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Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play StoreLa trajectoire des taux de la Fed et la dette américaine préoccupent les marchés européens. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.315,51 points (-0,02%), le CAC 40 à 7.406,01 points (-0,16%), le DAX 40 à 15.897,93 points (-0,12%), le FTSE 100 à 7.751,08 points (-0,34%), le SMI à 11.519,87 points (-0,50%), l’AEX à 756,22 points (+0,01%), le BEL 20 à 3.688,89 points (-1,63%), l’IBEX 35 à 9.191,40 points (-0,11%), le DJIA à 33.012,14 points (-1,01%), le Nasdaq à 12.343,05 points (-0,18%), le S&P 500 à 4.109,90 points (-0,64%), et le Nikkei 225 à 30.094,48 points (+0,84%).
En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0867 (+0,01%), l’EUR/JPY à 148,40 (+0,16%), et l’USD/JPY à 136,57 (+0,14%).
Aujourd’hui, les marchés d’actions européens devraient ouvrir en légère baisse. Les investisseurs analysent les derniers propos des responsables de la Fed et continuent de suivre les débats sur le relèvement du plafond de la dette des Etats-Unis. Les données du courtier IG estiment que le FTSE 100 cédait 22 points, soit 0,3%, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 15 points, soit 0,2%, et celui sur le DAX 40 cédait 5 points, ou 0,03%.
La réunion organisée mardi à la Maison-Blanche s'est achevée sans accord sur le relèvement du plafond de la dette américaine. Elle était sous la collaboration du président des Etats-Unis, Biden, et plusieurs responsables républicains, dont le président de la Chambre des représentants Kevin McCarthy. Dans un communiqué, la Maison-Blanche a indiqué qu’ « il reste du travail sur plusieurs questions difficiles », mais Joe Biden est "optimiste".
Les positions des deux camps restaient éloignées selon Kevin McCarthy qui a jugé possible de parvenir à un accord d’ici à la fin de la semaine. Pour lui, la réunion du mardi est un peu plus productive. Pour sa part, le responsable mondiale de la stratégie chez Principal Asset Management, Seema Shah indique qu'un défaut de paiement des Etats-Unis est improbable, car les deux parties connaissent les enjeux. Pour elle, « chaque jour, qui nous rapproche de la date butoir du 1er juin sans qu'une solution soit trouvée devrait accroître la volatilité sur les marchés, réduire la demande d'actifs à risque américains et même accélérer une récession ».
La présidente de la Fed de Cleveland, Loretta Mester estime que la Fed devrait relever ses taux avant de les maintenir à un niveau où la prochaine décision aura autant de chances d'être une hausse qu'une baisse. A l'issue de la réunion des 13 et 14 juin, les présidents des Fed de Chicago et Atlanta, Austan Goolsbee et Raphael Bostic ont annoncé qu’ils penchaient en faveur d'un maintien des taux d'intérêt, afin d'étudier les effets des mesures déjà adoptées et l'impact des faillites bancaires survenues depuis la mi-mars, qui pourraient entraîner un resserrement supplémentaire des conditions de crédit.
Wall Street a terminé en baisse mardi. Il est pénalisé également par la présentation de prévisions décevantes par le distributeur Home Depot et l'annonce de ventes de détails plus faibles que prévu en mars aux Etats-Unis. Le Nasdaq Composite a cédé 0,2%, l'indice élargi S&P 500 a perdu 0,6% et l’indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en retrait de 1%. Ce jour, les principaux indices présentent un tableau contrasté en Asie. Le Hang Seng lâchait 0,9% à Hong Kong, le Shanghai Composite cédait 0,5% et l’indice Nikkei gagnait 0,9% en fin de séance à la Bourse de Tokyo.
Hier, les rendements obligataires du Trésor américain ont enregistré une hausse, tandis que le taux à 30 ans a atteint son plus haut niveau depuis mars, un rebond des ventes de détail aux Etats-Unis appuyant le scénario de taux d'intérêt élevés pendant une période prolongée. En raison d'une forte demande de voitures neuves et d'une augmentation des dépenses de consommation en ligne, les ventes de détail aux Etats-Unis avaient rebondi de 0,4% en avril selon les données publiées mardi. Ian Lyngen, stratégiste taux chez BMO Capital Markets, a estimé qu’ « il n’y a rien dans ces données qui écarte la possibilité d’une hausse des taux en juin - même si nous doutons qu'une telle hausse se concrétise ».
Selon l'outil FedWatch de CME, les marchés évoluent à 83,2% la probabilité que la Fed laisse ses taux d'intérêt inchangés dans une fourchette de 5% à 5,25% le 14 juin. D'après l'évolution des contrats à terme à 30 jours sur les fonds fédéraux, les investisseurs anticipent aussi un maintien des taux dans la même fourchette en juillet.
Ce matin, l’euro évolue peu face au dollar et les investisseurs analysent les commentaires des responsables de la Fed et restent attentifs aux négociations sur le plafond de la dette américaine. Selon ING, le resserrement des conditions de crédit aux Etats-Unis provoqué par la crise bancaire accroît la probabilité d'une récession et d'un assouplissement prononcé de la politique monétaire de la Fed, ce qui renforce le scénario d'un affaiblissement du dollar. De leur côtés, les analystes d’ING estiment que la Fed pourrait réduire les taux d’intérêt de 100 points de base au quatrième trimestre, ce qui pourrait entraîner une baisse du dollar pendant plusieurs trimestres, voire plusieurs années.
Pour les analystes, l’euro pourrait atteindre 1,20 dollar à la fin de l'année, contre 1,0862 mercredi. A les en croire, « le chemin vers une baisse du dollar ne sera pas sans heurts », et tout retournement des marchés monétaires américains pourrait permettra à la devise américaine de s'apprécier temporairement. Le dollar demeure néanmoins un actif refuge et le restera pendant de nombreuses années encore, malgré les récents événements qui semblent remettre en cause ce statut, notamment les turbulences bancaires aux Etats-Unis, l'impasse sur le relèvement du plafond de la dette américaine et la "dédollarisation" selon Rabobank.
Pour sa part, Jane Foley, stratégiste devises chez Rabobank, estime que la Fed devrait maintenir les taux d’intérêt à un niveau élevé plus longtemps que ne le prévoit le marché, et le risque existe qu’un certain nombre d’autres banques centrales du G10 fassent de même.
Les contrats à terme sur le pétrole se replient légèrement. Selon les analystes, le gouvernement américain a annoncé qu’il commencerait à remplir sa réserve stratégique de pétrole, ce qui soutient les cours du brut, estiment les analystes. Pour Phil Flynn, analyste chez The Price Futures Group, cette décision devrait permettre d’établir un plancher à 70 dollars pour le pétrole. Ces achats ont pour vision d’apaiser l'Arabie saoudite, apparemment mécontente que les Etats-Unis n'aient pas acheté de pétrole "lorsque la crainte d'une crise bancaire leur en a donné l'occasion". Le contrat de juin sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex perdait 18 cents, à 70,68 dollars le baril, tandis que celui de juillet sur le Brent de mer du Nord cédait 14 cents, à 74,77 dollars le baril.
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