Les marchés devraient peu évoluer à l'ouverture 
 
 
 
 
Eurostoxx 50      3.507,98 points  +1,30% 
CAC 40            5.558,42 points  +1,21% 
DAX 30           13.292,44 points  +1,26% 
FTSE 100          6.432,17 points  +1,55% 
SMI              10.491,59 points  +0,26% 
AEX                 607,46 points  +1,01% 
BEL 20            3.724,22 points  +3,05% 
IBEX 35           8.143,20 points  +2,03% 
 
DJIA             30.046,24 points  +1,54% 
Nasdaq           12.036,79 points  +1,31% 
S&P 500           3.635,41 points  +1,62% 
 
Nikkei 225       26.296,86 points  +0,50%  (cours de clôture) 
 
Cours de change à 06h50 
Variation par rapport à la clôture à New York 
 
EUR/USD      1,1903   +0,08% 
EUR/JPY      124,36   +0,12% 
USD/JPY      104,49   +0,04% 
 
   

A SUIVRE EN FRANCE

Elior publie mercredi ses résultats pour l'exercice clos le 30 septembre 2020. Plastic Omnium présente de son côté sa stratégie dans l'hydrogène.

Les investisseurs réagiront par ailleurs aux propos du président de la République, Emmanuel Macron, qui a annoncé mardi soir un allègement du confinement à compter de samedi. A cette date, les commerces pourront rouvrir jusqu'à 21h00, à l'exception des bars et restaurants. Une deuxième étape de déconfinement est prévu à partir du 15 décembre si la situation sanitaire le permet. Les restrictions de déplacement de la population devraient alors être levées. Bars et restaurants pourraient de leur côté rouvrir le 20 janvier, dans le cadre d'une troisième phase d'allègement des mesures.

ACTIONS

Les marchés d'actions européens devraient connaître un début de séance en demi-teinte mercredi, après avoir enregistré de fortes hausses la veille en raison de l'amélioration de la situation politique aux Etats-Unis et de l'espoir d'un apaisement de la crise sanitaire.

Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 10 points, soit 0,2%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 cédait 7 points, soit 0,05%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 22 points, soit 0,3%.

Bien que certains gérants de fonds s'attendent encore à des revers, comme des refus de vaccination ou des problèmes d'approvisionnement qui pourraient freiner la distribution du vaccin, les investisseurs estiment dans l'ensemble que les perspectives semblent meilleures qu'au printemps.

"Nous croyons en l'ingéniosité humaine depuis le début", indique ainsi Mike Stritch, directeur des investissements de BMO Wealth Management. "Tout le monde parie sur des progrès cette année, et c'est aussi notre scénario de base", ajoute-t-il.

Sur le front politique, le président élu des Etats-Unis, Joe Biden, a rapidement entamé mardi le processus de transition en vue de son arrivée à la Maison-Blanche après que l'administration Trump a annoncé son intention de coopérer avec son équipe.

Par ailleurs, la Réserve fédérale est bien préparée pour faire face aux difficultés de l'économie américaine et peut à tout moment activer des mesures de financement en urgence si la situation l'exige, a indiqué mardi le président de la Fed de New York.

"Nous sommes toujours dans une profonde récession", avec un taux de chômage élevé et une économie loin d'être en pleine santé malgré sa spectaculaire reprise observée récemment, a déclaré John Williams lors d'une conférence virtuelle organisée par le Wall Street Journal.

Face à cette situation, le banquier central, qui participe au vote sur les taux cette année au sein du comité de politique monétaire de l'institution (FOMC), a souligné que la Fed avait la capacité d'aider davantage l'économie avec "des outils puissants".

Mardi soir, Wall Street a terminé en forte hausse mardi, permettant à son indice phare de se hisser au delà de la barre des 30.000 points pour la première fois de son histoire. L'indice Dow Jones (DJIA) s'est adjugé 1,5%, à 30.046 points, un nouveau record. L'indice élargi S&P 500 a clôturé en hausse de 1,6%, à 3.635 points, également un sommet historique. Le Nasdaq Composite a pris 1,3%, à 12.036 points, se rapprochant ainsi du record de 12.056 points établi en septembre.

