Face à une nouvelle série de résultats, les Bourses européennes devraient rester hésiter. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.393,57 points (-0,01%), le CAC 40 à 7.549,44 points (+0,21%), le DAX 40 à 15.895,20 points (+0,08%), le FTSE 100 à 7.898,77 points (-0,13%), le SMI à 11.366,22 points (+0,06%), l’AEX à 760,22 points (-0,38%), le BEL 20 à 3.838,40 points (+0,19%), l’IBEX 35 à 9.494,80 points (+0,77%), le DJIA à 33.897,01 points (-0,23%), le Nasdaq à 12.157,23 points (+0,03%), le S&P 500 à 4.154,52 points (-0,01%), et le Nikkei 225 à 28.692,18 points (+0,30%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0962 (+0,05%), l’EUR/JPY à 147,70 (+0,07%), et l’USD/JPY à 134,75 (+0,01%).

Ce jeudi, la saison des publications trimestrielles d’entreprises accélère en France avec les chiffres d'affaires de Renault, Publicis, EssilorLuxottica, Rexel, Edenred, Fnac Darty, Getlink, Interparfums, Ipsos, Gecina, GTT, Carmila et Mercialys.
De son côté, Sartorius Stedim Biotech publie ses résultats du premier trimestre. Et Solutions 30 présente ses comptes pour l'exercice 2022. LVMH, Hermès, Rexel, Covivio et Gecina réunissent leurs actionnaires en assemblée générale. Les investisseurs suivront les chiffres du climat des affaires en avril sur le front macroéconomique, attendu à 8h45.
 

Alors que la saison des publications trimestrielles d'entreprises accélère et que les investisseurs analysent le Livre Beige de la Réserve fédérale (Fed) américaine, les marchés actions européens devraient hésiter jeudi à l'ouverture. Les données du courtier IG mentionnent qu’à 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 1,5 point, soit 0,02%, tandis que celui sur le DAX 40 cédait 18 points, ou 0,1%. Pour sa part, le FTSE 100 reculait de 3,3 points, soit 0,04%.  

La Fed a annoncé mercredi soir dans son Livre Beige que les banques américaines ont accordé moins de crédits aux ménages et aux entreprises ces dernières semaines dans un contexte de stagnation de la croissance. C’est un rapport sur l'économie américaine élaboré en vue de la prochaine réunion de politique monétaire. Alors que les établissements bancaires cherchent à maîtriser leurs liquidités face à des perspectives de croissance plus incertaines, plusieurs antennes régionales de la banque centrale ont observé un durcissement des conditions de crédit dans leur district. A en croire le rapport, l’activité économique s’est tout de même maintenue à un niveau inchangé depuis la mi-mars. Les trois quarts des antennes régionales de l'institution ont constaté une croissance nulle ou faible ces dernières semaines.
 

Selon la Fed, les créations d’emplois ont ralenti alors que les plans sociaux de grande ampleur sont restés limités à une poignée de très grandes entreprises. La hausse des prix se poursuit mais à un rythme inférieur à ceux observés l'année dernière. Wall Street a terminé en ordre dispersé mercredi. Le Nasdaq Composite a grappillé 0,03%, l'indice S&P 500 a fini quasiment inchangé et l’indice Dow Jones (DJIA) a perdu 0,2%. Selon Jeffrey Roach, chef économiste de LPL Financial « le marché du travail devrait ralentir et la croissance caler dans les prochains mois. Le point positif du tableau dépeint par le Livre Beige est que la Fed aura une certaine marge de manSuvre pour abaisser ses taux d'ici à la fin de l'année, l'inflation se rapprochant de son objectif de long terme ».
 

Les principales places boursières asiatiques présentent un tableau contrasté jeudi. L'indice Shanghai Composite cédait 0,4%, le ang Seng de la Bourse de Hong Kong était proche de l'équilibre, tandis que l’indice Nikkei gagnait 0,2% à Tokyo en fin de séance.

Ce jeudi, les rendements obligataires du Trésor américain évoluent peu au lendemain de chiffres de l'inflation au Royaume-Uni qui ont provoqué une forte hausse des taux sur le marché. Pour Jim Vogel, vice-président exécutif de FHN Financial à Memphis, les données sur l'inflation britannique, parues mercredi, ont entraîné un important mouvement de vente des contrats à terme sur les obligations du Trésor américain mercredi, pouvant surprendre compte tenu des statistiques économiques "modestes à faibles" publiées aux Etats-Unis cette semaine.

Pour sa part, BMO Capital Markets estime que le marché a revu à la hausse la probabilité que la Banque d'Angleterre procède à une nouvelle hausse de taux lors de sa prochaine réunion le 11 mai. Les marchés évaluent actuellement à 83,7% la probabilité que la Fed relève encore ses taux d'intérêt de 25 points de base pour les porter dans une fourchette de 5% à 5,25% le 3 mai selon l'outil FedWatch de CME Group. La banque centrale devrait ramener ses taux d'intérêt dans une fourchette comprise entre 4,5% et 4,75%, voire plus bas, d'ici à décembre selon l'évolution des contrats à terme à 30 jours sur les fonds fédéraux.

Ce matin, l’euro évolue peu face au dollar. Selon Danske Bank, l’optimisme entourent l’économie de la zone euro, les anticipations de nouvelles hausses des taux de la BCE et le reflux des prix de l'énergie pourraient continuer de soutenir la monnaie unique, mais temporairement seulement. A en croire l’institution financière, l'euro tombera à 1,03 dollar dans 12 mois, contre 1,0958 jeudi matin, pénalisé par les effets du resserrement monétaire, qui se répercuteront de plus en plus sur l'économie de la zone euro. La banque estime qu’ « en Europe, plusieurs éléments ont contribué à apaiser les craintes d'une crise de l'énergie et la réouverture de la Chine a entraîné un regain d'optimisme au sujet de l'industrie », mais une poursuite d'une forte reprise en zone euro est peu probable.

Dans un contexte d'inquiétudes persistantes au sujet des perspectives de la demande d'énergie, les contrats à terme sur le pétrole poursuivent leur baisse jeudi. Selon les analystes d'ANZ, le Livre Beige de la Fed a amplifié les craintes récentes que le resserrement monétaire affaiblisse la demande de pétrole. Tandis que le contrat de juin sur le Brent de mer du Nord perdait 91 cents, soit 1,1%, à 82,21 dollars le baril, celui de juin sur le Brent de mer du Nord perdait 91 cents, soit 1,1%, à 82,21 dollars le baril.