En attendant l'indice IFO en Allemagne, les Bourses européennes devraient ouvrir en hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.130,62 points (-1,82%), le CAC 40 à 7.015,10 points (-1,74%), le DAX 40 à 14.957,23 points (-1,66%), le FTSE 100 à 7.405,45 points (-1,26%), le SMI à 10.634,04 points (-0,79%), l’AEX à 731,81 points (-1,58%), le BEL 20 à 3.626,44 points (-0,86%), l’IBEX 35 à 8.792,50 points (-1,98%), le DJIA à 32.237,53 points (+0,41%), le Nasdaq à 11.823,96 points (+0,31%), le S&P 500 à 3.970,99 points (+0,56%), et le Nikkei 225 à 27.515,10 points (+0,47%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0765 (+0,03%), l’EUR/JPY à 140,59 (-0,05%), l’USD/JPY à 130,61 (-0,08%).

Alors que les investisseurs restent préoccupés par la stabilité du système financier, le secteur financier restera surveillé lundi. De son côté, Sartorius Stedim Biotech réunit ses actionnaires en assemblée générale. Solvay a annoncé être sorti de sa coentreprise de PVC en Russie, RusVinyl, en cédant sa participation de 50% à son partenaire Sibur vendredi. Sovlay a annoncé dans son communiqué que cette cession a généré un produit de 433 millions d'euros qui sera comptabilisé au premier trimestre en tant que flux de trésorerie des activités d'investissement. Au premier trimestre, le groupe comptabilisera également une moins-value de 174 millions d'euros liée à cette cession, reflétant principalement la matérialisation des écarts de conversion historiques.
 

Dans le sillage de la progression de Wall Street vendredi, les marchés d’actions européens devraient ouvrir en hausse lundi, en dépit d’inquiétudes persistantes concernant la santé du système financier. Par ailleurs, les investisseurs attendent l’indice IFO du climat des affaires en Allemagne, prévu à 10h00.

Les données du courtier IG mentionnent qu’à 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 58 points, soit 0,8%. Le contrat sur le FTSE 100 progressait de 53 points, soit 0,7%, tandis que celui sur le DAX 40 prenait 135 points, soit 0,9%.

Joe Biden, a affirmé vendredi que les banques américaines se portaient "plutôt bien", mais qu'il faudrait du temps pour que la situation "se calme" dans le secteur après la faillite de plusieurs établissements financiers. Le président de la Réserve fédérale (Fed) de Saint-Louis, James Bullard, a assuré pour sa part que les tensions apparues dans le secteur financier pourraient être maîtrisées même si la Fed poursuit son combat contre l'inflation. Le banquier central a annoncé dans un discours prononcé à Saint-Louis vendredi que les indicateurs sont loin d’être au rouge comme ils pouvaient l’être pendant la crise de 2007-2008 ou au début de la crise sanitaire en 2020. Pour lui, la Fed et les autres régulateurs disposaient des outils nécessaires pour contenir les turbulences financières.
 

Wall Street a terminé en hausse vendredi. L’indice élargi S&P 500 a pris 0,6%, l’indice Dow Jones a gagné 0,4%, et le Nasdaq, riche en valeurs technologiques, a avancé de 0,3%. Ce lundi, les Bourses asiatiques évoluent en ordre dispersé. L'indice Hang Seng abandonnait 0,7% en fin de séance à Hong Kong, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a gagné 0,5% et le Shanghai Composite reculait de 0,6%, après l'annonce d'une baisse de 22,9% des bénéfices du secteur industriel en Chine au cours des deux premiers mois de l'année. Selon le Bureau national chinois des statistiques, ce recul est à comparer à une diminution de 4% pour l’ensemble de 2022.

Les rendements obligataires du Trésor américain à deux et dix ans ont reculé vendredi et accusé une baisse sur l'ensemble de la semaine. Les investisseurs sont concentrés sur les signes de tensions dans le secteur financier. RBC Wealth Management indique sue « les récentes tensions dans le secteur bancaire ont mis les marchés en état d'alerte et ont constitué un développement particulièrement malvenu au moment où la Fed tente d'orchestrer un atterrissage en douceur de l'économie américaine ». L'intermédiaire financier dit qu’il pense que la Fed a effectivement fini de relever ses taux et qu'elle devra procéder à deux baisses de taux de 25 points de base cette année, lorsque les risques de récession aux Etats-Unis se matérialiseront. Les taux devraient ainsi finir l'année 2023 à 4,50%, bien en deçà des projections actuelles de la Fed.
 

Ce matin, l’euro progresse légèrement face au dollar. National Australia Bank (NAB) a annoncé que les inquiétudes concernant la stabilité des banques restent une source de volatilité. Pour lui, Deutsche Bank a fait l'objet de pressions vendeuses vendredi alors que les investisseurs recherchent la prochaine victime du tumulte actuel. Le cabinet CapEcon estime pour sa part que « le dollar a passé une grande partie de la semaine en retrait, alors que l’on croyait de plus en plus que les problèmes du secteur bancaire pourraient être en grande partie spécifiques aux Etats-Unis. A l’en croire, « ce scénario, et réactions des cours, ont été de nouveau remis en question [vendredi], les banques européennes ayant subi de nouvelles pressions ».

Il maintient toutefois la prévision selon laquelle le dollar s’appréciera à mesure que l’appétit pour le risque diminuera dans les prochains mois.
 

Ce matin, les cours du pétrole brut s’inscrivent en légère hausse. Fawad Razaqzada, analyste de marché chez City Index et FOREX.com, estime que le marché s’attend à ce que « les principales banques centrales interrompent leurs hausses de taux, mais cela ne veut pas dire pour autant que cela soulagera l'économie ». Il dit avoir déjà constaté certaines des répercussions de la hausse des taux d’intérêt sur le secteur bancaire au cours des deux dernières semaines, mais l'impact total sur l'économie n'est pas encore visible. Pour le moment, poursuit Fawad Razaqzada, « le sentiment général est que l’activité économique mondiale ralentira en raison de la hausse des taux d'intérêt, ce qui devrait nuire à la demande de pétrole ». Tandis que le contrat de mai sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 20 cents, à 69,47 dollars le baril, celui de même échéance sur le Brent de mer du Nord gagnait 19 cents, à 75,18 dollars le baril.