Avant le rapport sur l’emploi aux USA, les marchés d'actions européens attendus en hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.257,61 points (+0,94%), le CAC 40 à 7.137,43 points (+0,55%), le DAX 40 à 15.853,66 points (+1,21%), le FTSE 100 à 7.490,27 points (+0,59%), le SMI à 11.296,28 points (+0,70%), l’AEX à 756,35 points (+1,00%), le BEL 20 à 3.551,92 points (+0,43%), l’IBEX 35 à 9.167,50 points (+1,30%), le DJIA à 33.061,57 points (+0,47%), le Nasdaq à 13.100,98 points (+1,28%), le S&P 500 à 4.221,02 points (+0,99%), le Nikkei 225 à 31.475,92 points (+1,06%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0765 (+0,01%), l’EUR/JPY à 149,52 (+0,09%), et l’USD/JPY à 138,90 (+0,07%).

Ce soir, l’agence d’évaluation financière Standard & Poor's (S&P) doit rendre sa décision sur la note de crédit de la France. Actuellement S&P a une note "AA" pour le pays, avec une perspective négative. A 8h45, les investisseurs ont examiné les statistiques sur la production industrielle en France pour le mois d'avril, qui ont paru. Les économistes s'attendent à une hausse de 0,4% de la production industrielle par rapport au mois précédent, après un recul de 1,1% en avril.

Après la validation par le Sénat américain de l'accord sur le plafond de la dette, les marchés d’actions européens pourraient ouvrir en hausse ce vendredi, tandis que l’attention se porte sur la publication ce jour du rapport mensuel sur l’emploi non agricole dans le pays. Les données du courtier IG estiment que le contrat à terme sur le DAX 40 gagnait 87,5 points, soit 0,6%, et celui sur le FTSE 100 avançait de 20,2 points, ou 0,3%. Le contrat sur le CAC 40 progressait de 33,6 points, soit 0,5%, à 7h40.

Hier soir, le Sénat a adopté la suspension du plafond de la dette fédérale, actuellement de 31.400 milliards de dollars, en contrepartie de la limitation de certaines dépenses. Le Sénat a avalisé l’accord bipartisan conclu par le président des Etats-Unis, Joe Biden, et le président de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, afin d'éviter un défaut de paiement sans précédent pour le pays. Le résultat du vote (63-36) reflète le soutien des démocrates et des républicains, les défenseurs de la mesure qui estiment que la nécessité de relever le plafond de la dette fédérale l'emportait sur les préoccupations relatives aux dépenses militaires et à la politique énergétique, entre autres questions litigieuses.

Avant le vote au Sénat sur le plafond de la dette fédérale hier, la Bourse de New York a terminé en hausse jeudi. Alors que de nouveaux indicateurs publiés jeudi ont dressé un portrait contrasté de l'économie, les interrogations sur l'attitude qu'adoptera la Réserve fédérale (Fed) en matière monétaire sont restées en toile de fond. L'activité dans le secteur manufacturier aux Etats-Unis s'est contractée pour le septième mois consécutif en mai. L’indice ISM ayant fléchi à 46,9 en mai, contre 47,1 en avril. L'indicateur signale sous le seuil de 50, les entreprises continuent d'ajuster leur production afin de répondre à une demande qui s'affaiblit.

Le marché a également pris connaissance de créations de postes plus soutenues que prévu dans le secteur privé, à la veille de la publication des chiffres de l’emploi non agricole. Les entreprises américaines ont créé 278.000 emplois nets en mai, contre 291.000 en avril selon le rapport publié jeudi par ADP et Moody's Analytics. Les économistes tablaient sur la création de 180.000 nouveaux postes. Selon les chiffres publiés par le département du Travail, le nombre d'inscriptions hebdomadaires au chômage est également resté à un niveau historiquement bas. Les économistes s'attendent à la création de 190.000 postes nets hors secteur agricole au mois de mai, après 253.000 en avril.

Les marchés d'actions asiatiques évoluent dans le vert vendredi. En fin de séance, l’indice Nikkei gagnait 1,1% à Tokyo. L'indice Shanghai Composite prenait 0,8%, et le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong grimpait de 3,7%.

Après avoir reculé jeudi, les rendements des bons du Trésor américain progressent légèrement ce vendredi. Les investisseurs portent leur attention sur les données économiques pour savoir si la Réserve fédérale (Fed) continuera à relever ses taux d'intérêt lors de sa réunion de juin, tandis que les inquiétudes concernant le plafond de la dette fédérale se sont dissipées. Ian Lyngen et Benjamin Jeffery, stratégistes taux chez BMO Capital Markets estime que « les données sur l'emploi de vendredi donneront sans aucun doute une direction aux échanges, vu qu'il s'agit des seules données disponibles et qu'elles sont historiquement associées à des variations de 10 à 15 [points de base] des taux américains ».Pour les stratégistes, « cela dit, le potentiel de réévaluation importante des anticipations concernant la Fed est limité par les messages récents des banquiers centraux ». Le taux du titre du Trésor américain à 10 ans gagnait 2 points de base, à 3,617%, vers 7h20. Et celui du titre à 2 ans montait aussi de 2 points de base, à 4,354%.

A l’instar du billet vert, l’euro est stable ce matin face au dollar, mais gagne un peu de terrain par rapport au yen. Pour les responsables de la Fed, il était de plus en plus probable qu’ils laissent les taux inchangés au cours de leur réunion de juin, avant un éventuel nouveau relèvement cet été. Pour Louis Navellier, président de Navellier & Associates, « si le comité de politique monétaire cherche un pretexte pour ne pas relever les taux en juin, le rapport ISM sur l’activité manufacturière peut lui en fournier un, car seulement quatre des 18 secteurs couverts par l'enquête ont connu une expansion ».

Ce vendredi, les contrats à terme sur le pétrole sont orientés à la hausse. Galaxy Futures, estime que le marché pétrolier devrait se heurter à des incertitudes persistantes en juin. Il a ainsi cité la nouvelle série de réunions de l’Opep+ qui doit commencer. Pour Galaxy, le rythme de la reprise économique en Chine et le cycle de resserrement de la politique monétaire de la Fed sont également des facteurs susceptibles de faire fluctuer le marché. Pour sa part, Tariq Zahir, de Tyche Capital Advisors indique que la réunion de l'Opep prévue dimanche "pourrait faire bouger le marché en cas de nouvelle réduction" de la production. L'Opep+ a annoncé début avril une réduction supplémentaire inattendue des quotas de production, entrée en vigueur en mai. Le contrat de juillet sur le brut léger doux WTI) coté au Nymex prenait 34 cents, à 70,44 dollars le baril, tandis que celui d'août sur le Brent de mer du Nord gagnait 35 cents, à 74,63 dollars le baril.