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08/03/2023
Source : ORISHAS FINANCE
Catégories: Information générale

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Pour crainte d’un resserrement monétaire musclé aux Etats-Unis, les Bourses européennes devraient ouvrir en baisse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.278,96 points (-0,81%), le CAC 40 à 7.339,27 points (-0,46%), le DAX 40 à 15.559,53 points (-0,60%), le FTSE 100 à 7.919,48 points (-0,13%), le SMI à 11.064,08 points (-0,75%), l’AEX à 751,52 points (-1,09%), le BEL 20 à 3.852,26 points (-0,76%), l’IBEX 35 à 9.411,10 points (-1,05%), le DJIA à 32.856,46 points (-1,72%), le Nasdaq à 11.530,33 points (-1,25%), le S&P 500 à 3.986,37 points (-1,53%), et le Nikkei 225 à 28.445,81 points (-0,46%).

 

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0534 (-0,14%), l’EUR/JPY à 145,11 (+0,30%), et l’USD/JPY à 137,76 (+0,45%).

 

 

Les résultats de l’exercice 2022 de Vivendi, Thales, bioMérieux, Euroapi, Elis, Eurazeo et SES-Imagotag seront présentés ce jour. Après avoir accusé de nouvelles pertes en 2022, le spécialiste des équipements de production et distribution d'hydrogène McPhy a annoncé mardi soir tabler sur une croissance soutenue de son chiffre d'affaires en 2023. Par ailleurs, Casino a annoncé qu'il envisageait de réduire de nouveau sa participation dans l'enseigne brésilienne de cash & carry Assai pour accélérer son désendettement. Selon le distributeur, le groupe a « engagé l'étude d'un nouveau projet de cession d'une partie de sa participation dans Assaí pour un montant d'environ 600 millions de dollars ». Pour lui, ce montant pourrait être revu en hausse en fonction des conditions de marché. Le groupe européen d'aéronautique et de défense Airbus a livré 46 avions et reçu 99 commandes brutes en février. De janvier à février, il a livré un total de 66 avions.

 

 

Dans le sillage du repli de Wall Street, les marchés d'actions européens devraient poursuivre leur baisse mercredi. Les investisseurs sont préoccupés par les dernières déclarations du président de la Réserve fédérale (Fed) qui ouvrent la voie à un nouveau resserrement de la politique monétaire américaine.
 

Le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 17 points, soit 0,2% vers 7h25. Selon les données du  et celui sur le courtier IG, celui sur le FTSE 100 reculait de 17 points, soit 0,2%, le contrat sur le FTSE 100 reculait de 17 points, soit 0,2%. 

 

Alors que Jerome Powell a déclaré que les dernières statistiques économiques s'étaient révélé "plus robustes que prévu" et que le taux terminal auquel souhaitait parvenir la Fed serait "supérieur aux précédentes estimations", Wall Street a terminé dans le rouge mardi, pénalisée par la remontée des taux à court terme. « Si l'ensemble des données indiquent qu'un resserrement plus marqué est nécessaire, nous serons prêts à accentuer l'ampleur des hausses de taux lors des prochaines réunions de la Fed » a ajouté le responsable à l’occasion d’une audition devant la commission bancaire du Sénat américain.

 

L'indice élargi S&P 500 a perdu 1,5%, l’indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en repli de 1,7%, et le Nasdaq Composite a cédé 1,3%. Selon CMC Markets, les propos de Jerome Powell ont amené les marchés à intégrer la possibilité d'une hausse des taux de 50 points de base à l'issue de la réunion du 22 mars, à comparer à la hausse de 25 points de base annoncée en février. La probabilité d'une hausse de 50 points de base du taux des fonds fédéraux en mars est désormais évaluée à 73,5%, contre 24% voilà une semaine selon l'outil FedWatch de CME Group. Celle d'un relèvement de 25 points de base a pour sa part chuté de 76% à 26,5%.
 

 

La nouvelle estimation du produit intérieur brut de la zone euro  sera également suivie par les investisseurs au quatrième trimestre, le rapport ADP sur l'emploi dans le secteur privé aux Etats-Unis en février et le Livre Beige de la Fed, un document préparatoire à la prochaine réunion de la banque centrale.
 

En Asie, les marchés évoluent en ordre dispersé mercredi. Le Hang Seng abandonnait 2,6% en fin de séance à Hong Kong, l’indice Shanghai Composite perdait 0,5% et l’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé en hausse de 0,5%.  

 

 

Après que Jerome Powell a laissé la porte ouverte à des hausses de taux marquées, les rendements des obligations du Trésor américain poursuivent leur ascension ce matin et se rapprochent de la barre de 4%. Le rendement du bon du Trésor à dix ans, le titre de référence du marché, s'établissait à 3,993% à 7h25, contre 3,970% mardi soir. Selon JPMorgan Chase, « la vigueur des indicateurs économiques de janvier semble avoir fait peur au président de la Fed ». Pour la banque, « alors qu'avant cette série de données, le projet était de relever les taux de 25 points de base jusqu'à l'apparition de nouvelles preuves de désinflation, le président Powell a indiqué [mardi] qu'il était prêt à abandonner ce scénario si une partie de la vigueur constatée en janvier ne s'inversait pas en février ».
 

 

 

Alors que les investisseurs redoutent un resserrement musclé de la politique monétaire de la Fed en mars, le dollar gagne du terrain ce matin, notamment face à l’euro et au yen. RBC Capital Markets estime que le président de la banque centrale américaine a semé le trouble sur les marchés en évoquant la possibilité d'accélérer le rythme des hausses de taux, après une série de statistiques économiques supérieures aux attentes.

 

Ce mercredi, les contrats à terme sur le pétrole brut évoluent peu. Les opérateurs toujours inquiets pour l'offre. Selon ANZ, l’offre pourrait diminuer, le département américain de l'Energie ayant revu à la baisse ses prévisions de production de brut pour 2023 et 2024, en invoquant une hausse des coûts. A l’en croire, les propos restrictifs du président de la Fed ont cependant engendré des inquiétudes concernant un possible affaiblissement de la demande aux Etats-Unis et ont contrebalancé l'optimisme lié à l'amélioration de la demande en Chine.

 

Selon Swissquote Bank, « une offre mondiale tendue, la guerre, les sanctions contre le pétrole russe et l'augmentation de la demande en Chine et dans le monde font pencher la balance en faveur d'une hausse des cours du pétrole à moyen terme ». Pour la banque, « une hausse des prix de l'énergie implique une accélération de l'inflation, et une inflation plus élevée est synonyme de resserrement monétaire, ce qui, en retour, augmente le risque d'une récession mondiale et pourrait peser sur les cours du brut ».

 

Tandis que le contrat d'avril sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 8 cents, à 77,50 dollars le baril, le contrat de mai sur le Brent de mer du Nord gagnait 5 cents, à 83,34 dollars le baril, vers 7h20.


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