Pour leur première séance de la semaine, les Bourses européens sont attendues en hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.309,45 points (+0,26%) (clôture du 6 avril), le CAC 40 à 7.324,75 points (+0,12%) (clôture du 6 avril), le DAX 40 à 15.597,89 points (+0,50%) (clôture du 6 avril), le FTSE 100 à 7.741,56 points (+1,03%) (clôture du 6 avril), le SMI à 11.230,07 points (+1,03%) (clôture du 6 avril), l’AEX à 759,84 points (+0,54%) (clôture du 6 avril), le BEL 20 à 3.807,06 points (+0,99%) (clôture du 6 avril), l’IBEX 35 à 9.312,30 points (+0,62%) (clôture du 6 avril), le DJIA à 33.586,52 points (+0,30%), le Nasdaq à 12.084,36 points (-0,03%), le S&P 500 à 4.109,11 points (+0,10%) et le Nikkei 225 à 27.980,67 points (+1,26%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0884 (+0,21%), l’EUR/JPY à 145,24 (+0,09%), et l’USD/JPY à 133,45 (-0,12%).

Les chiffres du trafic en mars de Getlink seront publiés ce mardi. Dans le nord-est des Etats-Unis, l’équipementier ferroviaire Alstom a annoncé vendredi avoir remporté un contrat d’exploitation et de maintenance auprès de l'Administration des Transports du Maryland. Dans un communiqué, Alstom a indiqué que la durée de base du contrat initial est de cinq ans pour un budget d'environ 367 millions d'euros. Il a aussi précisé que la durée du contrat est toutefois susceptible d'être prolongée à deux reprises, en 2028 et 2033, et son montant pourrait ainsi atteindre 1,2 milliard d'euros environ.

Après un week-end prolongé pour Pâques, les marchés d'actions européens devraient ouvrir en hausse mardi pour leur première séance de la semaine. Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 45 points, soit 0,6%, et celui sur le DAX 40 prenait 91 points, soit 0,6% également. Le contrat sur le FTSE 100 avançait pour sa part de 39 points, soit 0,5% à 7h35.

Aujourd’hui, les investisseurs sont attentifs aux déclarations en provenance de Washington où sont réunis les ministres des Finances et banquiers centraux du monde entier pour les réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. Pour sa part, le FMI va publier ce jour ses nouvelles prévisions économiques mondiales, et son rapport de stabilité financière. Alors que les investisseurs ont réagi aux chiffres de l'emploi en mars aux Etats-Unis, publiés vendredi alors que les marchés des deux côtés de l'Atlantique étaient fermés, Wall Street a globalement terminé dans le vert hier.

Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a cédé 0,03%. Par contre, l’indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en hausse de 0,3% et l'indice élargi S&P 500 a avancé de 0,1%. Les dernières données du département du Travail mentionnent que créations d’emplois ont de nouveau ralenti en mars aux Etats-Unis, mais le taux de chômage a légèrement reculé, envoyant des signaux contradictoires sur la santé du marché du travail. Le département du Travail a annoncé vendredi que les Etats-Unis ont créé 236.000 emplois le mois dernier, contre 326.000 en février et 472.000 en janvier en données révisées.

Après la parution de ces données, la probabilité d'une hausse de 25 points de base du taux des fonds fédéraux a bondi, les dernières sur l'emploi à être publiées avant la prochaine réunion du comité de politique monétaire de la Fed, prévue les 2 et 3 mai. Les investisseurs estimaient lundi les chances d'un tel relèvement à 71,7%, contre 49,2% jeudi dernier selon l'outil FedWatch de CME Group. Lauren Henderson, économiste chez Stifel, Nicolaus & Co estime de son côté que « le rapport sur l’emploi a été robuste et donne le feu vert à la Fed pour continuer à relever ses taux en mai. Pour elle « le marché essaie cependant d’assimiler toujours ce qui se passe dans le secteur bancaire, ce qui pèse sur les anticipations de taux au-delà de mai ».

Pour leur part, les économistes de Deutsche Bank estiment que les données récentes confortent l'hypothèse d'un nouveau relèvement des taux d'intérêt de la Fed. Cette hausse porterait le taux des fonds fédéraux dans une fourchette de 5% à 5,25%. Les principaux indices asiatiques présentent un tableau contrasté mardi. L'indice Shanghai Composite cédait 0,4% et l’indice Nikkei gagnait 1,3% en fin de séance à Tokyo. Le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong prenait 0,2%.

Alors que les investisseurs attendent les chiffres de l'inflation à paraître mercredi aux Etats-Unis, les rendements obligataires du Trésor américain ont progressé lundi. De leurs côtés, les opérateurs s’attendent à ce que l’indice des prix à la consommation de mars affiche une hausse annuelle légèrement supérieure à 5%, contre 6% en février. David Nicholas, directeur général de Nicholas Wealth Management annonce pour sa part que « le véritable choc pour les marchés pourrait venir des rapports suivant sur les prix à la consommation, qui pourraient montrer que l'inflation n'est pas affectée par les difficultés du secteur bancaire ». A l’en croire, le marché sous-estime le temps qu’il faudra pour revenir à l’objectif d’inflation de 2% de la Fed et « des baisses de taux ne font pas partie du scénario de base de la banque centrale. Il faudra donc que l'économie et les marchés subissent des dégâts beaucoup plus importants avant que nous ne nous approchions de ce chiffre ».

Dans un climat prudent sur le marché des changes, le dollar recule mardi face aux autres devises, dont l’euro. Selon IG, les intervenants du marché adoptent une attitude attentiste avant la publication de l'indice des prix à la consommation aux Etats-Unis et des minutes de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la Fed. Le courtier estime que les chiffres de l’inflation entraîneront probablement un ajustement des anticipations de taux et des données supérieures aux attentes soutiendraient le dollar.
 

Alors que les opérateurs évaluent les derniers événements dans le secteur, les contrats à terme sur le pétrole brut s’inscrivent en hausse ce matin. Selon ANZ, l’Opep+ a annoncé des réductions de production, tandis que la compagnie pétrolière saoudienne Aramco fournira à plusieurs pays d'Asie l'intégralité des quantités contractuelles de pétrole prévues pour le mois prochain. A noté que l'Opep+ est un groupe comprenant l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et dix alliés menés par la Russie. A en croire ANZ, les fonds indiciels cotés (ETF) sur le pétrole ont récemment subi leurs plus forts retraits de capitaux depuis 2019, ce qui suggère que le marché reste préoccupé par le ralentissement de la demande. Le contrat de mai sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 64 cents, à 80,38 dollars le baril et celui de juin sur le Brent de mer du Nord gagnait 59 cents, à 84,77 dollars le baril vers 7h25.