En Asie, les principales places boursières présentent un tableau contrasté mercredi. Si l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé en hausse de 0,5%, le Shanghai Composite perdait 0,9% en fin de séance. A Hong Kong, le Hang Seng progressait de 0,3%.

Les investisseurs seront par ailleurs attentifs mercredi au rapport de stabilité financière de la Banque centrale européenne (BCE), aux minutes de la dernière réunion de la Fed, ainsi qu'à une série d'indicateurs économiques aux Etats-Unis : deuxième estimation du produit intérieur brut (PIB) au troisième trimestre, inscriptions au chômage pour la semaine du 21 novembre, commandes de biens durables, dépenses et revenus des ménages et ventes de logements neufs en octobre, indice de confiance des ménages du Michigan en novembre et stocks de pétrole pour la semaine du 20 novembre.

OBLIGATIONS

Les rendements des obligations du Trésor américain poursuivent leur progression mercredi, l'annonce de la prochaine nomination de Janet Yellen, qui s'est déclarée favorable à une hausse des dépenses publiques, au poste de secrétaire au Trésor pesant sur les obligations. Le rendement du bon du Trésor à dix ans s'établit mercredi à 0,878%, contre 0,881% mardi.

"Les marchés considéraient [Janet] Yellen comme un choix probable", indiquent les économistes de Citigroup dans une note. "Bien qu'elle soutienne des mesures de relance budgétaire supplémentaires, ce sera en définitive le Congrès, avec très probablement un Sénat républicain, qui sera chargé de la législation en matière de dépenses", soulignent-ils.

CHANGES

L'euro est inchangé mercredi matin face au dollar.

Selon DailyFX.com, l'actualité récente concernant les vaccins expérimentaux contre le Covid-19 permet d'espérer que les mesures de distanciation physique et les restrictions pesant sur les voyages seront levées rapidement. Le spécialiste de la recherche sur les devises, les matières premières et le négoce d'indices estime également que la transition qui a débuté à la Maison-Blanche a levé la plupart des incertitudes post-électorales aux Etats-Unis.

Selon Société Générale, la volatilité implicite de la paire euro/dollar, qui mesure le coût de l'assurance contre d'importantes fluctuations du taux de change, a fortement diminué mais devrait augmenter l'année prochaine.

"Les niveaux de volatilité actuels constituent probablement un plancher, offrant un point d'entrée intéressant pour construire des positions vega longues", explique Olivier Korber, chez Société Genérale. Le marché des changes devrait rester un "amortisseur macroéconomique clé" et même un environnement reflationniste n'est pas susceptible de "déprimer sensiblement" la volatilité implicite, indique-t-il.

PETROLE

Les cours du pétrole poursuivent leur hausse mercredi matin, après avoir clôturé la veille à des niveaux qui n'avaient pas été observés depuis le début de la pandémie de coronavirus en Europe en mars. Les investisseurs saluent toujours les avancées réalisées dans la recherche sur un vaccin et le début du transfert de pouvoir entre l'administration Trump et celle du président élu Joe Biden aux Etats-Unis.

Cependant, l'association professionnelle American Petroleum Institute (API) a fait état d'une hausse de 3,8 millions de barils, plus prononcée que prévu, des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine dernière. Ces chiffres pourraient peser sur les cours, prévient Axi.

Les données de l'API ont été dévoilées avant la publication par le département américain de l'Energie du rapport officiel sur les réserves de pétrole des Etats-Unis la semaine dernière. Les économistes interrogés par le Wall Street Journal anticipent des stocks de brut inchangés et une hausse de 800.000 barils des stocks d'essence.

A 7h30, le contrat de janvier sur le Brent de mer du Nord gagnait 39 cents, à 48,29 dollars le baril, tandis que celui sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex progressait de 32 cents, à 45,23 dollars le baril.