Avant la parution d'une série d'indicateurs aux Etats-Unis dans la journée, les Bourses européennes devraient ouvrir près de l'équilibre mardi.
  

Le groupe de blanchisserie industrielle Elis a annoncé l'acquisition de la société Adrett, spécialiste de la location-entretien de linge plat pour le secteur de l'hôtellerie-restauration. Située à Schuby, dans le nord de l'Allemagne, la société emploie environ 140 personnes et devrait réaliser un chiffre d'affaires d'environ 12 millions d'euros en 2025.

Mardi, le groupe pharmaceutique Sanofi a annoncé que son anticorps monoclonal Dupixent avait reçu une autorisation de mise sur le marché au Japon pour le traitement de l'asthme bronchique chez les enfants âgés de 6 à 11 ans.

Alstom a annoncé lundi avoir décroché un contrat d'une valeur de 393 millions d'euros (460,2 millions de dollars) auprès de l'opérateur ferroviaire grec Hellenic Train pour la fourniture de 23 trains.
  

Technip Energies a annoncé avoir reçu une première commande dans le cadre du projet Commonwealth LNG en Louisiane. D'un montant compris entre 250 millions et 500 millions d'euros, cette commande porte sur l'achat d'équipements à long délai de livraison, a indiqué le groupe dans un communiqué.
    

Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait moins de 0,1%, selon les données du courtier IG.

Ce matin, au lendemain d’une clôture dans le rouge des Bourses du Vieux Continent alors que les incertitudes géopolitiques et budgétaires pèsent sur le moral des investisseurs, les contrats à terme sur les indices européens évoluent peu.    

Vers 7h40, le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort était stable, tandis que celui sur le FTSE 100 à Londres perdait 0,1%, selon les données du courtier IG.

L'indice Dow Jones a clôturé en hausse de 0,5%, à 48.362,68 points, tandis que le S&P 500 a pris 0,6%, à 6.878,49 points. Pour sa part, le Nasdaq Composite s'est adjugé 0,5%, à 23.428,83 points, alors que le secteur de l'IA reste très entouré. La première capitalisation boursière américaine, Nvidia (+1,5%), a repris de la hauteur après que l'agence Reuters, citant des sources proches du dossier, a rapporté que le fabricant de puces pourrait commencer à livrer ses processeurs H200 à la Chine dès la mi-février et augmenter sa production pour ces composants dans la deuxième partie de l'année. De son côté, Alphabet (+0,9%) a annoncé le rachat pour 4,75 milliards de dollars du spécialiste des centres de données Intersect.

Les cours de l'or ont atteint un nouveau record lundi, alors que les risques géopolitiques renforcent l'attrait du métal précieux en tant que valeur refuge.  
Les perspectives d'un cessez-le-feu en Europe de l'Est semblent de plus en plus lointaines malgré les efforts diplomatiques, souligne Frank Walbaum, de Naga. Les tensions au Moyen-Orient sont élevées, celles entre la Chine et le Japon ne sont pas résolues, tandis que les frictions entre les Etats-Unis et le Venezuela se sont intensifiées, ajoute l'analyste de marché.  
Mardi, les investisseurs examineront la première estimation du PIB des Etats-Unis pour le troisième trimestre, dont la publication, initialement prévue le 30 octobre, a été reportée pour cause de fermeture partielle des administrations fédérales ("shutdown"). Les économistes interrogés par le Wall Street Journal s'attendent à une hausse du PIB de 3,2% en termes annualisés, après une progression de 3,8% au deuxième trimestre.  

En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo était stable mardi en fin de séance. L'indice Shanghai Composite cédait 0,1%, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong abandonnait 0,2%.
  

Le taux du titre à deux ans montait de 0,5 point de base, à 3,51%. Vers 7h40, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans perdait 1 point de base, à 4,15%.
  

Le billet vert perdait 0,6% face à la devise japonaise, à 156,08 yens. Vers 7h40, l'euro gagnait 0,1%, à 1,1772 dollar.
  

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole baissent, probablement en raison d’une correction technique après la progression des contrats à terme sur le WTI et le Brent lundi.  

Cependant, la baisse des prix des contrats à terme sur le pétrole pourrait être limitée compte tenu des tensions persistantes entre les Etats-Unis et le Venezuela.

Selon Axel Rudolph, d'IG, il existe des inquiétudes au sujet de l’offre. A en croire l'analyste technique en chef, « la marine américaine continue d’intercepter des pétroliers vénézuéliens afin d'assécher les revenus du gouvernement du pays ».

Vers 7h40, le contrat de février sur le Brent de mer du Nord coté à Londres perdait 19 cents, soit 0,3%, à 61,88 dollars le baril. Le contrat de février sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 21 cents, soit 0,4%, à 57,80 dollars le baril.