Le complexe Kamoa-Kakula d'Ivanhoe Mines, en République démocratique du Congo, est l'une des principales sources mondiales de cuivre et était en passe de devenir cette année le troisième fournisseur de ce métal essentiel à la transition énergétique. Son état reste incertain, plus d’une semaine semaine après qu'une activité sismique a provoqué des inondations généralisées en profondeur.

Le complexe Kamoa-Kakula d'Ivanhoe Mines représente au moins 70 % de la production actuelle du complexe, selon une note d'un analyste de Citigroup Inc. Le niveau de l'eau a augmenté après que le pompage et l'infrastructure électrique de la mine souterraine de Kakula ont été endommagés. Les partenaires chinois d'Ivanhoe, Zijin Mining Group Co. et CITIC Metal, contribuent à l'acquisition de pompes puissantes permettant d'évacuer cette eau. Selon Citi, l'inondation pourrait fermer l'exploitation souterraine de Kakula au moins jusqu'au quatrième trimestre. A en croire le groupe, la production peut être augmentée sans coût significatif une fois l'eau pompée.

Ivanhoe a déclaré que les câbles et les canalisations nécessaires au pompage de l'eau de la mine étaient endommagés et qu'elle collaborait avec des experts pour évaluer les causes et les effets de l'activité sismique. L'incident de Kamoa-Kakula et ses conséquences soulignent la vulnérabilité des réserves mondiales de cuivre, un métal vital.

Ivanhoe a indiqué dans un communiqué lundi que qu'elle pompait 1 000 litres d' eau par seconde dans la partie ouest, moins profonde, de la mine souterraine , mais que son équipe s'efforçait de porter ce débit à plus de 3 000 litres pour stabiliser les niveaux. Ivanhoe a aussi déclaré que les opérations souterraines et de traitement du complexe de Kamoa continuent de fonctionner normalement et que l'infrastructure de surface de Kakula n'est pas affectée.