Alors que la saison des résultats se poursuit, les Bourses européennes devraient ouvrir en baisse mardi.
  

Le spécialiste des titres-restaurant et des avantages aux salariés Edenred a dévoilé mardi son nouveau plan stratégique Amplify 25-28, avec notamment pour ambition d'atteindre un revenu total de plus de 5 milliards d'euros en 2030. Edenred prévoit en 2027 et 2028 une croissance organique annuelle de l'Ebitda comprise entre 8% et 12%.  

L'assureur-crédit Coface a publié lundi soir des résultats en baisse sur les neuf premiers mois de l'année, le groupe restant pénalisé par les vents contraires qui soufflent sur le commerce mondial et par la baisse du dollar.

L'Assemblée nationale démarre mardi l'examen du projet de loi de finances pour la Sécurité sociale (PLFSS). Les députés, qui n'ont pas terminé l'examen du volet "recettes" du projet de loi de finances (PLF) lundi, reprendront les débats sur ce dossier après l'étude du PLFSS. L'adoption du Budget 2026 avant le 31 décembre par le Parlement semble de plus en plus compliquée.
  
Le cimentier Vicat a confirmé lundi ses perspectives d'activité et de rentabilité pour 2025, mais prévenu que son levier financier reculerait moins que prévu cette année, après avoir enregistré une progression de ses revenus au troisième trimestre.  

Le fabricant de vaccins Valneva a annoncé mardi qu'il abandonnait le développement de son candidat vaccin de deuxième génération contre le virus Zika en raison des incertitudes entourant les voies réglementaires et les opportunités commerciales.
  

Le distributeur de produits pétroliers Rubis doit publier ses résultats ce mardi après la clôture de la Bourse de Paris.

BioMérieux a abaissé mardi son objectif de croissance organique du chiffre d'affaires pour 2025, à l'occasion de la présentation de ses derniers résultats trimestriels.
  
Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 0,7%, selon les données du courtier IG.  

Les contrats à terme sur les marchés actions européens laissent présager une ouverture en baisse en Europe. Les résultats d'entreprises du troisième trimestre pourraient donner matière à réflexion aux investisseurs alors que la saison des résultats se poursuit, la journée étant peu chargée en données économiques.

Vers 7h40, le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort reculait de 0,8%, tandis que celui sur le FTSE 100 à Londres perdait 0,3%, selon les données du courtier IG.

Du côté des entreprises européennes, le pétrolier britannique BP doit dévoiler ses résultats du troisième trimestre ce mardi.
Outre-Atlantique, en l'absence de données officielles en raison de la paralysie de l'administration américaine, qui dure depuis 34 jours, les investisseurs utilisent les données du secteur privé et les résultats des entreprises pour combler le vide.

Les investisseurs analysent également les commentaires des responsables de la Fed pour trouver des indices sur la prochaine baisse des taux directeurs. Pour les analystes de Maybank, les opinions quelque peu divergentes des responsables de la Fed ne facilitent pas la tâche des marchés pour déterminer si une baisse des taux directeurs aura lieu en décembre.

 La Bourse de New York a ainsi entamé le mois de novembre sans direction claire, mais les valeurs technologiques ont une nouvelle fois été portées par une série d'investissements massifs dans l'intelligence artificielle. L'indice Dow Jones a cédé 0,5% lundi, à 47.336,68 points, tandis que l'indice élargi S&P 500 a gagné 0,2%, à 6.851,97 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a clôturé en hausse de 0,5%, à 23.834,72 points. 
Du côté des entreprises américaines, Pfizer et Uber publieront leurs derniers résultats trimestriels avant l'ouverture de Wall Street. Le groupe AMD le fera après la clôture.  

En Asie, le Nikkei reculait de 1,6% mardi en fin de séance à la Bourse de Tokyo après un jour férié. Dans le même temps, l'indice Shanghai Composite cédait 0,5%, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong pliait de 0,7%.
  

Eric Souders de Payden & Rygel a indiqué que la faiblesse des écarts de crédit et les perspectives de croissance économique "inégales" signifient que les investisseurs en crédit doivent être sélectifs dans le choix des obligations qu'ils achètent, en se concentrant sur les émetteurs de haute qualité. Pour ce dernier, « les marchés développés sont confrontés à un ralentissement de la croissance et à une incertitude politique, ce qui rend essentielle une sélection de crédit rigoureuse ». Eric Souders de Payden & Rygel estime que « les investisseurs doivent adopter une approche active en se concentrant sur les émetteurs de qualité, une gestion prudente de la duration et une exposition tactique aux secteurs offrant une valeur réelle ».

Vers 7h40, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans cédait 2 points de base (0,02 point de pourcentage), à 4,09%. Le taux du titre à deux ans perdait également 2 points de base, à 3,59%.
  

Les traders analysent les remarques mitigées des responsables de la Fed durant la nuit. Mary Daly, de la Fed de San Francisco, indique qu'elle gardera un "esprit ouvert", tandis que la gouverneure Lisa Cook affirme que "chaque réunion, y compris celle de décembre, est une réunion ouverte".

Pour Lisa Cook, des données alternatives sont utilisées pendant la longue paralysie de l'administration, contredisant l'idée que la Fed navigue à l'aveugle. Le CME estime que les contrats à terme sur les fonds fédéraux intègrent une probabilité de 65% d'une troisième baisse, contre 94% il y a une semaine.
Vers 7h40, l'euro était stable, à 1,1525 dollar. Le billet vert perdait 0,4% face à la devise japonaise, à 153,64 yens.
  

Le pétrole a légèrement baissé sur fond d’inquiétudes concernant l'offre. La Société Générale a indiqué que selon l'AIE, avec les augmentations continues de l'offre de l'OPEP+, des Etats-Unis, du Canada et le Guyana, le marché devra faire face à un déséquilibre excédentaire important de 4 millions de barils par jour en 2026. 

Pour elle, les achats de pétrole de la Chine de près de 500.000 barils par jour et l'estimation de croissance de la demande de la Société Générale pour 2026 de 900.000 barils par jour ne compenseront pas la pression à la baisse sur les prix du pétrole.

Vers 7h40, le contrat de janvier sur le Brent de mer du Nord coté à Londres reculait de 23 cents, soit 0,4%, à 64,66 dollars le baril. Le contrat de décembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 23 cents, soit 0,4%, à 60,83 dollars le baril.