Ken Ofori-Atta, ministre ghanéen des finances, a annoncé que le Ghana sollicitait un prêt de 1,5 milliard de dollars au Fonds monétaire international (FMI). Une annonce qui s'est aussitôt ensuivie de la dépréciation de la monnaie ghanéenne.

Dans le but d'asseoir ses finances, revenir sur le marché mondial des capitaux, maintenir la confiance des investisseurs et soutenir un programme triennal appelé Enhanced Domestic Program (EDP), le Ghana avait sollicité un prêt de 1,5 milliard de dollars auprès du FMI. Une demande qui s'est suivie par la chute du cedi à 8,04 GHS contre 7,95 GHS à la clôture de la semaine dernière. Cette dépréciation n'est pas sans conséquences sur l'économie du deuxième producteur d'or d'Afrique qui connait actuellement une inflation générale et celle des denrées alimentaires. Selon l'économiste américain Steve Hank de l'Université John Hopkins, la dépréciation du cedi fait d'elle "une monnaie indésirable de la banque centrale".