Ce mercredi, les marchés d’actions sont attendus en légère hausse en Europe. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.295,22 points (+0,05%), le CAC 40 à 7.209,00 points (+0,11%), le DAX 40 à 15.992,44 points (+0,18%), le FTSE 100 à 7.628,10 points (+0,37%), le SMI à 11.468,27 points (+0,47%), l’AEX à 762,22 points (-0,15%), le BEL 20 à 3.656,90 points (+0,62%), l’IBEX 35 à 9.310,80 points (+0,23%), le DJIA à 33.573,28 points (+0,03%), le Nasdaq à 13.276,42 points (+0,36%), le S&P 500 à 4.283,85 points (+0,24%) et le Nikkei 225 à 32.142,17 points (-1,12%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD à 1,0690 (-0,03%), l’EUR/JPY à 148,88 (-0,28%), l’USD/JPY à 139,28 (-0,26%).

Atos organise une journée dédiée aux analystes. Soitec publie pour sa part ses résultats annuels ce mercredi. Les actionnaires Air France-KLM et Gaztransport et Technigaz (GTT) se réunissent en assemblée générale. Le fabricant de principes actifs pharmaceutiques (API) Euroapi a annoncé hier soir qu'il allait investir 50 millions d'euros sur son site de Budapest, en Hongrie, afin d'y doubler la capacité globale de production de prostaglandines d'ici à 2027. Par ailleurs, le fabricant de membranes cryogéniques pour le transport du gaz naturel liquéfié GTT a remporté une commande auprès de son partenaire coréen HD Hyundai Heavy Industries pour la conception des cuves de quatre nouveaux méthaniers, pour le compte d'un armateur asiatique.

Dans le sillage de la hausse de Wall Street, les marchés d’actions européens pourraient poursuivre leur légère progression mercredi. Les investisseurs attendent la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed) américaine la semaine prochaine. Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 7,4 points, soit 0,1%, à 7h35. Le contrat sur le FTSE 100 grappillait 1,2 point, ou 0,02%, et celui sur le DAX 40 prenait 20 points, soit 0,1%.

A l'issue d'une séance hésitante mardi, Wall Street a terminé en petite hausse. Les investisseurs limitent les prises de risques face aux interrogations sur la santé de l’économie américaine et la trajectoire des taux d’intérêt. L'indice élargi S&P 500 a avancé de 0,2%, se hissant à un nouveau point haut cette année tout en restant loin de son record de 2022, le Nasdaq Composite a pris 0,4%. Par contre l’indice Dow Jones (DJIA) a grappillé 0,03%. Les investisseurs attendent par ailleurs la publication de l'indice des prix à la consommation pour mai aux Etats-Unis, prévue la semaine prochaine, afin de se faire une idée de l'évolution de l'inflation, un élément déterminant pour les prochaines décisions de la Fed.

Les marchés chinois sont soutenus par plusieurs points positifs, qui contribuent à compenser le pessimisme des investisseurs à l'égard de la reprise économique du pays, plus lente que prévu. Alors que les économistes tablaient sur une baisse de 1% seulement, les exportations de la Chine ont reculé de 7,5% sur un an en mai. Selon les données publiées mercredi par l'administration chinoise des douanes, cela constitue un net ralentissement par rapport à la croissance inattendue de 8,5% enregistrée en avril. Les économistes anticipaient un recul de 8,1%. Alors que les importations ont diminué de 4,5% en glissement annuel, après une baisse de 7,9% en avril.

Ce matin, les rendements obligataires du Trésor américain perdent du terrain, alors que les investisseurs évaluent les perspectives économiques avant la décision de la Fed la semaine prochaine. A en croire l'outil FedWatch de CME, les marchés estiment à 81,7% la probabilité que la Fed laisse ses taux d'intérêt inchangés dans une fourchette de 5% à 5,25% à l'issue de sa réunion du 14 juin. Les chances d'une hausse de 25 points de base des taux, afin de les porter dans une fourchette de 5,25% à 5,5%, en juillet sont évaluées à 52,9%.

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole brut recule. Les investisseurs s’interrogent sur les perspectives de la demande. Pour le département américain de l’Energie dans son rapport publié mardi sur les perspectives à court terme, « une incertitude élevée entoure toujours la croissance économique mondiale et son impact potentiel sur la demande de pétrole au cours de la période de prévisions ». Pour sa part, BCA Research indique que « la demande mondiale de pétrole est plus faible qu’escompté à cause des problèmes structurels de la Chine et des politiques monétaires restrictives du monde développé ». Il a ajouté que l’offre mondiale de pétrole est confrontée à « des perturbations liées aux conflits géopolitiques opposant la Russie et l'Iran aux pays occidentaux ». Le contrat d'août sur le Brent perdait 50 cents, à 75,79 dollars le baril, et celui de juillet sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 47 cents, à 71,27 dollars le baril à 7h25.