La prudence devrait rester de mise sur les marchés européens, préoccupés par la pandémie 
 
 
 
 
Eurostoxx 50      3.510,94 points  -0,03% 
CAC 40            5.566,79 points  -0,08% 
DAX 30           13.286,57 points  -0,02% 
FTSE 100          6.362,93 points  -0,44% 
SMI              10.497,79 points  +0,09% 
AEX                 607,39 points  +0,16% 
BEL 20            3.691,48 points  -0,31% 
IBEX 35           8.104,60 points  -0,74% 
 
DJIA             29.872,47 points  -0,58% (clôture du 25 novembre) 
Nasdaq           12.094,40 points  +0,48% (clôture du 25 novembre) 
S&P 500           3.629,65 points  -0,16% (clôture du 25 novembre) 
 
Nikkei 225       26.644,71 points  +0,40% 
 
Cours de change à 06h50 
Variation par rapport à la clôture à New York 
 
EUR/USD      1,1928   +0,12% 
EUR/JPY      123,96   -0,20% 
USD/JPY      103,93   -0,32% 

A SUIVRE EN FRANCE

Les investisseurs réagiront vendredi à une série d'indicateurs économiques en France : résultats détaillés du produit intérieur brut (PIB) au troisième trimestre, dépenses de consommation des ménages en octobre, première estimation de l'indice des prix à la consommation de novembre, prix à la production d'octobre et chiffres de la construction de logements en octobre.

Du côté des entreprises, Pernod Ricard réunit ses actionnaires en assemblée générale mixte.

ACTIONS

Les marchés actions européens devraient peu évoluer vendredi à l'ouverture, alors que les investisseurs sont préoccupés par les doutes entourant le vaccin expérimental d'AstraZeneca contre le Covid-19 et par les dégâts que des mesures de confinement prolongées provoqueront pour l'économie européenne.

A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 prenait 0,4 point, soit 0,01%, selon les données du courtier IG Markets. Le contrat sur le DAX 30 reculait de 2 point, soit 0,02%, et celui sur le FTSE 100 reculait de 3,5 points, soit 0,1%.

Le directeur général du laboatoire pharmaceutique britannique AstraZeneca a indiqué jeudi que le vaccin développé par le groupe contre le Covid-19 requerrait une étude supplémentaire pour valider les résultats obtenus en matière d'efficacité lorsque les patients reçoivent d'abord une demi-dose du produit, suivie un mois plus tard d'une dose entière.

L'injection d'une demi-dose constituait une erreur à l'origine, mais les données d'une étude sur les patients ayant reçu ce protocole montrent une efficacité supérieure que lorsque deux doses complètes sont injectées à un mois d'intervalle.

Le gouvernement britannique a de son côté demandé vendredi à l'autorité sanitaire du pays d'examiner ce vaccin expérimental en vue d'une possible commercialisation.

En Asie, les principaux indices progressent vendredi. Aux Etats-Unis, Wall Street, fermée jeudi en raison des célébrations de Thanksgiving, rouvrira pour une séance écourtée vendredi.

L'indice Nikkei a clôturé vendredi en hausse de 0,4%, tandis que le Hang Seng gagnait 0,2% en fin de séance. En Chine, l'indice Shanghai Composite avançait de 0,3%.

OBLIGATIONS

Les rendements des emprunts du Trésor américain reculent vendredi matin. Les investisseurs privilégient les actifs refuges, ce qui soutient le prix des obligations, qui évolue en sens inverse de leur rendement.

Société Générale estime que la marge de progression des rendements obligataires en euros est limitée, ces derniers dépendant des achats d'actifs de la Banque centrale européenne (BCE). Pour le rendement du Bund allemand à dix ans, le scénario de base des stratégistes taux de Société Générale prévoit une augmentation comprise entre 20 et 50 points de base, "vers -0,10% d'ici à la fin de 2021".

Les stratégistes de la banque pensent que la BCE maintiendra des conditions financières souples et se montrera plutôt accommodante. "La banque centrale pourrait laisser les taux longs progresser légèrement, mais seulement si les perspectives d'inflation s'améliorent", précisent-ils.

CHANGES

Le US dollar Index, un indice qui mesure l'évolution du billet vert face à un panier de devises, recule vendredi et évolue sous la barre des 92 points, en raison d'une certaine aversion au risque, engendrée par les inquiétudes relatives à l'efficacité des candidats vaccins contre le Covid-19.

Par ailleurs, de nombreux cambistes spécialisés dans la livre sterling excluent les risques liés à une absence d'accord entre le Royaume-Uni et l'Union européenne sur leurs relations à l'issue de la période de transition post-Brexit, qui doit s'achever le 31 décembre, et il pourrait être temps de revoir à la baisse l'optimisme entourant les négociations entre Londres et Bruxelles, indique TD Securities.

La devise britannique a présenté "une forte décote liée au Brexit" pendant quatre ans mais elle affiche désormais une prime de 2%, suggérant que "l'optimisme intégré dans le cours est légèrement exagéré", ajoute Mark McCormick, analyste de TD Securities.

Bien qu'un accord commercial entre le Royaume-Uni et l'UE soit possible à court terme, il est peu probable qu'il soit signé avant la fin de l'année, prévient l'analyste. L'économie britannique est par ailleurs confrontée à une "mauvaise gestion" de la crise sanitaire, ajoute-t-il.

    
   
PETROLE

Les contrats pétroliers, qui ont fortement progressé en début de semaine, évoluent en ordre dispersé vendredi matin avant une réunion de l'Organisation des pays exporteurs de pétrole (Opep) et de ses alliés, menés par la Russie, la semaine prochaine.

A 7h20, le contrat de janvier sur le Brent de mer du Nord gagnait 3 cents, à 47,83 dollars le baril, tandis que celui sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex abandonnait 70 cents, à 45,01 dollars le baril.