Avant les premiers résultats de la Tech américaine,  les Bourses européennes sont attendues en baisse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.401,80 points (-0,15%), le CAC 40 à 7.573,86 points (-0,04%), le DAX 40 à 15.863,95 points (-0,11%), le FTSE 100 à 7.912,20 points (-0,02%), le SMI à 11.467,20 points (+0,06%), l’AEX  à 762,49 points (+0,04%), le BEL 20 à 3.832,59 points (+0,16%), l’IBEX 35 à 9.406,40 points (-0,10%), le DJIA à 33.875,40 points (+0,20%), le Nasdaq à 12.037,20 points (-0,29%), le S&P 500 à 4.137,04 points (+0,09%), et le Nikkei 225 à 28.642,00 points (+0,17%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,1054 (+0,05%), l’EUR/JPY à 148,40 (+0,09%), et l’USD/JPY à 134,28 (+0,02%).

Ce mardi, le rythme des publications trimestrielles d'entreprises accélère avec Carrefour, Vinci, Valeo, Teleperformance, les chiffres d'affaires de Kering, M6, Plastic Omnium et Korian. De son côté, Bic présente ses résultats du premier trimestre. Par ailleurs, M6 et Verallia réunissent leurs actionnaires en assemblée générale. Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau a adressé lundi sa lettre annuelle au président de la République et consacrée une nouvelle fois à l'inflation, "première préoccupation des Français" et "maladie économique et sociale" pour ce qui concerne le secteur macroéconomique. A l’en croire, l'inflation française, d'abord "importée" via les tensions sur les chaînes d'approvisionnement, est depuis devenue interne à l'économie.
 

Les marchés d’actions devraient ouvrir en baisse. De leurs côtés, les investisseurs attendent cette semaine une avalanche de résultats d'entreprises et d’importants indicateurs économiques qui pourraient les éclairer sur la trajectoire des taux d'intérêt. Le contrat sur le DAX 40 cédait 38 points, ou 0,2%, et celui sur le FTSE 100 se repliait de 27 points, soit 0,3%. Les données du courtier IG mentionnent qu’à 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 20 points, soit 0,3%.

B. Riley Wealth pense pour sa part que « ce qui pèse sur le marché, ce sont les inquiétudes concernant les bénéfices et les prévisions, la possibilité que la Réserve fédérale (Fed) continue d'augmenter ses taux et le risque que l'économie ralentisse jusqu'à entrer en récession ». Après la clôture de Wall Street, Alphabet, la maison mère de Google, et Microsoft ouvriront le bal, suivies d'Amazon.com, de Meta Platforms, la maison mère de Facebook, et d'Intel dans les prochains jours. Les investisseurs tournent leur attention vers les résultats des grandes entreprises technologiques aux Etats-Unis. Les publications sont nombreuses en Europe notamment dans le secteur bancaire. UBS et Banco Santander ont dévoilé leurs comptes trimestriels ce mardi. Les résultats de Deutsche Bank, Barclays BBVA et NatWest sont eux aussi attendus dans la semaine. A noté que Credit Suisse a dévoilé son compte hier lundi.

Wall Street a fini sans direction lundi. Elle se montre prudente en amont des publications d'entreprises et indicateurs économiques attendus cette semaine. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a clôturé en baisse de 0,3%. Par contre, l'indice élargi S&P 500 a progressé de 0,1% et l’indice Dow Jones (DJIA) a gagné 0,2%. Pour BlackRock, avant la réunion de politique monétaire de la Fed, les échanges devraient rester modérés cette semaine « à moins d’une surprise majeure lors de la publication des principaux résultats d'entreprises ».

Les principales places boursières asiatiques présentent un tableau contrasté mardi. Le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong abandonnait 1,8% et l'indice Shanghai Composite reculait de 0,8%, alors que l'indice Nikkei gagnait 0,2% à Tokyo en fin de séance. De leurs côtés, les investisseurs s’inquiètent d'une hausse des cas de Covid-19 en Chine.

Alors que les marchés anticipent une hausse des taux d'intérêt de la Fed la semaine prochaine, suivie de baisses plus tard dans l'année, les rendements des obligations du Trésor américain poursuivent leur repli ce matin. Cette semaine, l’actualité sur l’impasse autour du plafond de la dette et les résultats d'entreprises feront réagir les marchés, en attendant les chiffres de l'inflation PCE vendredi.
 

Ce matin, l’euro progresse face au dollar. Selon Marc Chandler, directeur général de Bannockburn, les investisseurs du marché des changes pourraient surestimer les chances d'un revirement accommodant de la Réserve fédérale cette année. Il ajoute avoir pensé que les baisses de taux intégrées de par le marché pour cette année limitent le potentiel de hausse du dollar.

Les investisseurs pensent que la Fed relèvera ses taux de 25 points de base la semaine prochaine, les maintiendra ensuite inchangés pendant un temps avant de les abaisser de 50 points de base d'ici à la fin décembre à en croire l'outil FedWatch de CME Group.

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole brut évoluent peu dans un climat économique incertain en Chine et aux Etats-Unis, les deux premières économies mondiales. Pour Oanda, les cours du pétrole devraient cependant progresser cette semaine si « les bénéfices continuent à impressionner » et si les Etats-Unis publient « un produit intérieur brut (PIB) robuste de 2% ou plus au premier trimestre ». Le contrat de juin sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 1 cent, à 78,75 dollars le baril, et celui de même échéance sur le Brent de mer du Nord perdait 4 cents, à 82,69 dollars le baril vers 7h20.