Après la fermeture d'une mine d'uranium gérée par la société française Orano, il est constaté que la ville, d'Arlit, dans le nord du Niger s’enfonce dans 20 millions de tonnes de déchets radioactifs.

Les personnes vivant dans la ville d’Arlit région sont exposées à des niveaux de rayonnement supérieurs aux limites recommandées par les experts de la santé. A noter que le pays est le cinquième producteur mondial d'uranium. La société nucléaire française autrefois Areva et maintenant Orano a commencé à exploiter les réserves d'uranium du pays dans les années 1970.  Quarante-sept ans plus tard, en mars 2021, les mines de Cominak près de la ville septentrionale d'Arlit ont fermé. La société a fourni à l’Union européenne près de 25 % de ses approvisionnements en uranium, ce qui a permis de produire de l'électricité pour des millions de foyers.

Après sa fermeture, il a laissé la population locale vivre avec 20 millions de tonnes de boue radioactive sur le site de la mine a en croire l’information rendue publique par la Commission indépendante de recherche et d'information sur la radioactivité (CRIIRAD) basée en France. Selon le scientifique de la CRIIRAD, Bruno Chareyron, « les déchets produisent un gaz radioactif appelé « radon ». Le vent fort du désert répand une poussière radioactive qui est ensuite inhalée par la population environnante ».  Le sol et les eaux souterraines ont également été contaminés.