Pour la dernière séance de l'année, les Bourses européennes devraient ouvrir en recul mercredi, tandis que les investisseurs restent attentifs à la situation géopolitique, en particulier à la guerre en Ukraine et aux tensions autour de Taiwan.
  

Aucun indicateur macroéconomique ne doit être publié mercredi. L'agenda des entreprises est vide également. 

La Bourse de Paris fermera à 14h mercredi, à la veille du jour férié du 1er janvier. Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 0,4%, selon les données du courtier IG.

 
  
Ce matin, les contrats à terme sur les indices européens s'inscrivent en repli. Les investisseurs examinent des indicateurs d'activité en Chine, avant la parution dans la journée de statistiques sur le marché du travail outre-Atlantique.  

Vers 7h40, le contrat à terme sur le FTSE 100 à Londres cédait 0,2%, selon les données du courtier IG. La Bourse de Francfort est fermée mercredi, tandis que celle de Londres fermera à 13h30.

La Bourse de New York a clôturé en légère baisse mardi, alors que le compte rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale (Fed) a confirmé les réticences de plusieurs banquiers centraux à poursuivre la baisse des taux d'intérêt.

L'indice Dow Jones a reculé de 0,2%, à 48.367,06 points, et le S&P 500 a cédé 0,1%, à 6.896,24 points. Le Nasdaq Composite a perdu 0,2%, à 23.419,08 points.

Les membres de la Fed restent divisés sur l'évolution de la politique monétaire, mais plusieurs d'entre eux ont estimé que les taux directeurs devraient être maintenus à leur niveau actuel "pendant un certain temps", selon les "minutes" de la réunion de ce mois-ci, publiées mardi soir.

Depuis la réunion de décembre, plusieurs indicateurs ont fait état d'une consommation des ménages toujours dynamique outre-Atlantique. Une économie globalement bien orientée pourrait limiter le besoin de nouvelles réductions des taux malgré le ralentissement du marché du travail.  
Mardi, l'indice Redbook des ventes au détail a confirmé cette tendance, avec une hausse des dépenses de 6,7% sur un an pour les quatre premières semaines de décembre.  
En Asie, l'indice Shanghai Composite gagnait 0,1% en fin de séance, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong abandonnait 0,9%. La Bourse de Tokyo est fermée mercredi.  
Selon les indices PMI officiels et du secteur privé publiés mercredi, l’activité manufacturière en Chine a renoué avec la croissance.  
L'indice officiel des directeurs des achats (PMI) du secteur manufacturier a atteint 50,1 en décembre, contre 49,2 en novembre. Il a ainsi dépassé la prévision de 49,4 des économistes interrogés par le Wall Street Journal, après huit mois consécutifs sous le seuil des 50 points qui sépare expansion et contraction de l'activité.  
Parallèlement, l'indice PMI non manufacturier de la Chine, qui couvre à la fois l'activité des services et de la construction, s'est amélioré à 50,2 en décembre, contre 49,5 en novembre, selon le Bureau national des statistiques.  
L'indice PMI manufacturier pour la Chine de RatingDog, compilé par S&P Global, s'est établi à 50,1 en décembre, contre 49,9 en novembre, soutenu par des volumes plus élevés de nouvelles commandes malgré une légère baisse des nouvelles ventes à l'export.  

Le billet vert gagnait 0,1% face à la devise japonaise, à 156,59 yens. Vers 7h40, l'euro baissait de 0,1%, à 1,1739 dollar.
  

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole reculent légèrement. Vers 7h40, le contrat de mars sur le Brent de mer du Nord coté à Londres perdait 7 cents, soit 0,1%, à 61,26 dollars le baril. Le contrat de février sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 8 cents, soit 0,1%, à 57,87 dollars le baril. 

Samer Hasn, analyste de marché à XS.com indique que l’instabilité géopolitique au Moyen-Orient et la guerre en Ukraine devraient normalement maintenir une prime de risque sur les prix du pétrole brut, mais les craintes d'une offre excédentaire pourraient limiter la progression du marché à court terme.

Pour Samer Hasn, l’Agence internationale de l'énergie prévoit que l'offre dépassera la demande de 3,85 millions de barils par jour en 2026.