Avant les indices PMI des services, les Bourses européennes devraient ouvrir sur une note prudente. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.315,32 points (+0,10%), le CAC 40 à 7.344,96 points (-0,01%), le DAX 40 à 15.603,47 points (+0,14%), le FTSE 100 à 7.634,52 points (-0,50%), le SMI à 11.073,48 points (-0,18%), l’AEX à 758,36 points (-0,01%), le BEL 20 à 3.763,92 points (-0,52%), l’IBEX 35 à 9.183,20 points (+0,28%), le DJIA à 33.402,38 points (-0,59%), le Nasdaq à 12.126,33 points (-0,52%), le S&P 500 à 4.100,60 points (-0,58%), et le Nikkei 225 à 27.811,95 points (-1,68%).

Pour ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD à 1,0957  (0,00%), l’EUR/JPY à 144,23 (-0,04%), et l’USD/JPY à 131,71 (-0,01%).

Les chiffres définitifs de l'indice PMI des services en France en mars, et les données sur la production industrielle en février sont attendus mercredi par les investisseurs. Sodexo a annoncé un projet de scission de son activité Services Avantages et Récompenses, qui gère l'émission de titres de services prépayés et de chèques cadeaux en ce qui concerne le secteur des entreprises. Pour sa part, après une forte amélioration de ses résultats au premier semestre, le groupe de restauration collective a également révisé à la hausse son objectif de croissance interne pour l'exercice 2022-2023.

Avant la publication des indices PMI et ISM des services en zone euro et aux Etats-Unis, les marchés d’actions européens devraient ouvrir sur une note prudente ce jour. Par ailleurs, l’approche d'un week-end prolongé pour Pâques pourrait inciter certains opérateurs à rester à l'écart du marché. Les données du courtier IG estiment que le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 20 points, soit 0,3%, à 7h45, celui sur le FTSE 100 était proche de l'équilibre, puis celui sur le DAX 40 cédait 23 points, soit 0,2%.  
 

Après une année marquée par un resserrement rapide et prononcé de la politique monétaire de nombreuses banques centrales, dont la Banque centrale européenne (BCE) et la Réserve fédérale (Fed) américaine, les investisseurs restent préoccupés par la santé de l’économie mondiale. Dans la nuit de mardi à mercredi, la présidente de la Fed de Cleveland, Loretta Mester, a déclaré que l’inflation restait tenace et trop élevée, et qu’il faudrait peut-être attendre 2025 pour la ramener à l'objectif de 2% fixé par la Fed.

Elle a aussi réaffirmé la détermination de la Fed à lutter contre l’inflation alors que la banque centrale est confrontée aux retombées de l’effondrement de Silicon Valley Bank le mois dernier. Par ailleurs, une nouvelle baisse marquée des taux d’intérêt est annoncée mercredi par la banque centrale de Nouvelle-Zélande, en dépit des signes de ralentissement de l'activité économique dans le pays. A l'issue de sa réunion de politique monétaire, la Banque de réserve de Nouvelle-Zélande (RNBZ) a relevé son taux directeur de 50 points de base, le portant de 4,75% à 5,25%.

Les économistes anticipaient un relèvement de 25 points de base seulement. Rattrapée par les craintes de récession après l'annonce d'une réduction des offres d'emplois et d'un affaiblissement des commandes aux usines aux Etats-Unis, Wall Street a clôturé dans le rouge mardi. Le Nasdaq Composite a fini en baisse de 0,5%. Tandis que les indices Dow Jones (DJIA) et S&P 500 ont cédé 0,6% chacun. Selon le département du Travail, les offres d'emplois aux Etats-Unis sont tombées à 9,9 millions en février, leur plus bas niveau depuis 2021.

  Les indices asiatiques évoluent en ordre dispersé mardi. L'indice Nikkei perdait 1,6% en fin de séance à Tokyo, tandis que le Kospi à Séoul gagnait 0,5%, dans le sillage de Wall Street. Après la hausse de taux annoncée par la RNBZ, l'indice NZX 50 a reculé de 0,3% en Nouvelle Zélande. Les marchés en Chine et à Hong Kong sont fermés ce mercredi.

Hier, les rendements obligataires du Trésor américain ont reculé. Après la publication de données sur les offres d'emploi aux Etats-Unis qui ont ravivé la crainte que la première économie mondiale ne sombre dans la récession, le taux du bon de référence à dix ans est tombé à son plus bas niveau depuis près de sept mois. Selon Jeffrey Roach, économiste en chef chez LPL Financial, « le marché du travail commence à se détendre, le nombre d'offres d'emploi ayant diminué dans la plupart des secteurs.

A mesure que l'économie ralentit, les entreprises devraient réduire le nombre d'ouvertures de postes et les salariés seront moins enclins à démissionner pour trouver de meilleurs horaires de travail et un salaire plus élevé ». Pour lui, « la Fed pourrait envisager de suspendre ses hausses de taux lors de sa prochaine réunion, mais seulement si le prochain rapport sur l'emploi montre des signes de faiblesse importante et si le rapport de mars [sur les prix à la consommation] révèle un ralentissement de l'inflation ».
 

Après la publication de données défavorables sur les commandes au secteur manufacturier et les offres d'emploi aux Etats-Unis, l’euro est stable aujourd’hui face au dollar. En raison d'une amélioration des différentiels de taux d'intérêt, la monnaie unique s’est appréciée récemment. Pour Corpay, « la Banque centrale européenne devrait relever ses taux au moins une fois de plus lors de ses prochaines réunions avant de les laisser inchangés pendant une période prolongée ». A en croire l’intermédiaire financier, « la Réserve fédérale devrait relever une nouvelle fois [ses taux] début mai, avant de les réduire à deux reprises au second semestre ».

Ce matin, en raison de la baisse du dollar, qui a tendance à évoluer en sens inverse du pétrole, les contrats à terme sur le pétrole poursuivent leur hausse. Toutefois, la progression de l’or noir pourrait être limitée par les craintes croissantes de récession aux Etats-Unis. Le pétrole pourrait perdre une grande partie des gains enregistrés en réaction à la baisse de production inattendue annoncée par les membres de l'Opep+, si ces craintes s’enracinent selon Oanda. Le contrat à mai sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex progressait de 39 cents, à 81,10 dollars le baril, tandis que vers7h35, le contrat de juin sur le Brent de mer du Nord gagnait 44 cents, à 85,38 dollars le baril.