Après le bond de Wall Street, les marchés d'actions européens sont attendus en hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.358,05 points (+0,24%), le CAC 40 à 7.483,84 points (+0,23%), le DAX 40 à 15.800,45 points (+0,03%), le FTSE 100 à 7.831,58 points (-0,27%), le SMI à 11.361,89 points (-0,03%), l’AEX à 752,60 points (+0,40%), le BEL 20 à 3.779,42 points (-0,43%), l’IBEX 35 à 9.314,60 points (+0,22%), le DJIA à 33.826,16 points (+1,57%), le Nasdaq à 12.142,24 points (+2,43%), le S&P 500 à 4.135,35 points (+1,96%), le Nikkei 225 à 28.744,65 points (+1,01%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD à 1,1014 (-0,15%), l’EUR/JPY à 148,36 (+0,36%), et l’USD/JPY à 134,71 (+0,52%).

Hier soir, le groupe audiovisuel TF1 a publié des résultats en baisse au premier trimestre sur un an, le groupe ayant souffert, comme son compatriote M6, d'une baisse des recettes publicitaires. Néanmoins, le groupe a confirmé viser une marge opérationnelle courante des activités « proche de celle de 2022 ». Après avoir enregistré une progression de son chiffre d'affaires au premier trimestre, le producteur de matériaux de construction Saint-Gobain a confirmé ses perspectives pour 2023. Après avoir enregistré une forte croissance de son activité au premier trimestre, notamment grâce à la réouverture de la Chine, le groupe hôtelier Accor relevé jeudi sa prévision de revenu par chambre disponible (RevPAR) pour 2023. Pour sa part, Carrefour a conclu un accord pour reprendre les activités du groupe Louis Delhaize en Roumanie afin de renforcer sa présence dans le pays selon son annonce jeudi. Amundi présente ses résultats du premier trimestre tandis que Rémy Cointreau, Sopra Steria et Spie publient leur chiffre d'affaires trimestriel ce vendredi.

L'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a annoncé ce jour, dans le cadre d’une première estimation que le produit intérieur brut de la France a progressé de 0,2% en variation trimestrielle au premier trimestre de cette année pour ce qui concerne le secteur macroéconomique. Selon l'Insee, la consommation des ménages en biens en France a quant à elle reculé de 1,3% en mars par rapport au mois précédent. Les statistiques provisoires sur l'inflation au mois d'avril ont paru à 8h45. Les économistes s'attendent à une hausse des prix à la consommation de 0,3% sur un mois et de 6% sur un an. L’inflation s'était établie à 0,9% sur un mois en mars et à 5,7% sur un an.

Après qu'une nouvelle série de bons résultats dans le secteur des technologies a contribué jeudi à soutenir le marché américain, tout en contrebalançant les signes de ralentissement de la croissance économique, les marchés d’actions européens devraient ouvrir en hausse vendredi. Selon les données du courtier IG le contrat sur le FTSE 100 progressait de 30 points, soit 0,4%, celui sur le DAX 40 prenait 85 points, ou 0,5% à 7h40, et le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 43 points, soit 0,6%. Ce vendredi, les investisseurs surveilleront  la publication de plusieurs indicateurs économiques importants de part et d'autre de l'Atlantique. Il s’agit du PIB en zone euro et, aux Etats-Unis, l'indice des prix PCE, une mesure clé de l'inflation, le PIB du premier trimestre et l'inflation en avril en Allemagne, et les revenus et dépenses des ménages en mars. Alors que les résultats meilleurs que prévu de Meta Platforms ont soutenu le segment technologique la Bourse de New York a clôturé en forte en hausse jeudi.
 

Hier, les investisseurs ont pris connaissance d’un ralentissement plus important que prévu de la croissance économique aux Etats-Unis au premier trimestre, à 1,1% en termes annualisés. Par ailleurs, les inscriptions au chômage ont reculé plus nettement que prévu la semaine dernière outre-Atlantique, à 230.000, selon des chiffres publiés jeudi. Les principales places boursières asiatiques progressent ce vendredi. Le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong montait de 0,8% et l'indice Shanghai Composite prenait 0,7%. L'indice Nikkei gagnait 0,9% en fin de séance à Tokyo. Alors que l'inflation devrait bientôt passer en dessous de 2% dans le pays, la Banque du Japon (BOJ) a annoncé vendredi qu'elle réexaminerait sa politique monétaire, mais elle a laissé son objectif de taux d'intérêt inchangé.
 

Ce matin, les taux des obligations du Trésor américain reculent, après une forte hausse jeudi. Une série d'indicateurs outre-Atlantique incitant les opérateurs à intégrer une plus grande probabilité que la Réserve fédérale (Fed) relève ses taux d'intérêt la semaine prochaine et au mois de juin. Andrew Hunter, économiste en chef adjoint pour les Etats-Unis chez Capital Economics estime que « la hausse décevante de 1,1% du [produit intérieur brut (PIB)] en termes annualisés au premier trimestre indique que l'économie était moins dynamique au début de l'année que ce que l'on pensait. Nous nous attendons toujours à ce que la hausse des taux d'intérêt et le resserrement des conditions de crédit fassent bientôt entrer l'économie dans une légère récession ». Le taux du titre du Trésor américain à 2 ans perdait aussi 2 points de base, à 4,048%, celui du titre du Trésor américain à 10 ans cédait 2 points de base, à 3,510% vers 7h20.

Ce matin, l’euro recule par rapport au dollar mais s’apprécie face yen, à l'instar du billet vert. Le dollar de son côté est soutenu par la plus forte probabilité d’une hausse de ses taux par la Réserve fédérale la semaine prochaine. Selon souligne Karl Schamotta, chef stratégiste à Corpay, l’économie américaine a crû plus facilement que prévu au premier trimestre, mais la consommation des ménages est restée soutenue en dépit de la poursuite de ses relèvements de taux par la Fed. Pour lui, les demandes d’allocations chômage ont baissé la semaine dernière, « ce qui met en évidence une dynamique de croissance encore forte ».  

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole montent, poursuivant leur tendance haussière. L’attention est tournée vers sur les implications des données parues sur le PIB américain, qui ont montré une faible croissance au premier trimestre dans un contexte d'inflation toujours élevée et de hausse des taux d'intérêt, alimentant les craintes de récession. A en croire Oanda, le rebond de la consommation au cours du trimestre constitue un point positif. Pour lui, ces données pourraient soutenir le pétrole, en soulignant « le bien-fondé du maintien de la politique de resserrement monétaire de la Fed ». Le contrat de juin sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 43 cents, à 75,19 dollars le baril, tandis que celui de juillet sur Brent de mer du Nord gagnait 53 cents, à 78,75 dollars le baril.