L’année dernière, alors que les banques cherchaient refuge dans des actifs moins risqués afin de protéger leurs portefeuilles de prêts de la détérioration, les principales banques du Ghana ont augmenté leur appétit pour les titres d’Etat et celui des bons du Trésor (T) et les obligations.

Dans le cadre d’une campagne de reclassement des actifs qui a contribué au renforcement des bénéfices du secteur bancaire, les investissements des banques dans les instruments sans risque ont augmenté de 22% en 2021.

En effet, Price waterhouse Cooper’s (PwC) a entraîné une croissance de 22% des revenus d’intérêts provenant des titres d’État en 2021 montrant que l’action a porté ses fruits pour le secteur bancaire comparativement à la baisse de 52% et de 6% des revenus d’intérêts qui proviennent respectivement de la trésorerie et des fonds à court terme et des prêts et avances pour la même période. Il a permis ensuite à la marge avant impôt de l’industrie d’augmenter de 45 %, soit la plus élevée en cinq ans.

Cette année, les données de la Banque au Ghana ont montrés qu’en juin, elles étaient lourdes en titres d’Etat et les recours aux bons du Trésor s’est poursuivi. En réalité, l’exposition du secteur bancaire aux titres d’État est risquée, étant donné qu’elle expose les prêteurs aux risques que subit l’économie au-delà des revenus gagnés. Ce en effet ce qui se reflète dans les classements continus des banques par les agences de natation, Fitch et Moody’s. Il s’agit notamment des banques GCB Bank, Ecobank Ghana (EBG), United Bank for Africa (UBA) Ghana et Guaranty Trust Bank Ghana Limited (GTB).