Avant de nouveaux résultats d'entreprises, les Bourses européennes devraient hésiter à l'ouverture. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.393,95 points (+0,60%), le CAC 40 à 7.533,63 points (+0,47%), le DAX 40 à 15.882,67 points (+0,59%), le FTSE 100 à 7.909,44 points (+0,38%), le SMI à 11.358,98 points (+0,42%), l’AEX à 763,15 points (+0,61%), le BEL 20 à 3.831,31 points (-0,47%), l’IBEX 35 à 9.421,90 points (+0,46%), le DJIA à 33.976,63 points (-0,03%), le Nasdaq à 12.153,41 points (-0,04%), le S&P 500 à 4.154,87 points (+0,09%), et le Nikkei 225 à 28.577,25 points (-0,28%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0971 (-0,04%), l’EUR/JPY à 147,33 (+0,10%) et l’USD/JPY à 134,32 (+0,15%).

Verallia publie mercredi ses comptes du premier trimestre et OVHcloud présente pour sa part ses résultats semestriels. L'Oréal, FDJ et Covivio dévoilent en ce qui les concerne les chiffres d’affaires pour les trois premiers mois de 2023. Par ailleurs, Airbus et Eiffage réunissent leurs actionnaires en assemblée générale. Le constructeur de véhicules de loisirs Trigano a annoncé hier soir être entré en négociations exclusives pour acquérir le distributeur de campings-cars Abalain. Selon Trigano dans un communiqué, compte tenu du niveau des ventes de Trigano au groupe Abalain, « l’apport de chiffre d'affaires consolidé résultant de cette acquisition serait d'un peu plus de 25 millions d'euros ».   

Le groupe Abalain présent en Bretagne emploie une cinquantaine de personnes et a réalisé un chiffre d'affaires d'environ 30 millions d'euros lors de l'exercice clos fin août 2022. La société d'autoroutes APRR, filiale d'Eiffage, a annoncé pour sa part que son chiffre d'affaires, hors construction, avait augmenté de 6,4% au premier trimestre 2023 par rapport à la même période de l'exercice précédent, à 695,1 millions d'euros. Pour le compte d'un armateur européen, le fabricant de membranes cryogéniques pour le transport du gaz naturel liquéfié Gaztransport et Technigaz (GTT) a remporté une commande auprès du chantier naval chinois China Merchants Heavy Industry-Jiangsu pour la conception des cuves de quatre nouveaux méthaniers. De son côté, le producteur d'énergies renouvelables Voltalia a signé avec la Société financière internationale (IFC), membre du groupe de la Banque mondiale, un mandat pour organiser le financement du projet Dwangwa au Malawi. A en croire Voltalia l'IFC effectuera une "due diligence", ou audit, et étudiera la possibilité de financer le projet dans le cadre de ce mandat.

Alors que les investisseurs attendent une nouvelle salve de résultats trimestriels de part et d'autre de l'Atlantique, ainsi que les chiffres définitifs de l'inflation en zone euro en mars, les marchés actions européens devraient ouvrir près de l'équilibre mercredi. Selon les données du courtier IG, le FTSE 100 progressait de 1,7 point, soit 0,02%, le  contrat à terme sur le CAC 40 perdait 0,6 point, soit 0,01% et celui sur le DAX 40 cédait 5 points, ou 0,03%, à 7h25.

Les résultats trimestriels du fabricant néerlandais d'équipements pour l'industrie des semi-conducteurs ASML, ceux de la banque Morgan Stanley, du constructeur de voitures électriques Tesla et du groupe technologique IBM figurent parmi les principales publications de ce jour. Selon Oanda, « si les résultats continuent d'impressionner les investisseurs, un excès de bonnes choses finira par avoir des effets inflationnistes, ce qui entraînerait probablement un nouveau resserrement monétaire de la Réserve fédérale (Fed) ».

Netflix a gagné 1,75 million d'abonnés depuis le début de l'année et terminé le premier trimestre avec une audience de 235,5 millions comptes payants à travers le monde selon son annonce mardi soir. Par ailleurs, le gérant du streaming audiovisuel a annoncé qu'il mettrait fin en septembre à son activité historique de livraison de DVD à ses abonnés. Le géant du streaming audiovisuel a pris des mesures pour élargir son public, notamment en proposant un abonnement financé en partie par la publicité, après avoir perdu des abonnés pour la première fois en dix ans début 2022. Le groupe a indiqué mardi que de nouvelles procédures de contrôle seraient mises en place dans plusieurs pays d'ici à la fin du mois de juin. Il tente également de limiter le partage des identifiants de connexion et a indiqué mardi que de nouvelles procédures de contrôle seraient mises en place dans plusieurs pays d’ici à la fin du mois de juin.
 

