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Pour les matières premières, l’année commence en fanfare après un repli de 19 % en 2020

21/01/2021
Source : https://viewer.factiva.com/
Catégories: Matières Premières

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Dans son rapport, l’institut Cyclope estime que le gaz et le pétrole ont le plus fort potentiel de rebond cette année, après des replis de 30 %, en 2020.

Malgré le chamboule-tout dans l’économie mondiale, provoqué par la pandémie de Covid-19, une matière première continue à jouer sa note en solo. Déjà vedette en 2019, le palladium décroche de nouveau le haut de l’affiche en 2020, avec une progression stratosphérique de son cours (+ 43 %). Il devance le bois (+ 39 %), l’huile de coprah (+ 38 %), l’huile de palme (+ 28 %), mais aussi l’or et l’argent, qui sont revenus en grâce tout au long de l’année et finissent sur un bond de 27 %. Le métal jaune a même passé la barre mythique des 2 000 dollars (1 650 euros) l’once.

A l’inverse, le pétrole, le charbon et le gaz sont en bas de tableau, en chute de près de 30 %. Entraînées par ce reflux brutal, les matières premières ont terminé l’année 2020 en repli de 19 %, selon les données publiées, mercredi 20 janvier, par l’institut Cyclope. Pour 2021, ce dernier anticipe un rebond de même ampleur.

La Chine retrouve l’appétit

« Nous avons terminé l’année 2020 en fanfare, et les prix, en ce début d’année, sont extrêmement élevés », estime Philippe Chalmin, professeur à l’université Paris-Dauphine et fondateur de Cyclope. Et de citer, en exemple, le cours du blé, qui se négocie actuellement à plus de 230 euros la tonne, de même que le maïs, à près de 220 euros la tonne. « Le facteur chinois touche même le marché des céréales », constate M. Chalmin.

La Chine a, en effet, fait preuve d’un appétit renouvelé, important 100 millions de tonnes de soja et près de 50 millions de tonnes de céréales en 2020. De quoi enflammer les cours. D’autant que l’ombre de La Niña, un phénomène climatique qui perturbe températures et précipitations dans le Pacifique, flotte sur la prochaine campagne agricole. Sans oublier la décision du gouvernement russe de taxer ses exportations de blé, à partir de février, pour tenter de juguler l’inflation.

Forte volatilité

La Chine conditionne toujours plus l’évolution du marché des matières premières. La démonstration en a encore été faite en 2020. La mise en sommeil de son économie, première touchée par le coronavirus, a fait plonger les cours des minerais, des métaux industriels, du coton ou du caoutchouc. A l’inverse, le redémarrage, à partir de l’été, a fait s’envoler le prix de ces matières premières. « Au-delà de la référence classique au cuivre, c’est le minerai de fer qui a eu le parcours le plus impressionnant : son prix aux extrêmes a doublé entre avril et la fin de l’année, où il a atteint 165 dollars la tonne », explique M. Chalmin. Selon Cyclope, la production chinoise d’acier a dépassé pour la première fois le milliard de tonnes en 2020.

La crise sanitaire suscite une forte volatilité des marchés. De quoi rendre l’exercice de prévisions 2021 encore plus délicat que d’ordinaire. Seule certitude aux yeux de M. Chalmin : « La Chine sera encore, en 2021, le facteur déterminant de l’évolution de marchés mondiaux, qui resteront marqués par leur profonde instabilité. »

Partant de l’hypothèse d’un rebond de l’économie mondiale de 4,5 %, il estime que la Chine creusera l’écart avec les pays développés, et en particulier l’Europe, renforçant d’autant l’influence du président Xi Jinping. Du côté américain, l’administration Biden sera à la manœuvre pour mettre en œuvre le plan de relance. Dans ce contexte, Cyclope fait le pari d’un prix moyen du baril de brent à 55 dollars. Le gaz et le pétrole ayant, selon ses prévisions, le plus fort potentiel de rebond. Quasiment en bas du tableau se glisserait le palladium. La valeur vedette devrait, cette année, faire profil bas.

Société Editrice du Monde


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