En Europe, les Bourses sont attendues en légère baisse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.288,45 points (+0,22%), le CAC 40 à 7.324,76 points (-0,20%), le DAX 40 à 15.631,87 points (+0,46%), le FTSE 100 à 7.929,92 points (+0,13%), le SMI à 11.025,26 points (-0,35%), l’AEX à 753,35 points (+0,24%), le BEL 20 à 3.849,32 points (-0,08%), l’IBEX 35 à 9.466,10 points (+0,58%), le DJIA à 32.798,40 points (-0,18%), le Nasdaq à 11.576,00 points (+0,40%), le S&P 500 à 3.992,01 points (+0,14%) et le Nikkei 225 à 28.623,15 points (+0,63%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0551 (+0,07%), l’EUR/JPY à 144,50 (-0,23%) et l’USD/JPY à 135,96 (-0,29%).

Getlink présente ses chiffres du trafic en février, tandis que JCDecaux et Dassault Aviation publient jeudi leurs résultats annuels. Vivendi a publié une perte nette de 1,01 milliard d'euros au titre de l'exercice 2022 hier soir, conséquence de la réévaluation de sa participation dans Telecom Italia et de sa déconsolidation.

Par ailleurs, les pertes accusées par l’opérateur télécoms italien ont plombé le bénéfice net ajusté de Vivendi, qui s'est établi à 343 millions d'euros l'an dernier, contre 613 millions d'euros en 2021. Vivendi a annoncé qu’il comptait faire prochainement de nouvelles propositions à la Commission européenne afin d’obtenir le feu vert de l'autorité de la concurrence à son projet de rachat de Lagardère. « Nous poursuivons un dialogue constructif avec la Commission européenne dans la perspective de l'approbation de notre projet de rapprochement avec Lagardère dans les prochains mois » a annoncé Vivendi dans un communiqué. Le spécialiste des étiquettes électroniques SES-imagotag pense tabler sur la « poursuite d'une amélioration substantielle de sa rentabilité cette année » après publication des résultats en très forte progression au titre de 2022. Du côté macroéconomique, la Banque de France anticipe une croissance du produit intérieur brut de 0,1% au premier trimestre. Elle prévoit de relever prochainement sa prévision de croissance pour 2023, actuelle de 0,3%. L'économie française a crû de 2,6% en 2022.

Alors que le Sénat a voté dans la nuit en faveur du report de l'âge de départ à 64 ans, le projet des retraites reste également suivi.

Après que le président de la Réserve fédérale (Fed) américaine, Jerome Powell, a déclaré que les données économiques détermineraient l'ampleur de la prochaine hausse des taux d'intérêt, les marchés d’actions européens devraient ouvrir en légère baisse jeudi.

Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 11 points, soir 0,2%, vers 7h50. Le contrat sur le FTSE 100 reculait de 23 points, soit 0,3%, tandis que celui sur le DAX 40 perdait 23 points, ou 0,1%. 

Devant la commission des services financiers de la Chambre des représentants mercredi, le président de la Fed a déclaré que la prochaine décision sur les taux n’était pas encore arrêtée et qu’elle dépendrait des prochains indicateurs économiques, comme les chiffres de l’emploi et des prix à la consommation. Jerome Powell avait pris acte des statistiques meilleures que prévu la veille, sur les créations d'emplois, parues aux Etats-Unis depuis le relèvement des taux de 25 points de base décidé par la Fed le 1er février. Selon le banquier contral, « les dernières statistiques économiques se sont révélées plus robustes que prévu, laissant penser que le niveau définitif des taux d’intérêt sera supérieur aux précédentes estimations ».

Après avoir été lourdement pénalisée la veille par la perspective d'un durcissement supplémentaire de la politique monétaire, Wall Street a terminé en ordre dispersé mercredi. Le Nasdaq Composite s'est adjugé 0,4%, l’indice élargi S&P 500 a gagné 0,1% et l’indice Dow Jones (DJIA) a fini en baisse de 0,2%.

A en croire l’établissement financier, le message de Jerome Powell indique que les risques pour la prévision de taux terminal de 5,6% de Deutsche Bank sont orientés à la hausse. Aussi, Deutsche Bank informe que Jerome Powell s'est montré moins optimiste que précédemment concernant les perspectives d'un atterrissage en douceur de l'économie, ce qui l'amène à penser que la Fed a modifié son évaluation des risques et intègre désormais une probabilité plus élevée de devoir provoquer une récession pour revenir à l'objectif d'inflation de 2%.
 

Les économistes anticipent sur une hausse de 1,7% des prix à la consommation le mois dernier. En Chine, l’inflation n’avait pas été aussi basse depuis février 2022, date à laquelle elle s’établissait à 0,9%. En Asie, les marchés présentent un tableau contrasté aujourd’hui. En fin de séance, le Hang Seng gagnait 0,1% à Hong Kong. L’indice Shanghai Composite cédait 0,1%, l’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé en hausse de 0,6%.

Après le deuxième jour d'audition du président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, devant le Congrès, qui a conforté les investisseurs dans leurs anticipations en matière de relèvement des taux d'intérêt, les rendements des obligations du Trésor américain ont terminé en hausse hier. A en croire Capital Economics le taux à dix ans pourrait « terminer l'année à un niveau plus élevé que notre prévision actuelle, qui s'élève à 3,25% ».

Aujourd’hui, le dollar recule légèrement face à l’euro, mais les analystes pensent que le billet vert continuera de suivre une tendance haussière à l’avenir. Selon Capital Economics, les éléments favorables au dollar se sont renforcés après les auditions de Jerome Powell devant le Congrès. Pour Capital Economics, qui note que l'indice ICE du dollar a augmenté de près de 4% depuis début février, « le retour d’un ton restrictif au sein du comité de politique monétaire de la Fed est une aubaine pour le billet vert alors que que les différentiels de taux d'intérêt sont redevenus favorables aux Etats-Unis ». « A condition que la Fed reste restrictive et que l'appétit pour le risque se dégrade dans les prochains mois, les risques pour nos prévisions sur le dollar sont dorénavant plutôt orientés à la hausse » estime la société de conseil.

Alors que le marché craint de nouvelles hausses musclées des taux d'intérêt, les contrats à terme sur le pétrole brut évoluent peu aujourd’hui. Selon les analystes ANZ, le département américain de l’Energie a annoncé une baisse des stocks de pétrole brut aux Etats-Unis la semaine dernière, mais cela n’a pas suffi à dissiper les inquiétudes qui concernent les hausses de taux à venir qui pourraient peser sur la demande. Pour eux, cette situation a été accentuée par la publication de données aux Etats-Unis montrant que le marché du travail reste robuste. A en croire Tyler Richey, co-rédacteur en chef de Sevens Report Research, « une éventuelle profonde récession au cours des prochains trimestres constituerait clairement un environnement économique défavorable pour le pétrole et les produits raffinés, car la demande des consommateurs serait sévèrement affectée ».

Tandis que le contrat d'avril sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex progressait de 2 cents, à 76,68 dollars le baril, le contrat de mai sur le Brent de mer du Nord gagnait 3 cents vers 7h40.