Avant la décision de politique monétaire de la BOE, les Bourses européennes devraient ouvrir en hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.306,76 points (-0,38%), le CAC 40 à 7.361,20 points (-0,59%), le DAX 40 à 15.896,23 points (-0,37%), le FTSE 100 à 7.741,33 points (-0,29%), le SMI à 11.447,23 points (-0,86%), l’AEX à 748,29 points (-0,01%), le BEL 20 à 3.737,51 points (-0,79%), l’IBEX 35 à 9.167,70 points (-0,17%), le DJIA à 33.531,33 points (-0,09%), le Nasdaq à 12.306,44 points (+1,04%) , le S&P 500 à 4.137,64 points (+0,45%), le Nikkei 225 à 29.112,38 points (-0,03%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0976 (-0,06%), l’EUR/JPY à 147,35 (-0,14%), et l’USD/JPY à 134,27 (-0,07%).

Klépierre et JCDecaux présentent jeudi leur chiffre d'affaires pour le premier trimestre, et Engie publie ses résultats pour la même période. Pour sa part, Eutelsat dévoile ses revenus pour le troisième trimestre de son exercice décalé. De leur côté, Renault, Unibail-Rodamco-Westfield, Klépierre, Nexans, Arkema, Edenred, Euroapi et Carmila réunissent leurs actionnaires en assemblée générale. Après avoir enregistré un bond de 51% de son chiffre d'affaires au premier trimestre sur un an, le fabricant de bateaux Bénéteau a relevé ses objectifs financiers pour l'année en cours, hier soir. Après avoir enregistré une croissance à deux chiffres de ses revenus au premier trimestre, le groupe de BTP et de concessions Eiffage a maintenu ses perspectives pour l'année 2023. Le fournisseur de services d'assistance numérique Solutions 30 a confirmé ses prévisions pour 2023, après une croissance à deux chiffres de ses revenus au premier trimestre grâce à la forte dynamique observée au Benelux. Pour sa part, après avoir enregistré une forte croissance de son chiffre d'affaires au premier trimestre, le groupe de blanchisserie industrielle Elis s'est dit confiant dans l'atteinte de ses objectifs pour l'exercice en cours.

 

Alors que les investisseurs attendent la décision de politique monétaire de la Banque d'Angleterre (BOE), les marchés d’actions européens devraient ouvrir en hausse jeudi. Les données du courtier IG mentionnent que le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 27 points, soit 0,4%, vers 7h40. Le contrat sur le FTSE 100 prenait 19 points, soit 0,3%, tandis que le DAX 40 progressait de 50 points, ou 0,3% également. Les économistes anticipent une nouvelle hausse de 25 points de base du taux directeur de la BOE, l'inflation au Royaume-Uni dépassant toujours 10%, soit le niveau le plus élevé des pays du G7.

L'augmentation du coût de la vie est la principale préoccupation des Britanniques et de nombreuses corporations, personnels de santé, conducteurs de train, enseignants qui se sont mises en grève dans le but d’obtenir des augmentations de salaire, illustrant les difficultés auxquelles la Banque d'Angleterre est confrontée pour freiner l'inflation. Si la Banque d'Angleterre relève à nouveau ses taux, il s'agira de son douzième tour de vis consécutif depuis décembre 2021, avec une hausse de 25 points de base, le taux directeur de la BOE se situerait à 4,5%.

Pour SLC Management, « les marchés d’actions n’ont pas encore manifesté beaucoup d’inquiétude, parce que tout le monde a déjà vu cela auparavant ». Après l'annonce d'un ralentissement de l'inflation aux Etats-Unis, qui a contribué à une détente des taux obligataires et soutenu le compartiment technologique, Wall Street a terminé en ordre dispersé mercredi. L'indice élargi S&P 500 a gagné 0,5%, l’indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en repli de 0,1%, et le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, s'est adjugé 1%. Les principales places boursières asiatiques reculent jeudi.

Selon les données publiées par le Bureau national des statistiques, le Shanghai Composite perdait 0,2%, alors que l'indice des prix à la consommation en Chine a augmenté de 0,1% sur un an en avril, après avoir progressé de 0,7% en mars. L'indice Nikkei perdait 0,1% en fin de séance à la Bourse de Tokyo, tandis que le Hang Seng cédait 0,5% à Hong Kong. Ce niveau est le plus faible depuis février 2021, lorsque l'indice avait baissé de 0,2% sur un an et est inférieur à la hausse de 0,4% anticipée par les économistes.
 

Hier mercredi, les rendements des obligations du Trésor américain ont reculé, les opérateurs intégrant les chiffres de l’inflation aux Etats-Unis en avril et la possibilité que la question du plafond de la dette américaine soit résolue dans les mois à venir. Selon les investisseurs, les données sur l’inflation en avril soutiennent une pause dans les relèvements de taux de la Réserve fédérale (Fed), ce qui alimente la demande pour les emprunts d'Etat. Selon l'outil FedWatch de CME, les marchés évaluent à 91,5% la probabilité que la Fed laisse ses taux d'intérêt inchangés entre 5% et 5,25% le 14 juin, et à 8,5% la probabilité d'une hausse d'un quart de point ce matin. D'après les contrats à terme à 30 jours sur les fonds fédéraux, les marchés s'attendent ensuite à ce que la banque centrale ramène les taux directeurs entre 4,25% et 4,5% d'ici à décembre, d'après les contrats à terme à 30 jours sur les fonds fédéraux.

Alors que les signes de ralentissement de l'inflation aux Etats-Unis laissent penser que la Fed pourrait bientôt amorcer un virage plus accommodant, l’euro évolue peu ce jour face au dollar. Oanda estime que le ralentissement de l’inflation américaine à 4,9% sur un an en avril signifie qu'une pause dans les relèvements de taux est "chose faite" en juin, mais les marchés sont peut-être trop confiants dans une baisse des taux d'intérêt dès cet été. Pour le courtier, « les gens sont vraiment convaincus que la désinflation va se poursuivre, mais nous n'en savons rien ». A l’en croire, les anticipations d’une baisse cumulée des taux de 70 points de base d’ici à la fin de l’année est trop ambitieuse et prématurée, et que la détente pourrait être reportée à l’année prochaine.

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole brut progressent, probablement sous l’effet d’un rebond technique après leur baisse de la veille. Mais selon les analystes, les gains pourraient être limités. Selon ANZ Research, les données sur le commerce de matières premières en Chine ne montrent pas de signe d’amélioration de la demande de pétrole dans le pays, tandis que le marché doute que la production d’or noir de la Russie diminue. Le contrat de juin sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 63 cents, à 73,19 dollars le baril, et vers 7h30, le contrat de juillet sur le Brent de mer du Nord gagnait 68 cents, à 77,09 dollars le baril.