Le lundi 17 juin 2024 s’est ouvert au Bénin, l’audience correctionnelle de la Cour de répression contre les infractions économiques et le terrorisme (CRIEF) pour connaître des accusations de «faux et usage de faux» notamment de fausses attestations, procès intenté contre trois des cinq Nigériens arrêtés dans l’affaire pipeline Bénin-Niger.

Arrêtés et placés sous mandat de dépôt dans l’affaire pipeline Bénin-Niger, Moumouni Hadiza Ibra, directrice générale adjointe de Wapco-Niger, Ismaël Cissé Ibrahim, inspecteur pétrolier et de Mousbahou Mamane Dankané, inspecteur pétrolier sont poursuivis par le parquet spécial pour des faits de « fausses attestations et usage de fausses attestations ». A la barre, les trois Nigériens ont rejetés les faits qui leur sont reprochés. Ils ont expliqué à tour de rôle, la mission qu’ils sont venus exécuter au Bénin.

Les prévenus ont été défendus par quatre avocats dont deux nigériens maître Moumouni Mamane Hachiou et maître Yailé Yayé et le Béninois maître Olori Togbé.