Le marché du cacao reste mouvementé depuis le début de 2023, la tendance étant à la volatilité entre les incertitudes liées à l’offre, la demande et à l’évolution de l’économie mondiale.

Le prix de la tonne de fèves a touché 2 155 livres, soit son plus haut depuis 2016, le vendredi 17 février dernier à Londres, alors qu’il s’est établi à 2 798 $ à New York, un niveau plus observé depuis février 2022. Ces pics au niveau des différentes places de trading de la matière première traduisent les préoccupations du marché à propos d’une possible perturbation de l’offre en provenance de la Côte d’Ivoire et du Ghana qui fournissent 60 % du cacao mondial. Jack Scoville, analyste chez Price Futures Group souligne dans sa note journalière sur le marché que les conditions météorologiques « chaudes et sèches » qui sévissent actuellement en Côte d’Ivoire, pourraient réduire les perspectives de récolte durant la saison intermédiaire devant débuter en avril prochain.

La récolte cacaoyère pourrait être affectée par les maladies qui touchent les arbres au Ghana. En plus d’un contexte où en Côte d’Ivoire, les exportateurs locaux craignent un défaut sur leurs contrats du fait d’un manque de près de 150 000 tonnes de cacao.