Les marchés d'actions sont attendus en hausse après les déclarations de Jerome Powell. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.903,62 points (-1,33%), le CAC 40 à 7.508,66 points (-1,56%), le DAX 40 à 18.236,19 points (-1,28%), le FTSE 100 à 8.139,81 points (-0,66%), le SMI à 12.037,36 points (-0,12%), l’AEX à 930,70 points (-0,23%), le BEL 20 à 3.950,57 points (+0,14%), l’IBEX 35 à 10.898,80 points (-1,12%), le DJIA à 39.291,97 points (-0,13%), le Nasdaq à 18.429,29 points (+0,14%), le S&P 500 à 5.576,98 points (+0,07%) et le Nikkei 225 à 41.700,39 points (+0,29%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0822 (+0,07%), l’EUR/JPY à 174,71 (+0,15%), et l’USD/JPY à 161,44   (+0,07%).

Alors que les députés élus à l'issue des dernières élections législatives ont effectué leur rentrée à l'Assemblée nationale, les tractations politiques en vue de la formation d'un nouveau gouvernement se poursuivent. Les partis de gauche, arrivés en tête du scrutin sous la bannière Nouveau Front populaire, prévoient de proposer un candidat pour le poste de Premier ministre cette semaine.

L'agenda macroéconomique est vide également.

Aucun événement ne figure à l'agenda des entreprises mercredi.

Alors que les investisseurs continuent d'analyser les commentaires du président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, devant le Congrès américain mardi, les contrats à terme sur les indices actions européens s’inscrivent en hausse ce matin. Vers 7h45, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 12,8 points, soit 0,2%, selon les données du courtier IG. Celui sur le DAX 40 prenait 16 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 15,1 points, soit 0,2%. Jerome Powell a déclaré mardi que la Fed cherche à déterminer le bon moment pour amorcer la baisse de ses taux directeurs, maintenant que l'inflation a repris sa marche descendante et que le marché du travail américain donne des signes de ralentissement.

Le dirigeant lors d'une allocution devant la commission bancaire du Sénat américain, « une inflation élevée n’est pas le seul risque auquel nous sommes confrontés ». La Bourse de New York a clôturé sans grand changement mardi, mais une courte avancée a suffi au S&P 500 et au Nasdaq pour établir de nouveaux records historiques.

Les marchés se concentrent à présent sur les chiffres de l'inflation aux Etats-Unis, à paraître jeudi, ainsi que sur l'ouverture de la période de publication des résultats d'entreprises. Les marchés d'actions asiatiques affichent une performance contrastée mercredi. L'indice Nikkei 225 de la Bourse de Tokyo gagnait 0,2% en fin de séance, tandis que le Hang Seng à Hong Kong prenait 0,3%. En revanche, le Shanghai Composite reculait de 0,3%. Tandis que les prix à la production ont continué à baisser, ce qui témoigne de la faiblesse persistante de la demande, des données publiées mercredi en Chine ont fait apparaître que l'inflation des prix à la consommation dans le pays était restée modeste le mois dernier.

Les prix à la production ont poursuivi leur repli en juin, mais à un rythme inférieur à celui de mai. L'indice des prix à la production s'est replié de 0,8% sur un an en juin, enregistrant ainsi un 21e mois consécutif de contraction.

Après que Jerome Powell a indiqué qu'une amélioration sur le plan de l'inflation était nécessaire avant que la banque centrale ne puisse réduire les taux d'intérêt, les rendements des titres du Trésor américain évoluent proches de l’équilibre ce matin. Mark Heppenstall, président et directeur des investissements de Penn Mutual Asset Management a indiqué que l’indice des prix à la consommation pour juin, attendu jeudi, « sera un indicateur clé pour les responsables de la Fed qui ont besoin de plus de preuves que l'inflation se dirige vers son objectif de 2%, afin de justifier le début des réductions de taux ». Vers 7h45, le taux de l'emprunt du Trésor américain gagnait 0,5 point de base, à 4,306%. Le rendement du titre à deux ans montait d'environ 0,4 point de base, à 4,641%.

Ce matin, l’euro gagne un peu de terrain face au dollar et au yen, qui recule pour sa part face au billet vert. Les investisseurs continuent d'analyser les propos de Jerome Powell, qui ont légèrement pesé sur le dollar. Selon les analystes de Maybank, après une série d’indicateurs montrant un ralentissement de la croissance économique aux Etats-Unis, ses remarques ont pu paraître un peu moins favorables à une baisse des taux que ce que prévoyait le marché.

Alors que l'ouragan Beryl a causé peu de dommages aux installations pétrolières et parapétrolières après avoir touché la terre sur la côte du Texas, les cours du pétrole continuent de reculer ce matin. Selon Carsten Fritsch, stratège spécialiste des matières premières chez Commerzbank, risque d'une perturbation de la production et des exportations de pétrole et de gaz demeure, car Beryl ne sera probablement pas le seul ouragan à atteindre le golfe du Mexique cet été. Alors que la saison des tempêtes s'annonce active aux Etats-Unis, le marché doit se préparer à une hausse de la volatilité des prix du pétrole et du gaz dans les mois à venir, ajoute Carsten Fritsch. Vers 7h45, le contrat de septembre sur le Brent de mer du Nord perdait 31 cents, à 84,35 dollars le baril, tandis que le contrat d'août sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 25 cents, à 81,16 dollars le baril.