En Europe, les Bourses européennes devraient ouvrir en hausse, l’attention étant centrée sur la Fed. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.181,60 points (+1,51%), le CAC 40 à 7.112,91 points (+1,42%), le DAX 40 à 15.195,34 points (+1,75%), le FTSE 100 à 7.536,22 points (+1,79%), le SMI à 10.792,58 points (+1,40%), l’AEX à 736,18 points (+0,98%), le BEL 20 à 3.685,24 points (+1,49%), l’IBEX 35 à 9.049,40 points (+2,45%), le DJIA à 32.560,60 points (+0,98%), le Nasdaq à 11.860,11 points (+1,58%), le S&P 500 à 4.002,87 points (+1,30%), le Nikkei 225 à 27.466,61 points (+1,93%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0776 (+0,05%), l’EUR/JPY à 142,73 (+0,02%), et l’USD/JPY à 132,46 (-0,03%).

Aujourd’hui, la Banque française présente son rapport annuel. Après l'adoption de la réforme des retraites en dépit de la constations sociale, les investisseurs suivront aussi l’interview de Macron prévue à 13h00. Bénéteau qui a rejoint l’indice SBF 120 lundi, publie ses résultats annuels pour ce qui concerne les entreprises.
 

Soutenus par l’apaisement des inquiétudes relatives au secteur bancaire, les marchés d’action européens devraient ouvrir en légère hausse ce jour, tandis que l’attention est centrée sur la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) américaine, attendue à 19h00 (heure de Paris).

Les données de courtier IG mentionnent que le contrat à terme sur le DAX 40 gagnait 47 points, soit 0,3% et celui sur le CAC 40 prenait 19 points, soit 0,3%, Puis, le contrat sur le FTSE 100 progressait de 8 points, soit 0,1%.

A l'issue de sa réunion de deux jours la Fed va probablement relever des taux ce jour suite à l’apaisement des tensions dans le système bancaire. Toutefois, l’évolution rapide de la crise bancaire a brusquement confronté la banque centrale américaine à un dilemme entre stabilité financière et stabilité des prix. Selon les données de CME Group, les contrats à terme sur les fonds fédéraux indiquent aujourd’hui que les investisseurs estiment à 86,4% la probabilité que le pourcentage pour la deuxième fois consécutive.
 

A en croire Thierry Wizman, stratégiste devises et taux chez Macquarie, « il est important de garder à l’esprit que cette crise [bancaire] survient à un moment où le taux de chômage est très bas aux Etats-Unis, et que nous nous référons, au moins de manière rétrospective, à des indicateurs tels que l'indice des prix à la consommation [qui montrent] que l'inflation est encore élevée. C'est pourquoi cette décision appelle probablement une sorte de compromis, à savoir une hausse de taux de 25 points de base plutôt que le statu quo ».

Janet Yellen, qui a déclaré que les régulateurs étaient prêts à adopter toutes les mesures nécessaires pour renforcer le système financier, de nombreux investisseurs continuent néanmoins de penser que la Fed laissera ses taux inchangés mercredi, malgré l’amélioration du sentiment à l’égard des banques régionales et les propos de la secrétaire américaine au Trésor. Les projections de taux des responsables de la Fed pour les mois à venir pourraient avoir un impact considérable sur les marchés.

Selon certains analystes, les banquiers centraux américains, y compris le président de la Fed, Jerome Powell, pourraient être moins préoccupés que les investisseurs par le fait que les hausses de taux représentent une menace sérieuse pour la stabilité financière. Pour eux, si cette divergence est avérée mercredi, les actions pourraient baisser.

Wall Street a terminé en hausse hier, portée par le rebond des valeurs bancaires. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, s'est adjugé 1,6%, l’indice Dow Jones (DJIA) a gagné 1%, et l'indice élargi S&P 500 a pris 1,3%. De leurs côtés, les Bourses asiatiques s'inscrivent dans le vert mercredi. Au lendemain d'un jour férié au Japon, l’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo 'est adjugé 1,9%, l’indice Hang Seng gagnait également 1,9% en fin de séance à Hong Kong et le Shanghai Composite prenait 0,1%.

Hier, les rendements obligataires du Trésor américain ont bondi. Il s’agit de ceux des titres à un et deux ans. Les opérateurs parient que l'apaisement des inquiétudes à l'égard du secteur bancaire permettra à la Réserve fédérale (Fed) d'augmenter ses taux d'intérêt d'un quart de point de pourcentage cette semaine et en mai. Michael Weisz, cofondateur et président de Yieldstreet estime que « la Fed est confrontée à une décision difficile cette semaine ». Pour lui, d’une part « l'inflation est toujours présentée comme l'objectif numéro un, et une nouvelle hausse [des taux] insufflerait un sentiment d'engagement ». D’autres part, « la crainte d'une poursuite de la contagion dans le secteur bancaire est réelle, et une pause apporterait certainement une stabilité bienvenue, même si elle donne lieu à des critiques car il s'agirait d'un virage à 180 [degrés]. Dans l'ensemble, nous nous concentrerons sur les propos [du président de la Fed] Jerome Powell concernant la stratégie à suivre, indépendamment de la décision sur les taux ».

A en croire Michaael Weisz, « bien que des inquiétudes subsistent au sujet du secteur bancaire, les niveaux de capitalisation et l'augmentation des crédits disponibles, grâce au 'Bank Term Funding Program' (BTFP), pourraient s'avérer suffisants pour permettre à la Fed de poursuivre ses hausses de taux ».
 

Avant l'issue de la réunion du comité de politique monétaire de la Fed, l’euro évolue peu ce matin face au dollar. Dans un rapport, les analystes estiment que la Fed devrait relever ses taux de 25 points de base, conformément au consensus du marché, et adopter un discours plus accommodant. Ils surveilleront de près les projections de taux des membres de la Fed afin d'obtenir des indices sur la trajectoire du dollar à l'avenir.
 

Les contrats à terme sur le pétrole se replient ce matin. En raison notamment des grèves dans les raffineries françaises, qui devraient réduire la demande de pétrole en Europe, les prix du pétrole pourraient rester sous pression à court terme selon Commerzbank. Tandis que le contrat de mai sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex se repliait de 65 cents, à 69,05 dollars le baril, le contrat de même échéance sur le Brent de mer du Nord perdait 63 cents, à 74,69 dollars le baril, vers 7h25.