Le pétrole grimpe après l'annonce d'une baisse de la production saoudienne. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.323,52 points (+1,55%), le CAC 40 à 7.270,69 points (+1,87%), le DAX 40 à 16.051,23 points (+1,25%), le FTSE 100 à 7.607,28 points (+1,56%), le SMI à 11.443,35 points (+1,30%), l’AEX à 764,92 points (+1,13%), le BEL 20 à 3.632,83 points (+2,28%), l’IBEX 35 à 9.317,30 points (+1,63%), le DJIA à 33.762,76 points (+2,12%), le Nasdaq à 13.240,77 points (+1,07%), le S&P 500 à 4.282,37 points (+1,45%), et le Nikkei 225 à 32.105,32 points (+1,84%).

S’agissant des cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0700 (-0,09%), l’EUR/JPY à 149,81 (-0,06%), l’USD/JPY à 140,05 (+0,06%).

Ce lundi, les investisseurs suivront les chiffres définitifs de l'indice PMI des services en mai. S&P Global et HBOC ont publié le 23 mai une estimation préliminaire qui faisait état d’un ralentissement de la croissance avec un indice à 52,8 en mai, un point bas en quatre mois, après 54,6 en avril. L'agence d'évaluation financière S&P Global Ratings a confirmé vendredi soir la note de crédit à long terme de la France à "AA", mettant en avant "la stratégie révisée d'assainissement budgétaire du gouvernement" qui a légèrement réduit ses objectifs de déficits. L’agence a maintenu sa perspective "négative" pour la dette souveraine française, ce qui signale un possible abaissement de sa note en cas de dégradation des comptes publics dans les prochains mois.

Pour sa part, l’agence de notation Moody's a abaissé vendredi sa note sur le groupe de restauration collective et de services aux collectivités Elior à "B3", au lieu de "B2" précédemment, avec une perspective négative. Par ailleurs, Moody’s estime que le flux de trésorerie disponible devrait rester négatif pour la quatrième année consécutive en 2023, "marquant une absence d'amélioration du profil de liquidité".

A l’ouverture ce lundi, les marchés d’actions européens devraient peu évoluer, marquant une pause après leur forte hausse de vendredi, provoquée par l’annonce de création d’emploi nettement supérieures aux attentes en mai aux Etats-Unis. Par ailleurs, les investisseurs vont réagir à l’annonce d’une nouvelle baisse de la production de pétrole de l’Arabie saoudite dimanche et de plusieurs de ses alliés au sein des de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dont les Emirats arabes unis.
 

Selon les données du courtier IG, le contrat sur le DAX 40 cédait 23 points, soit 0,1%, et celui sur le FTSE 100 gagnait 9 points, ou 0,1%. A 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 10 points, soit 0,1%. Hier, l’Arabie saoudite a annoncé qu’elle réduirait sa production d’un million de barils de pétrole par jour après l’une des réunions de l’Opep+ les plus tendues de ces dernières années. L'Opep+ regroupe l'Opep et dix pays alliés menés par la Russie, et représente près de la moitié de la production mondiale de pétrole.

Les investisseurs suivront ce lundi l'audition trimestrielle de la présidente de la BCE, Christine Lagarde, par la commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen, ainsi qu'une série d'indicateurs des deux côtés de l'Atlantique sur l'activité du secteur des services, alors que la réunion de juin de la Banque centrale européenne (BCE) approche. Selon le site internet du Parlement européen, les échanges entre les députés européens et la banquière centrale porteront sur « l'interaction entre la stabilité des prix et la stabilité financière, et sur les effets d'une inflation élevée et du resserrement monétaire sur l'économie réelle ».

Christine Lagarde a déclaré jeudi lors d’un discours prononcé en Allemagne que la politique monétaire avait encore besoin d'être resserrée, l'inflation restant trop élevée en zone euro, mais plus progressivement qu'au cours de l'année écoulée. Le vendredi dernier, Wall Street a terminé en nette hausse, aux Etats-Unis. Il salue ainsi l’annonce de robustes créations d’emploi en mai et un ultime vote au Congrès qui écarte définitivement le risque d’un défaut de paiement des Etats-Unis.

Le Nasdaq, à dominante technologique, a avancé de 1,1%, l’indice élargi S&P 500 a pris 1,5% et l’indice Dow Jones (DJIA) a clôturé en hausse de 2,1% vendredi. Les marchés asiatiques progressent lundi. Le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong grappillait 0,02%, en fin de séance, l'indice Nikkei s'adjugeait 1,9% et l’indice Shanghai Composite prenait 0,03%.

Après la publication de données contrastées sur l'emploi non agricole aux Etats-Unis, qui ont atténué les anticipations de hausse des taux de la Réserve fédérale (Fed) ce mois-ci les rendements des obligations du Trésor américain ont progressé vendredi. Les opérateurs en contrats à terme sur les fonds fédéraux évaluent à 21,8% la probabilité que la banque centrale relève le taux des fonds fédéraux de 25 points de base lors de sa réunion de politique monétaire des 13 et 14 juin selon l’outil FedWatch de CME. Le marché estimait à environ 64% cette probabilité une semaine auparavant.

Les banquiers centraux américains ont indiqué la semaine dernière qu’ils pourraient ne pas relever les taux lors de leurs réunions ultérieures si nécessaire.

Ce matin, le dollar gagnait du terrain face aux autres devises, dont l’euro. La devise américaine est portée par la progression des taux des emprunts du Trésor américain. RBC Markets estime que l’élément macroéconomique dominant est le vaste volume d'émissions de dette souveraine attendu aux Etats-Unis après la suspension du plafond de la dette, qui pourrait atteindre 1.000 milliards de dollars. Pour RBC, cette situation devrait soutenir les rendements obligataires américains à terme et, compte tenu des tensions sur les taux d’intérêt, cela signifie que le dollar devrait lui aussi en profiter.

Après la nouvelle baisse de production annoncée par l'Arabie saoudite dans un contexte de ralentissement de la demande d'énergie, les contrats à termes sur le pétrole progressent nettement ce lundi. Selon Jefferies, l’issue de la réunion de l’Opep+ confirme confirme le « malaise de l’Arabie saoudite face au niveau des positions à découvert sur le marché plutôt que signale des inquiétudes concernant les perspectives de la demande ».

Le cours le baril de Brent de mer du Nord, la référence internationale pour le pétrole à chuter de près de 20% depuis que l'Opep+ a ébranlé le marché pour la première fois en octobre en annonçant une baisse de production de 2 millions de barils par jour. Certains des plus grands producteurs du groupe, dont l'Arabie saoudite et la Russie ont décidé de réduire leur production de 1,6 million de barils supplémentaires par jour en avril. Le contrat de juillet sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 88 cents, à 72,62 dollars le baril, et celui d’août sur le Brent gagnait 87 cents, 77 dollars le baril.