Au début d'une semaine écourtée sur les marchés en raison de la fête de Noël, les Bourses européennes devraient ouvrir en légère baisse lundi.
  

Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 0,3%, selon les données du courtier IG.

Du côté des actualités politiques, un conseil des ministres se tiendra lundi soir afin d'adopter une loi spéciale prolongeant temporairement le budget actuel de l'Etat, selon Franceinfo. La commission mixte paritaire qui s'était réunie vendredi n'a en effet pas trouvé d'accord sur le projet de loi de finances 2026, qui ne pourra donc pas être adopté avant la fin de l'année. La loi spéciale devra être examinée par l'Assemblée nationale et le Sénat.

Le Premier ministre, Sébastien Lecornu, a de son côté annoncé qu'il rencontrerait dans la journée de lundi les principaux responsables politiques afin de trouver des solutions permettant l'adoption d'un budget.
  

Emmanuel Macron a donné son feu vert dimanche à la construction du porte-avions qui remplacera le Charles-de-Gaulle d'ici à 2038. Le président de la République a fait cette annonce au cours d'un déplacement sur une base militaire française à Abou Dhabi.
 
 

Ce matin, alors que les cours du pétrole montent sous l'effet des tensions entre les Etats-Unis et le Venezuela, les contrats à terme sur les indices européens s’inscrivent dans l’ensemble en recul.

Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort cédait 0,1%, tandis que celui sur le FTSE 100 à Londres était quasi stable.  

La Bourse de New York a clôturé en hausse vendredi, soutenue par le rebond des valeurs technologiques principalement liées à l'intelligence artificielle (IA).

L'indice Dow Jones a terminé sur un gain de 0,4%, à 48.134,89 points, freiné par le plongeon de Nike (-10,5%) après les prévisions décevantes de l'équipementier sportif. Le S&P 500 a pris 0,9%, à 6.834,50 points, et le Nasdaq Composite a avancé de 1,3%, à 23.307,62 points.

Au sein du compartiment technologique, Oracle (+6,6%) a profité des informations du Wall Street Journal selon lesquelles le groupe de logiciels et d'informatique dématérialisée (cloud) détiendra une participation de 15% dans la coentreprise que créera le réseau social TikTok aux Etats-Unis.

La présidente de la Réserve fédérale (Fed) de Cleveland, Beth Hammack, a déclaré qu'elle ne jugeait pas nécessaire de modifier les taux d'intérêt dans les mois qui viennent, alors que la banque centrale américaine les a réduits au cours de ses trois dernières réunions. « Mon scénario de base est que nous pouvons maintenir le statu quo pendant un certain temps, jusqu'à ce que nous sachions plus précisément soit que l'inflation revient vers l'objectif, soit que la situation de l'emploi se dégrade de manière plus prononcée » a-t-il fait savoir jeudi lors d’un entretien.
Beth Hammack n'était pas un membre votant du comité de politique monétaire de la Fed cette année, mais elle le sera l'année prochaine.  
En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo progressait de 1,8% lundi en fin de séance. L'indice Shanghai Composite gagnait 0,8%, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong était stable.

Le taux du titre à deux ans montait de 0,8 point de base, à 3,50%. Vers 7h40, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans gagnait 2,7 points de base, à 4,17%.
  

Le billet vert perdait 0,2% face à la devise japonaise, à 157,34 yens. Vers 7h40, l'euro était stable, à 1,1716 dollar.
  

Ce matin, les cours du pétrole progressent, dans un contexte de tensions croissantes entre les Etats-Unis et le Venezuela, qui pourraient entraîner des perturbations de l'approvisionnement.

Vers 7h40, le contrat de février sur le Brent de mer du Nord coté à Londres gagnait 59 cents, soit 1%, à 61,06 dollars le baril. Le contrat de février sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex montait de 57 cents, soit 1%, à 57,09 dollars le baril.

Selon la secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, les Etats-Unis ont arraisonné samedi un pétrolier battant pavillon panaméen qui était amarré au Venezuela. Il s'agit de la deuxième opération de ce type menée par les Etats-Unis au cours des dernières semaines, alors que Washington accentue la pression sur le gouvernement du président Nicolas Maduro.

Mardi dernier, le président américain, Donald Trump, a annoncé qu'il ordonnait un "blocus total et complet" contre les pétroliers entrant ou sortant du Venezuela qui sont sous le coup de sanctions américaines.