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Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play StoreLes marchés ont bien accueilli la décision du cartel de rouvrir progressivement les vannes de la production. Mais le consensus reste fragile pour 2021.
Après un report de mardi à jeudi, l’Organisation des pays exportateurs (Opep) et ses alliés comme la Russie ont décidé de rouvrir très progressivement les vannes du pétrole, de 500.000 barils/jour de plus en janvier, avant une nouvelle réunion tous les mois pour fixer des évolutions similaires en février puis en mars. Ces discussions entre ministres de l’Energie devaient initialement prolonger de trois mois la réduction de la production de -7,7 millions de barils/jour (mbj), au lieu de la ramener à -5,5 mbj comme prévu dans l’accord du 10 avril. Mais la forte remontée des cours en novembre (+27%) avec l’espoir suscité par les vaccins contre le Covid-19 a conduit plusieurs pays à remettre en cause cette politique de statu quo défendue par l’Arabie saoudite.
Les débats ont été tendus. «Les Emirats arabes unis (EAU), réprimandés par les Saoudiens pour leur non-conformité à l’accord de réduction en juillet, tiennent bien leurs engagements depuis mais insistent pour que le cartel adopte une ligne dure à l’égard des retardataires», explique John Hancock, analyste chez Natixis. Malgré ce compromis pour éviter de reperdre des parts de marché face aux américains, ces problèmes vont perdurer, le renchérissement des cours augmentant l’intérêt de ne pas respecter l’accord et d’augmenter les exportations et recettes. Après une décennie de progression de l’offre américaine, la quasi-totalité de la hausse de la consommation anticipée en 2021 pourrait être compensée par l’augmentation de la production de l’Opep. L’unité du cartel, qui doit faire avec la reprise de la production en Libye, restera une clé de cet équilibre fragile sur un marché qui nécessite un écart durable entre offre et demande pour permettre une réduction des stocks accumulés.
Entre jeudi et vendredi, les cours ont gagné près de +2%, autour de 46,10 dollars/baril pour le contrat Janvier 2021 sur le brut WTI et de 49,10 dollars/baril pour celui sur le Brent, de retour à leurs niveaux de début mars. «Les marchés, soutenus par un dollar faible, ont applaudi l’émergence d’un consensus qui maintiendra probablement un léger sous-approvisionnement au premier trimestre», estime Giovanni Staunovo, analyste chez UBS. Avec même une prime sur les contrats à terme plus éloignés («backwardation») en signe d’assouplissement à venir sur les coûts de stocks, même si l’augmentation de ces derniers liés à la seconde vague d’épidémie débute seulement et pourrait entraîner quelques baisses de prix temporaires.
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