Alors que les investisseurs attendent la publication cet après-midi de l'indice d'inflation PCE pour septembre aux Etats-Unis, les Bourses européennes devraient ouvrir en légère progression vendredi.

Le laboratoire pharmaceutique Ipsen a indiqué vendredi que les actions de Beech Tree seront transférées à la Fondation Alasol, conformément aux souhaits d'Henri Beaufour, membre du conseil d'administration d'Ipsen et représentant de la famille fondatrice, décédé le 28 novembre 2025.

L'institut national de la statistique et des études économiques (Insee) doit publier à 8h45 les données sur la production industrielle en octobre.

L'Autorité des marchés financiers (AMF) a confirmé jeudi soir qu'elle attendrait la décision de la Cour d'appel de Paris avant de se prononcer sur le lancement d'une OPA obligatoire par Bolloré SE sur Vivendi. 

Le spécialiste du recyclage des métaux Derichebourg a publié jeudi soir un bénéfice net en hausse au titre de son exercice clos fin septembre, grâce au redressement du groupe de restauration collective Elior dont il détient 48%.

JPMorgan a dégradé vendredi sa recommandation sur le titre du producteur d'énergie TotalEnergies de "surpondérer" à "neutre" et abaissé son objectif de cours de 58,50 euros à 55 euros.
  
Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 0,2%, selon les données du courtier IG.

Alors que les investisseurs attendent la publication des données sur l'inflation aux Etats-Unis plus tard dans la journée, les contrats à terme sur les marchés actions européens laissent présager une ouverture en légère hausse.  

Vers 7h40, le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort prenait 0,2%, tandis que celui sur le FTSE 100 à Londres était stable, selon les données du courtier IG.

L'indicateur d'inflation privilégié de la Réserve fédérale, l'indice des prix des dépenses personnelles de consommation (PCE), est publié à un moment crucial pour les investisseurs.

Mark Hackett, expert en stratégie de marché en chef chez Nationwide estime que « les investisseurs accordent désormais plus d’attention [au PCE de vendredi] car les données non confirmées se sont révélées très imprécises ». Pour lui, « il y a cette confusion que les données que nous recevons sont soit décalées, soit incomplètes. Donc le PCE commence à combler les lacunes parce que nous avons besoin de quelque chose pour nous guider, et se fier à certaines de ces mesures de données non confirmées a été problématique pour les investisseurs ».

  
La Bourse de New York a clôturé jeudi sans grand changement, après l'annonce d'inscriptions au chômage moins élevées que prévu aux Etats-Unis. L'indice Dow Jones a cédé 0,1%, à 47.850,94 points, tandis que le S&P 500 a progressé de 0,1%, à 6.857,12 points. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a fini en hausse de 0,2%, à 23.505,14 points.
  

En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé en repli de 1,1% vendredi. L'indice Shanghai Composite gagnait 0,7% en fin de séance, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong s'adjugeait 0,5%.
  

Les experts de Warburg Bank estiment que les marchés obligataires seront probablement beaucoup moins influencés par les décisions des banques centrales ou la politique tarifaire en 2026. La politique commerciale des Etats-Unis a perdu une grande partie de sa capacité d'entraînement en raison de nombreuses renégociations et dispositions transitoires. Dans le même temps, la Banque centrale européenne (BCE) profite du fait que le taux d'inflation est désormais proche de son objectif de 2%. Warburg s'attend à ce que les prix à la consommation se stabilisent également à ce niveau en 2026. "En conséquence, nous n'anticipons aucune nouvelle mesure de relance monétaire dans la zone euro", a-t-il ajouté.
Vers 7h40, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans était stable, à 4,10%. Le taux du titre à deux ans était également quasiment inchangé, à 3,53%.
  

La Commonwealth Bank of Australia annonce que la volatilité implicite des devises mondiales a fortement augmenté lors de l'escalade des droits de douane du "Liberation Day" en avril, pesant sur le dollar américain et les devises sensibles au risque. La volatilité implicite des devises a depuis reculé, reflétant une stabilisation des conditions macroéconomiques et géopolitiques.

Cependant, pour la Commonwealth Bank of Australia, des chocs géopolitiques inattendus ou une forte correction des actions liées à l'intelligence artificielle (IA) pourraient raviver la volatilité.

Vers 7h40, l'euro grapillait 0,1% à 1,1661 dollar. Le billet vert perdait 0,4% face à la devise japonaise, à 154,55 yens.
  

Le contrat de janvier sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 0,2%, à 59,53 dollars le baril. Vers 7h40, le contrat de février sur le Brent de mer du Nord coté à Londres perdait 0,1%, à 63,18 dollars le baril.