Pour des questions de fraudes fiscale et blanchiment, trois membres de la richissime famille Wildenstein, dynastie franco-américaine de marchands d’art ainsi que deux établissements financiers, un avocat et deux notaires, ont été condamnés par la cour d’appel de Paris.

Le 5 mars dernier, la cour d’appel de Paris a condamné des membres de la richissime  famille Wildenstein ainsi que deux établissements financiers, un avocat et deux notaires. Le clan Wildenstein, se voit réclamer plusieurs centaines de millions d’euros par le fisc parallèlement aux sanctions pénales prononcées. L’affaire porte sur des fraudes à la succession de Daniel Wildenstein, marchand et historien d’art décédé en 2001. Sa fortune, largement constituée par des biens immobiliers et des œuvres d’art exceptionnelles, a volontairement été dissimulée dans une cascade de structures offshores, pour échapper aux impôts de succession. 

Le fils de Daniel, Guy Wildenstein, écope de 4 ans de prison, dont 2 ans ferme, peine aménagée en détention à domicile sous surveillance électronique, ainsi que d’une amende d’un million d’euros, avec la confiscation de 3,4 millions et «l’obligation de régler les sommes dues aux impôts pour les faits de fraude fiscale liés à la succession de Daniel Wildenstein et de blanchiment commis en bande organisée»

Alec Wildenstein junior est condamné à deux ans de prison avec sursis et 37500 euros d’amende. Lioubov Stoupakova, 50 ans, veuve d’Alec senior, au rôle secondaire, n’écope pour sa part que de trois mois de prison avec sursis.