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la banque mondiale table sur 4% de croissance

06/01/2021
Source : Sud Quotidien
Catégories: Economie/Forex Taux

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La communauté internationale doit agir rapidement et avec détermination pour éviter que l’accumulation récente des dettes publiques ne débouche sur des crises de l’endettement en série, prévient la Banque mondiale dans son dernier rapport en date sur les Perspectives économiques mondiales. L’institution bancaire a particulièrement demandé aux pays en développement n’ayant pas assez de moyens d’assumer une nouvelle décennie perdue de veiller à leurs créances.

L’économie mondiale, lourdement affectée par la pandémie de la Covid-19, devrait progresser de 4% en 2021, à condition que le déploiement initial des vaccins contre la Covid-19 débouche sur des campagnes massives de vaccination tout au long de l’année. Sous ce rapport, «la reprise risque néanmoins de rester modeste si les responsables politiques ne passent pas résolument à l’action pour endiguer la pandémie et mettre en œuvre des réformes propices aux investissements», renseigne la Banque mondiale dans sa dernière édition semestrielle des Perspectives économiques mondiales. Malgré le redémarrage de l’économie mondiale, après la contraction de 4,3% enregistrée en 2020, un lourd tribut a été payé à cause de la pandémie, en termes de «morbidité et de mortalité» et qui a «plongé des millions d’individus dans la pauvreté», mentionne le communiqué de l’institution mondiale en date d’hier, mardi 5 janvier. Pendant encore de longs mois, «l’activité économique risque donc d’être ralentie et les revenus considérablement réduits», prévient la Banque mondiale. L’IMPERATIF POUR LES ETATS D’ALLER EN CROISADE CONTRE LA PANDEMIE La priorité immédiate pour les responsables politiques consiste «à contrôler la propagation du coronavirus et organiser rapidement des campagnes massives de vaccination», indiquent les économistes du Groupe de la Banque mondiale. Pour soutenir la reprise, les autorités doivent aussi favoriser un cycle d’investissements porteur d’une croissance durable et moins tributaire de la dette publique. «Alors que l’économie mondiale semble s’orienter vers une reprise timide, les décideurs sont confrontés à des défis redoutables comme la santé publique, la gestion de l’endettement, les politiques budgétaires, de l’action des banques centrales ou des réformes structurelles pour faire en sorte que cette dynamique toujours fragile se confirme et jette les bases d’une croissance solide», déclare David Malpass, président du Groupe de la Banque mondiale. Pour surmonter les effets de la pandémie et affronter les vents contraires à l’investissement, «nous devons donner une impulsion décisive aux efforts visant à améliorer l’environnement des affaires, accroître la flexibilité du marché du travail et des produits et renforcer la transparence et la gouvernance», dira-t-il. Par rapport aux perspectives à court terme, les économistes voient un clair-obscur. Selon un scénario pessimiste de hausse continue des contaminations et de retard dans le déploiement des vaccins, «l’économie mondiale pourrait ne regagner que 1,6% en 2021», projettent les spécialistes de la croissance.À l’inverse, en cas de maîtrise de la pandémie et d’accélération de la vaccination, spéculent-ils encore, «le rythme de croissance pourrait atteindre pratiquement 5%». Et Ayhan Kose, vice-président par intérim de la Banque mondiale pour la Division croissance équitable, finance et institutions, de soutenir que «la pandémie a fortement exacerbé les risques d’endettement dans les marchés émergents et les économies en développement, sachant qu’une croissance atone risque d’alourdir encore le fardeau de la dette et d’éroder la capacité des pays emprunteurs à en assurer le remboursement…». JEAN Pierre MALOU


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