Les nouveaux dirigeants de Netflix indiquent dans une lettre aux actionnaires que pour faire bref, ils commencent bien 2023.Pour sa part, le co-fondateur et co-directeur général, Reed Hastings, a démissionné de ses fonctions en janvier pour devenir président du conseil, laissant la direction général à un duo composé de Greg Peters et Ted Sarandos. Reed Hastings estime que 100 millions de personnes utilisent ses services en passant par le compte d'un tiers. A en croire Netflix, convaincre ces personnes de prendre leur propre abonnement ou amener les abonnés qui communiquent leurs identifiants à payer davantage pour continuer à le faire constituera une source de revenus additionnels importante à l'avenir.

Par ailleurs, le chiffre d'affaires a augmenté de 3,7%, à 8,16 milliards de dollars au premier trimestre. Le résultat net a en revanche diminué à 1,31 milliard de dollars, contre 1,6 milliard de dollars. Au lieu de 25,1% au premier trimestre 2022, la marge opérationnelle s’est dans le même temps replié à 21%, tout en dépassant l'objectif de 20% que s'était fixé Netflix. Les investisseurs surveilleront les chiffres de l'inflation en mars au Royaume-Uni et en zone euro, avant de prendre connaissance du Livre Beige de la Fed, un document préparatoire à la prochaine réunion du comité de politique monétaire, prévue les 2 et 3 mai pour ce qui concerne les indicateurs économiques.

Pour sa part, Wall Street a fait du surplace mardi, peinant à s'orienter entre résultats d'entreprises mitigés, crainte du maintien de taux d'intérêt élevés et incertitudes politiques sur le relèvement du plafond de la dette publique américaine au Congrès. L'indice élargi S&P 500 a progressé de 0,1%, l’indice Dow Jones (DJIA) a perdu 0,03%, et le Nasdaq Composite a perdu 0,04%. L'indice Nikkei perdait 0,3% à Tokyo en fin de séance, les principales places boursières évoluent dans le rouge mercredi et le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong reculait de 0,6%. Parallèlement, l’indice Shanghai Composite cédait 0,2%.

Ce mercredi, les rendements obligataires du Trésor américain progressent. Les opérateurs continuent de tabler sur une hausse des taux d'intérêt de la Fed en mai. Les opérateurs sont de plus en plus convaincus que les signes de ralentissement de l'inflation ainsi que de résilience de l'économie encourageront la Fed à augmenter de nouveau les coûts d'emprunt le mois prochain. Selon l'outil FedWatch de CME Group, les marchés évaluent à 84,6% la probabilité que la Fed relève ses taux d'intérêt de 25 points de base supplémentaires pour les porter dans une fourchette de 5% à 5,25% le 3 mai.  

Dans un contexte de baisse de la volatilité sur les marchés, l’euro accuse un léger repli mercredi face au dollar. Alvin T. Tan, responsable de la stratégie de changes en Asie de RBC Capital Markets a indiqué dans un courriel que la volatilité implicite à un et trois mois des paires dollar/yen, dollar/yuan et euro/dollar est tombée à son plus bas niveau de l'année ou en est proche. Pour le stratégiste, la volatilité des devises recule dans un marché sans direction.

Alors que les opérateurs continuent d'évaluer les perspectives de la demande, les cours du pétrole reculent mercredi. Selon Commerzbank, plus de la moitié de la croissance prévue de la demande devrait provenir de la Chine, où la consommation de pétrole devrait se redresser sensiblement à la suite de l'abandon de la politique "zéro Covid" de Pékin. Selon la banque, un autre facteur de soutien important est le retour à la normale du trafic aérien internationale. Pour l’institution financière, « comme ces deux domaines bénéficient d'effets de rattrapage, ils sont susceptibles, d'être relativement indépendants du développement économique et devraient donc constituer une base solide pour la demande de pétrole ».

Tandis que le contrat de mai sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 23 cents, à 80,63 dollars le baril, celui de juin sur le Brent de mer du Nord perdait 25 cents, à 84,52 dollars le baril.