Les marchés européens sont attendus en hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.367,45 points (+1,02%), le CAC 40 à 7.446,89 points (+0,64%), le DAX 40 à 16.163,36 points (+1,33%), le FTSE 100 à 7.742,30 points (+0,25%), le SMI à 11.437,78 points (-0,71%) (clôture du 17 mai), l’AEX à 765,28 points (+0,92%), le BEL 20 à 3.717,30 points (+0,97%), l’IBEX 35 à 9.213,10 points (+0,02%), le DJIA à 33.535,91 points (+0,34%), le Nasdaq à 12.688,84 points (+1,51%), le S&P 500 à 4.198,05 points (+0,94%), et le Nikkei 225 à  30.788,99 points (+0,70%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0764 (-0,06%), l’EUR/JPY est à 149,02 (-0,25%), et l’USD/JPY à 138,45 (-0,19%).

L'attention sera tournée vers l'indice CAC 40 qui se rapproche du point haut historique de 7.581,26 points atteint le 24 avril ;  alors que de nombreux investisseurs sont absents ce vendredi en France en raison du pont de l'Ascension. L'indice phare de la Bourse de Paris a terminé jeudi en progression de 0,6%, à 7.446,89 points. A l’ouverture, il est à nouveau attendu en hausse.

Ce jour, les marchés d’actions européens devraient ouvrir en hausse. L’optimisme au sujet d’un accord sur le plafond de la dette des Etats-Unis augmente. Le contrat sur le DAX 40 prenait 60 points, ou 0,4%, et le contrat à terme sur le CAC gagnait 25 points, soit 0,3%, à 7h35. Le FTSE 100 progressait de 21 points, soit 0,3% selon les données du courtier IG. Pour le président de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, l’institution pourrait voter la semaine prochaine sur un relèvement du plafond de la dette fédérale.
 

Les investisseurs seront attentifs vendredi à une conversation avec le président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, et l'un de ses prédécesseurs à ce poste, Ben Bernanke, organisée dans le cadre de la Thomas Laubach Research Conference à Washington à partir de 17h00. La présidente de Fed de Dallas, Lorie Logan, s'est dite ouverte à un nouveau tour de vis monétaire pour lutter contre l'inflation jeudi. Il a ainsi créé l’incertitude sur l’issue de la prochaine réunion de la banque centrale américaine.
 

Les marchés intègrent désormais une probabilité de 66,7% que la Fed laisse ses taux inchangés en juin, à comparer à 89,3% il y a une semaine. Wall Street a fini dans le vert jeudi. L’espoir d'un accord sur le plafond de la dette américaine l'a emporté sur la crainte d'une nouvelle hausse des taux de la Réserve fédérale (Fed). Le Nasdaq Composite a clôturé en hausse de 1,5%.L’indice élargi S&P 500 a pris 0,9% et l’indice Dow Jones (DJIA) a gagné 0,3%.

Ce vendredi, les Bourses asiatiques évoluent en ordre dispersé. En fin de séance, l’indice Nikkei gagnait 0,8% à la Bourse de Tokyo, se maintenant au-dessus de la barre des 30.000 points. Le Hang Seng perdait 1,2% à Hong Kong et le Shanghai Composite cédait 0,3%.  

Les rendements des emprunts du Trésor américain ont atteint leurs plus hauts niveaux depuis plus de deux mois jeudi après les déclarations de deux responsables de la Réserve fédérale, qui ont laissé entendre qu'un nouveau relèvement des taux d'intérêt en juin n'était pas à exclure. Lorie Logan, le président de la Fed de Saint Louis, James Bullard, s'est dit enclin à voter en faveur d'une nouvelle hausse des taux en guise "d'assurance" contre l'inflation. Il a gardé « l’esprit ouvert » à l'approche de la réunion du comité de politique monétaire des 13 et 14 juin.
 

La dissipation des inquiétudes générées par les banques régionales aux Etats-Unis a réduit l'afflux de fonds vers les segments considérés comme refuges, tels que les emprunts d'Etat. Les investisseurs estiment que l'apaisement des conditions dans le secteur financier devrait permettre à la Fed de maintenir ses taux à un niveau élevé pendant une période prolongée.

Tandis que les investisseurs assimilent les propos de la présidente de la Fed de Dallas, Lorie Logan, l’euro recule ce matin face au dollar, évoluant à ses plus bas niveaux depuis mars. La monnaie unique cédait 0,1% à 1,0762 dollar vers 7h30.  La récente amélioration observée sur le front de l’inflation est due en grande partie à la baisse des prix de l’énergie et les tensions sur le marché du travail pourraient continuer d’alimenter des hausses de prix. A en croire les responsables de la Fed, les données sur l’inflation en mai pourraient donc être déterminant.

Le 13 juin, premier jour de la prochaine réunion du comité de politique monétaire de la Fed, l’indice des prix à la consommation de mai aux Etats-Unis est attendu et l’indice des prix à la production pour le même mois sera publié le second jour de la réunion. Un taux d'inflation élevé pourrait inciter la Fed à relever à nouveau ses taux, à condition qu’un accord sur un relèvement du plafond de la dette des Etats unis ait été conclu d’ici là, ce qui soutiendrait probablement le dollar.

Ce vendredi, les contrats à terme sur le pétrole brut s’inscrivent en hausse.  Ils sont portés par l'optimisme du marché à l'égard d'un accord sur le relèvement du plafond de la dette américaine. SIA Wealth Management estime qu’il est évident ces derniers mois que la trajectoire des prix de l’or noir dépend « plutôt des inquiétudes concernant l’offre sur le marché ». A en croire la société de gestion « ces derniers jours, les craintes à l’égard des banques ont laissé place aux inquiétudes concernant le plafond de la dette ». Pour SIA, « alors que les avancées vers la conclusion d’un accord pour éviter un défaut de paiement des Etats-Unis ont renforcé le soutien aux actions, elles semblent apporter un certain soutien également aux prix du brut ». Le contrat de juin sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagnait 55 cents, à 72,41 dollars le baril, vers 7h20, tandis que le contrat de juillet sur le Brent de mer du Nord progressait de 66 cents, à 76,52 dollars le baril.