Les marchés d'actions européens attendus en ordre dispersé avant l'inflation PCE aux Etats-Unis. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.966,27 points (+1,08%), le CAC 40 à 7.640,95 points (+0,84%), le DAX 40 à 18.912,57 points (+0,69%), le FTSE 100 à 8.379,64 points (+0,43%), le SMI à 12.417,72 points (+0,56%), l’AEX à 923,78 points (+1,43%), le BEL 20 à 4.174,66 points (+1,01%), l’IBEX 35 à 11.358,60 points (+0,23%), le DJIA à 41.335,05 points (+0,59%), le Nasdaq à 17.516,43 points (-0,23%), le S&P 500 à 5.591,96 points (+0,00%), et le Nikkei 225 à 38.472,80 points (+0,29%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,1077 (-0,04%), l’EUR/JPY à 160,44 (-0,14%), et l’USD/JPY à 144,84 (-0,10%).

Le produit intérieur brut (PIB) du deuxième trimestre de 2024, l'indice des prix à la consommation pour le mois d'août et les statistiques sur la consommation des ménages en juillet paraîtront à 8h45.

A l'issue des entretiens menés depuis la fin de la semaine dernière, le président Emmanuel Macron a refusé la nomination à Matignon de Lucie Castets, la candidate proposée par les partis de gauche réunis sous la bannière du Nouveau Front populaire.

Avant la publication des chiffres de l'inflation de la zone euro et de l'indice PCE aux Etats-Unis, la mesure préférée de l'inflation de la Réserve fédérale (Fed) américaine, les contrats à terme sur les indices actions européens évoluent en ordre dispersé vendredi matin. Vers 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 1,5 point, selon les données du courtier IG. Celui sur le DAX 40 cédait 40,6 points, soit 0,2%, tandis que celui sur le FTSE 100 progressait de 28,5 points, soit de 0,3%.

Outre l'inflation PCE de juillet aux Etats-Unis, très surveillée par le marché, qui sera publiée avec les revenus et dépenses des ménages américains, les indicateurs économiques attendus vendredi comprennent l'indice des prix à la consommation et le chômage de la zone euro.

Tandis que les valeurs technologiques ont paru plus hésitantes après les prévisions mal accueillies du géant des processeurs Nvidia, la Bourse de New York a terminé de manière contrastée jeudi, le Dow Jones s'offrant un troisième record cette semaine. En Asie, le Nikkei 225 gagnait 0,3% en fin de séance à Tokyo, tandis que l'indice Hang Seng prenait 2% à Hong Kong et que le Shanghai Composite progressait de 1,3%.
  

Après avoir augmenté jeudi en réaction à la publication de données qui ont rassuré les investisseurs concernant la vigueur du marché de l'emploi aux Etats-Unis, les rendements des bons du Trésor progressent légèrement ce matin. Vers 7h35, le taux de l'emprunt du Trésor américain à dix ans avançait de 0,4 point de base, à 3,869%. Celui du titre à deux ans s'adjugeait 0,6 point de base, à 3,908%.

Après la publication des demandes hebdomadaires d'allocation chômage, qui ont apaisé les inquiétudes des investisseurs sur l'état du marché de l'emploi, les opérateurs du marché des titres de dette ont vendu les bons du Trésor jeudi. Ian Lyngen, responsable de la stratégie des taux d'intérêt américains chez BMO Capital Markets a indiqué que « la variation des cours jeudi illustre une fois de plus le fait que le marché des bons du Trésor se détache de l'inflation pour se concentrer sur tout ce qui touche à l'emploi ». Pour Goldman Sachs Asset Management, il existe des opportunités stratégiques en se positionnant dans la perspective d'une pentification de la courbe de rendement des bons du Trésor américain. Il estime aussi que « la Fed et le marché semblent s'accorder sur le niveau auquel les taux directeurs se situeront d'ici à 2025, mais le marché prévoit une approche plus axée sur les maturités courtes dans un proche avenir ».

Avant la publication de l'indice PCE aux Etats-Unis, l’euro et yen reculent ce matin face au dollar. Validus Risk Management a indiqué les données publiées jeudi aux Etats-Unis plaident en faveur d'une réduction des taux d'intérêt de la Fed moins agressive que ne le prévoient certains acteurs du marché, ce qui devrait soutenir le dollar. La deuxième estimation PIB américain pour le deuxième trimestre a été plus robuste que prévu, tandis que les inscriptions au chômage ont baissé la semaine dernière, conformément aux attentes. A en croire Validus, le marché ne sait pas si la Fed réduira ses taux de 25 ou 50 points de base lors de la réunion de septembre, mais les chiffres de jeudi penchent en faveur d'une baisse de 25 points de base.
 

Alors que le conflit en Libye pourrait limiter l'offre sur un marché où la demande s'affaiblit, les contrats à terme sur le pétrole s'inscrivent en hausse ce matin. Selon les stratégistes d'ING, la fermeture prolongée des installations pétrolières dans l’est de la Libye permettrait à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et à ses alliés d'augmenter avec plus de confort leur production au quatrième trimestre de cette année, comme prévu actuellement. Pour eux, si la fermeture des installations dans cette région devait être de courte durée, l'Opep devrait se montrer réticente à accroitre l'offre d'or noir alors que les inquiétudes sur la demande persistent.

A 7h40, le contrat de novembre sur le Brent coté à Londres progressait de 42 cents, à 79,15 dollars le baril, tandis que le contrat de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 40 cents, à 76,21 dollars le baril.