En Europe, les Bourses devraient débuter la semaine dans le vert. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.317,88 points (+0,19%), le CAC 40 à 7.414,85 points (+0,45%), le DAX 40 à 15.913,82 points (+0,50%), le FTSE 100 à 7.754,62 points (+0,31%), le SMI à 11.564,73 points (+0,36%), l’AEX à 752,99 points (+0,25%), le BEL 20 à 3.741,07 points (+0,03%), l’IBEX 35 à 9.234,10 points (+0,56%), le DJIA à 33.300,62 points (-0,03%), le Nasdaq à 12.284,74 points (-0,35%), le S&P 500 à 4.124,08 points (-0,16%), le Nikkei 225 est à 29.568,57 points (+0,61%).

Pour ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0861 (+0,07%), l’EUR/JPY à 147,84 (+0,36%) et l’USD/JPY à 136,13 (+0,28%).

Ce lundi, Macron réunit à Versailles plus de 200 patrons d'entreprises étrangères pour le sixième sommet "Choose France". Pour la fabrication de panneaux solaires et le recyclage de batteries de véhicules électriques, des investissements d’un montant total de 13 milliards d’euros ont déjà été annoncés dans ce cadre. Axa publie son chiffre d'affaires du premier trimestre et Ipsos réunit ses actionnaires en assemblée générale pour ce qui concerne les entreprises en France.

A l’ouverture, les marchés d’actions européens pourraient poursuivre leur hausse ce lundi. Le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 25 points, soit 0,3% à 7h35. Le contrat sur le FTSE 100 prenait 16 points, soit 0,2% selon les données du courtier IG, et celui sur le DAX 40 progressait de 36 points, ou 0,2% également.

Après l'annonce d'un fort repli de la confiance des ménages américains en avril, Wall Street a terminé en baisse vendredi au terme d'une semaine d'inquiétudes concernant le plafond de la dette américaine et la santé des banques régionales. Sur l'ensemble de la semaine, l'indice Dow Jones a perdu 1,1%, le S&P 500 a cédé 0,3% et le Nasdaq a gagné 0,4%. L'indice élargi S&P 500 a cédé 0,2% et le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a cédé 0,4%, l’indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en repli de 0,03%. Les indices actions ont calé récemment, effectuant peu de progrès depuis la fin du mois de mars, après u  début d’année en fanfare grâce au rebond des valeurs technologiques, dont Apple et Microsoft. La crainte que les turbulences dans le secteur bancaire n'entraînent une récession a sapé le moral de nombreux investisseurs.

Selon David Lefkowitz, responsable des actions pour la région Amériques chez UBS Global Wealth Management, « le rapport risque/récompense ne nous semble tout simplement pas attrayant compte tenu de tous les sujets d'inquiétude actuels - les effets décalés des hausses de taux de la Réserve fédérale (Fed), les tensions indéterminées liées aux problèmes des banques régionales, le message qu'envoie l'inversion de la courbe des taux ».

Bien que le président Joe Biden se soit déclaré optimiste à ce sujet au cours du week-end, l’impasse au Congrès sur le relèvement du plafond de la dette des Etats-Unis pèse également sur les marchés. L'administration Biden avait auparavant averti que les Etats-Unis risquaient une récession sans accord au Congrès sur ce plafond, qui permettrait d'éviter un défaut de paiement. José Torres, économiste senior chez Interactive Brokers a estimé vendredi que l’impasse sur le plafond de la dette est exactement ce dont les investisseurs n’ont pas besoin en ce moment ».

Les investisseurs seront attentifs lundi à la réunion de l'Eurogroupe en zone euro et aux chiffres de la production industrielle en mars. Les principales places boursières affichent une performance contrastée lundi. En fin de séance, l’indice Nikkei gagnait 0,7% à la Bourse de Tokyo, comme le Hang Seng à Hong Kong.

Alors que les opérateurs évaluent différentes signaux, le dollar s’inscrit en légère baisse lundi, notamment face à l’euro. Pour Alvin Tan, responsable de la stratégie de changes pour l'Asie chez RBC Capital Markets, les responsables de la Fed continuent d’envoyer un message relativement restrictif selon lequel la lutte contre l’inflation n’est pas encore terminée. L'euro gagnait 0,1%, à 1,0866 dollar à 7h35.

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole sont en baisse. Selon ANZ, les cours pourraient être affectés par les inquiétudes relatives à la pérennité de la croissance de la demande. Les achats de pétrole brut du Kazakhstan (CPC Blend) ont chuté, alors qu'il s'agit d'un pilier pour les acheteurs chinois et sud-coréens. A en croire ANZ, les risques liés à l’offre continuent de s’accentuer, la principale région productrice de pétrole du Canada, le nord-ouest de l’Alberta, étant confrontée à des risques accrus d’incendies de forêt.

Le contrat de juin sur le brut léger doux(WTI) coté au Nymex cédait 43 cents, à 69,61 dollars le baril, et celui de juillet sur le Brent de mer du Nord perdait 50 cents, à 73,67 dollars le baril, à 7h25.