Avant l'emploi non agricole aux Etats-Unis, les marchés d'actions européens attendus en baisse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.815,15 points (-0,68%), le CAC 40 à 7.431,96 points (-0,92%), le DAX 40 à 18.576,50 points (-0,08%), le FTSE 100 à 8.241,71 points (-0,34%), le SMI à 12.031,34 points (-1,19%), l’AEX à 891,86 points (-0,57%), le BEL 20 à 4.181,81 points (+0,31%), l’IBEX 35 à 11.273,50 points (+0,53%), le DJIA à 40.755,75 points (-0,54%), le Nasdaq à 17.127,66 points (+0,25%), le S&P 500 à 5.503,41 points (-0,30%), et le Nikkei 225 à 36.429,83 points (-0,62%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,1119 (+0,04%), l’EUR/JPY à 158,93 (-0,31%) et l’USD/JPY à 142,96 (-0,34%).

Le chimiste Arkema a annoncé jeudi soir avoir réalisé une émission obligataire senior d'un montant de 500 millions d'euros, à échéance 10 ans et portant un coupon annuel de 3,5%. Le groupe de distribution et de stockage de produits pétroliers Rubis a confirmé jeudi soir ses objectifs financiers pour 2024, malgré la baisse de ses résultats au premier semestre consécutive à une hausse de ses charges financières et aux investissements réalisés dans ses activités d'énergie renouvelable.

Le groupe agroalimentaire Danone a annoncé jeudi soir avoir réalisé une émission obligataire d'un montant de 700 millions d'euros. Ces obligations présentent une maturité de 7 ans et sont assorties d'un coupon de 3,20%.

Du côté macroéconomique, les statistiques sur la production industrielle pour le mois de juillet paraîtront à 8h45.

Nommé Premier ministre jeudi, Michel Barnier doit s'atteler à composer un gouvernement susceptible de démontrer sa capacité à rassembler le différentes forces politiques du pays. L'ancien commissaire européen recevra vendredi à Matignon les dirigeants de son propre parti, Les Républicains, pour examiner les conditions d'une participation à sa future équipe.
  
 

Avant la publication à 14h30, heure française, du rapport sur l'emploi non agricole aux Etats-Unis pour août, les contrats à terme sur les indices actions européens s’inscrivent en baisse ce vendredi. Ce rapport devrait constituer le test le plus important pour les marchés depuis des semaines et indiquer si l'économie américaine se dirige vers un "atterrissage en douceur" ou vers une récession.

Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 reculait de 12,1 points, soit de 0,2%, selon les données du courtier IG. Celui sur le DAX 40 cédait 18,5 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE 100 se repliait de 15,3 points, soit de 0,2%.
Alors qu'un nouvel indicateur a signalé un ralentissement des embauches dans le privé le mois dernier, la Bourse de New York a terminé en ordre dispersé jeudi, dans un climat de prudence à la veille du rapport mensuel sur l'emploi outre-Atlantique.

Selon le rapport publié jeudi par Automatic Data Processing, ou ADP, et Moody's Analytics, le secteur privé américain a créé 99.000 emplois nets en août, après 111.000 en juillet, en données révisées. Il s'agit du cinquième mois consécutif de tassement de l'emploi privé alors que les économistes tablaient sur une légère accélération.

Les économistes s'attendent à ce que le rapport sur l'emploi américain fasse apparaître un léger rebond des créations de postes en août, à 161.000, contre 114.000 en juillet, tandis que le taux de chômage devrait ressortir en baisse à 4,2%, après 4,3% en juillet. Joe Davis, économiste en chef de Vanguard, note que la séance de vendredi sera animée, car le marché analysera le rapport sur l'emploi du mois d'août avant la réunion du Comité de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) américaine des 17 et 18 septembre.

En Asie, l'indice Nikkei 225 perdait 0,7% en fin de séance vendredi à Tokyo, tandis que le Shanghai Composite se repliait de 0,3%. La séance a été annulée à la Bourse de Hong Kong vendredi pour cause de typhon.
  

Ce matin, les rendements des obligations d’Etat américaines se replient. Vers 7h35, le taux de l'emprunt du Trésor américain à dix ans diminuait de 2,2 points de base, à 3,711%. Celui du titre à deux ans cédait 1,9 point de base, à 3,733%.

Après que les données sur les embauches dans le secteur privé ont révélé de nouveaux signes de ralentissement du marché de l'emploi aux Etats-Unis, les rendements des emprunts à deux et dix ans ont clôturé jeudi à leur plus bas niveau depuis plus d'un an. Pour Jeffrey Roach, chef économiste chez LPL Financial, le rapport sur l'emploi non agricole attendu vendredi pourrait être plus faible que prévu compte tenu du ralentissement des chiffres publiés jeudi par ADP. Il estime que « si les données sur l’emploi surprennent les investisseurs et s'avèrent plus faibles que prévu, la probabilité d'une réduction de 50 points de base [des taux d'intérêt] augmentera lors de la prochaine réunion de la Fed ».

Ce matin, le dollar recule face à la plupart des autres grandes devises. Vers 7h35, l'indice DXY, qui mesure l'évolution du dollar face à un panier de devises, cédait 0,2%, à 100,92 points. Le billet vert peut encore baisser, même après sa forte dépréciation du mois d'août, selon Bank of America. A en croire l'intermédiaire bancaire, la première baisse des taux de la Fed, attendue en septembre, entraînerait une diminution du rendement des bons du Trésor à 10 ans. George Khoury, responsable mondial de la recherche chez CFI a indiqué que la baisse des rendements pourrait contribuer à l'affaiblissement du dollar, car la réduction de l'écart de rendement entre les Etats-Unis et les autres pays diminue l'attrait du dollar.

Les contrats à terme sur le pétrole s’inscrivent ce matin en légère hausse. Selon ANZ, la décision des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) de retarder de deux mois la relance prévue de leur production d'or noir apaise les craintes relatives à l'offre. Pour ANZ, bien que la décision de l'Opep+ réduise le risque que le marché pétrolier devienne excédentaire au quatrième trimestre de cette année, il est peu probable que les inquiétudes concernant la faiblesse de la demande en 2025 s'atténuent. A 7h35, le contrat de novembre sur le Brent coté à Londres gagnait 11 cents, à 72,77 dollars le baril, tandis que le contrat d'octobre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex s'adjugeait 10 cents, à 69,22 dollars le baril.