Avant une nouvelle série de résultats, les Bourses européennes sont attendues près de l'équilibre. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.153,02 points (+0,05%), le CAC 40 à 7.050,48 points (+0,26%), le DAX 40 à 15.093,11 points (-0,07%), le FTSE 100 à 7.757,36 points (-0,35%), le SMI  à 11.406,29 points (0,00%), l’AEX à 746,40 points (-0,20%), le BEL 20 à 3.882,65 points (-0,18%), l’IBEX 35 à 8.967,10 points (+0,26%), le DJIA à 33.733,96 points (+0,31%), le Nasdaq à 11.334,27 points (-0,27%), le S&P 500 à 4.016,95 points (-0,07%), et le Nikkei 225 à 27.395,01 points (+0,35%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD à 1,0895 (+0,06%), l’EUR/JPY à 142,21 (+0,34%), et l’USD/JPY à 130,53 (+0,28%).

Les chiffres d’affaires pour le troisième trimestre de l’exercice de Soitec et Alstom qui s'achèvera fin mars sont publiés aujourd’hui. Le groupe de services informatiques Atos a annoncé hier soir être entré en négociations exclusives avec le canadien Mitel Networks pour lui céder sa branche Unify, spécialisée dans les outils de travail à distance et de travail collaboratif. De son côté, le spécialiste des équipements de production et distribution d'hydrogène McPhy a annoncé une hausse de son chiffre d'affaires et de son carnet de commandes en 2022. Il prévoit une nouvelle croissance "soutenue" en 2023.

Selon l’Agence de participations de l'Etat (APE), EDF ne serait pas retiré de la Bourse avant la décision de la cour d'appel de Paris sur le recours au fond concernant la décision de conformité de l'Autorité des marchés financiers. Un verdict qui tombera le 2 mai. Du côté de la société d'autoroutes APRR, filiale d'Eiffage, elle a enregistré une hausse de 1,3% de son chiffre d'affaires hors construction au quatrième trimestre 2022 par rapport à la même période de l'exercice précédent.

Tant dis que les investisseurs restent concentrés sur la saison des résultats d'entreprises et les indicateurs économiques, les marchés d'actions européens devraient peu évoluer mercredi à l'ouverture.

Le contrat sur le DAX 40 perdait 24 points, soit 0,2%, et celui sur le FTSE 100 abandonnait 4 points, soit 0,05%. A en croire les données du courtier IG Markets, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 2,4 points, soit 0,03% vers 7h30.  

Lors d'une conférence téléphonique, la directrice financière du groupe, Amy Hood a déclaré « nous voyons les clients faire preuve de prudence », ce qui s'est traduit par un ralentissement des commandes en décembre. « Nous nous attendons à ce que les tendances observées fin décembre se prolongent » ce trimestre a-t-elle ajouté.

Pour le trimestre en cours, Microsoft vise un chiffre d'affaires d'environ 51 milliards de dollars, en croissance de 3% sur un an mais inférieur au consensus établi par FactSet qui porte sur 52,42 milliards de dollars. En réaction à ces annonces, l’action Microsoft a perdu 1% dans les échanges qui ont suivi la clôture de Wall Street. Les marchés actions américains ont terminé en ordre dispersé mardi avant cette publication. Ils réagissent à une salve de résultats trimestriels et de prévisions d’entreprises mitigés ainsi qu'à l'annonce d'une nouvelle contraction des deux principaux pans de l'économie américaine en janvier.

Le Nasdaq Composite a perdu 0,3%, l'indice élargi S&P 500 a cédé moins de 0,1%, et l’indice Dow Jones (DJIA) a gagné 0,3%. Alors que de nombreuses actions ont été brièvement suspendues de cotation à la suite d'un "problème technique" sur lequel a dit enquêter le New York Stock Exchange (NYSE), la séance avait débuté dans une certaine confusion. Juste après la cloche d'ouverture et n'a été résolu qu'après une demi-heure de cotation, le problème a entraîné une forte volatilité de nombreuses actions, telles que Nike, AT&T, Verizon ou Exxon Mobil.

D’ailleurs, l’opérateur a indiqué en fin de soirée que certaines des transactions ayant eu lieu en début de séance seraient déclarées "nulles et non avenues". Les principaux indices asiatiques progressent dans l'ensemble ce matin, alors que plusieurs Bourses sont fermées pour le Nouvel an lunaire. L'indice Nikkei a clôturé en hausse de 0,4% à Tokyo.

Les rendements obligataires du Trésor américain ont reculé mardi. Ils ont mis fin à trois séances de hausse. Au cours des dernières semaines, les rendements ont fluctué dans une fourchette étroite, les investisseurs essayant de déterminer jusqu'où la Fed peut encore resserrer sa politique monétaire. Pour Ian Shepherdson, chef économiste de Pantheon Macroeconomics, « aucun ».explicitement qu'il prévoyait une pause après la réunion de février. Mais les marchés intègrent désormais une hausse de taux de 20 points de base en mars ; 20% des investisseurs choisissent donc d'ignorer les propos des banquiers centraux.

A en croire Daniel Berkowitz, de Prudent Management, « la Fed doit encore effectuer un pivot et [qu'] un objectif de taux supérieur à 5% au premier semestre 2023 reste probable ».

Ce matin, l’euro progresse face au dollar, évoluant au-delà du seuil de 1,09 dollar, déjà franchi en début de semaine. La monnaie unique se négociait à 1,0905 dollar, en hausse de 0,2%, vers 7h30.

Ivan Asensio, de Silicon Valley Bank indique que les marchés des changes adoptent une attitude attentiste. Or, la Fed entre en période de silence ("blackout period") avant la prochaine réunion du comité de politique monétaire, prévue les 31 janvier et 1er février prochains. Pour lui, « cette semaine, ce sont plutôt les publications de résultats qui primeront" et celles-ci seront passées au crible pour y déceler des indices sur une éventuelle récession ».

Toujours soutenus par les anticipations de rebond de la demande en Chine, les contrats à terme sur le pétrole brut progressent ce matin. L'embargo de l'Union européenne sur les importations de produits pétroliers raffinés russes entrera en vigueur le 5 février ainsi que le plafonnement des prix des produits pétroliers russes. Selon Stephen Innes, associé chez SPI Asset Management, « la question est de savoir si ces mesures réduisent déjà ou réduiront davantage encore la production de pétrole russe ».

Le contrat de mars sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex avançait de 22 cents, à 80,35 dollars le baril, tandis que celui de même échéance sur le Brent de mer du Nord gagnait 34 cents, à 86,48 dollars le baril.