Avant des indicateurs clés, les marchés d'actions européens devraient hésiter à l'ouverture. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.285,42 points (+1,28%), le CAC 40 à 7.263,37 points (+1,06%), le DAX 40 à 15.522,40 points (+1,26%), le FTSE 100 à 7.620,43 points (+0,74%), le SMI à 11.032,21 points (+0,63%), l’AEX à 752,46 points (+0,93%), le BEL 20 à 3.777,44 points (+0,87%), l’IBEX 35 à 9.207,10 points (+1,50%), le DJIA à 32.859,03 points (+0,43%), le Nasdaq à 12.013,47 points (+0,73%), le S&P 500 à 4.050,83 points (+0,57%) et le Nikkei 225 à 28.039,02 points (+0,92%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD à 1,0907 (+0,02%), l’EUR/JPY à 144,81 (+0,06%), et l’USD/JPY à 132,78 (+0,04%).

Le producteur de matériaux de construction Saint-Gobain a signé un accord en vue de céder son activité de transformation de verre Glassolutions en Suisse au groupe allemand Aequita. Mais le montant de la transaction n'a pas été dévoilé. De l’autre côté, le groupe publicitaire Publicis a annoncé jeudi l'acquisition de la société Practia, spécialisée dans les services de transformation digitale des entreprises. Les chiffres provisoires de l'inflation au mois de mars paraîtront à 8h45, tout comme les statistiques sur la consommation des ménages en février pour ce qui concerne l’environnement macroéconomique.
  

Les économistes s’attendent à un taux d'inflation de 5,5% sur un an en mars, contre 6,3% en février. Après une progression de 1,5% en janvier, ces économistes prévoient une hausse de la consommation des ménages de 0,1% en février sur un mois.

Alors que Wall Street a connu une deuxième séance consécutive de hausse jeudi, les contrats à terme sur les indices actions européens laissent présager une ouverture en demi-teinte vendredi, tandis que l'attention se tourne vers de nouvelles statistiques sur l'inflation. Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le DAX 40 prenait 16,5 points, soit 0,1%, celui sur le CAC 40 gagnait 7,8 points, soit 0,1%, vers 7h30 et le FTSE 100 cédait 10,8 point, soit 0,02%.
 

Aujourd’hui, les investisseurs sont attentifs à la publication du produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni pour le quatrième trimestre, et aux chiffres de l'inflation et du chômage dans la zone euro. L'indice d'inflation PCE, accompagné des revenus et dépenses des ménages américains, sera examiné de près aux Etats-Unis. A New York, la Bourse a terminé en hausse jeudi. Elle profite de la dissipation des tensions dans le secteur bancaire. De leurs côté, les investisseurs espèrent la fin prochaine du cycle de relèvement des taux de la Réserve fédérale (Fed).
 

Tandis que les inscriptions au chômage ont augmenté un peu plus que prévu la semaine dernière, la croissance du PIB américain au quatrième trimestre a été revue en légère baisse, à 2,6% en termes annualisées parmi les statistiques publiées jeudi. A en croire la présidente de la Réserve fédérale (Fed) de Boston, la banque centrale devrait resserrer encore un peu sa politique monétaire avant de conserver ses taux inchangés dans le cadre de sa lutte contre l'inflation.

Susan Collins a indiqué lors d'une intervention devant la National Association for Business Economics à Washington que les récentes turbulences dans le secteur bancaire ont fait naître des doutes sur l'évolution de la politique de la Fed, mais l'objectif reste de maîtriser une inflation encore trop élevé. Pour elle, les difficultés observées dans le secteur bancaire pourraient contribuer à réduire l'inflation. Elle estime que dans une telle hypothèse, la Fed pourrait renoncer à certaines hausses de taux dans les prochains mois.

D'après les indicateurs officiels publiés vendredi, l’activité du secteur manufacturier en Chine a enregistré une croissance plus forte que prévu en mars. Les secteurs des services et de la construction ont rebondi plus fortement au lendemain de la pandémie de Covid-19. Selon les données du Bureau national des statistiques, l’indice PMI du secteur manufacturier a reculé à 51,9 en mars, contre 52,6 en février. Toutefois, l’indice est aux anticipations des économistes qui tablaient en moyenne sur un indice à 51,3. L'indice signale malgré cette baisse signale une croissance de l'activité pour le troisième mois consécutif. Le Bureau national des statistiques estime que l’indice PMI non manufacturier, qui couvre l'activité de construction et le secteur des services, a augmenté à 58,2 en mars, à comparer à 56,3 en février.
 

A Tokyo, l'indice Nikkei a progressait de 0,9% et l’indice Shanghai Composite gagnait 0,2% vendredi en fin de séance. Le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong prenait pour sa part 0,6%.
 

Ce matin, les rendements des bons du Trésor américain évoluent peu. La lutte de la Réserve fédérale (Fed) contre l'inflation a été remis au premier plan, avec la publication ce jour de l'indice des prix à la consommation (PCE) pour le mois de février. Jim Reid, stratégiste chez Deutsche Bank a annoncé qu’il « crains que la politique ne soit pas encore assez restrictive pour maîtriser complètement l'inflation de manière intrinsèque, mais qu'elle commence à être trop restrictive pour éviter les problèmes. Il est clair que si le problème est grave, il peut facilement provoquer un choc économique suffisamment important pour faire reculer l'inflation ».
 

Le taux du titre du Trésor américain à 2 ans cédait 2 points de base, à 4,110% tandis que celui du titre à 10 ans était stable, à 3,554%.

Ce matin le billet vert évolue peu face à la devise japonaise tandis que l’euro est stable face au dollar et s'inscrit en légère hausse par rapport au yen. Le dollar devrait encore s'apprécier car les économies développées vont tomber en récession et l'appétit pour le risque va se détériorer Selon Capital Economics. Selon Jonas Goltermann, économiste à Capital Economics, « la Fed en a peut-être fini avec les relèvements de taux, mais au cours des précédents cycles de resserrement monétaire, le dollar a continué de monter une fois que le taux terminal avait été atteint ».

Ce matin, les cours du pétrole reculent légèrement. Selon ANZ, ils devraient suivre l'évolution du marché dans son ensemble, alors que les problèmes liés à l'offre restent au cœur des préoccupations. Pour lui, des producteurs de pétrole dont le norvégien DNO ASA, Gulf Keystone Petroleum et HKN Energy ont commencé à fermer des puits au Kurdistan irakien après avoir perdu l'accès à un oléoduc essentiel. Le contrat de mai sur le Brent de mer du Nord perdait 19 cents, à 79,08 dollars le baril, à 7h15. Et le contrat de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 6 cents, à 74,31 dollars le baril.