Les Bourses européennes sont attendues en légère hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.297,68 points (+0,13%), le CAC 40 à 7.222,15 points (+0,27%), le DAX 40 à 15.989,96 points (+0,18%), le FTSE 100 à 7.599,74 points (-0,32%), le SMI à 11.308,90 points (-0,35%), l’AEX à 760,94 points (-0,09%), le BEL 20 à 3.641,39 points (-0,24%), l’IBEX 35 à 9.338,30 points (-0,23%), le DJIA à 33.833,61 points (+0,50%), le Nasdaq à 13.238,52 points (+1,02%), le S&P 500 à 4.293,93 points (+0,62%), et le Nikkei 225 à 32.192,60 points (+1,74%).

En ce qui les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD à 1,0777 (-0,07%), l’EUR/JPY à 150,10 (+0,19%), et l’USD/JPY à 139,29 (+0,26%).

Hier soir, Euronext a annoncé une recomposition de ses indices boursiers, avec la sortie du CAC 40 du groupe de médias Vivendi qui laissera sa place au créateur du Ticket Restaurant Edenred. Pour sa part, le fournisseur de services d'informatique dématérialisée OVHcloud quittera l'indice SBF 120 et sera remplacé par l'exploitant d'entrepôts ID Logistics. A l'issue de la revue trimestrielle de ses indices, Euronext estime que ces modifications seront effectives à compter de la séance du 19 juin.

Les distributeurs Casino et Teract pensent mettre fin aux discussions sur un rapprochement de leurs activités de distribution en France. Pour leur part, les fondateurs de Teract, Xavier Niel, Matthieu Pigasse et Moez-Alexandre Zouari, entendent poursuivre les pourparlers autour de l'avenir du groupe contrôlé par Jean-Charles Naouri. Dans le but de rapprocher leurs activités de distribution et d'une refonte des chaînes d'approvisionnement de Casino en produits alimentaires, Casino et Teract avaient engagé début mars des discussions exclusives.

La Banque de France a indiqué jeudi soir que l'économie française devrait croître de 0,1% au deuxième trimestre par rapport aux trois premiers mois de l'année, au cours desquels le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 0,2% pour ce qui concerne le plan macroéconomique.

Alors que l’attention des investisseurs se tourne vers les décisions de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Réserve fédérale (Fed) américaine la semaine prochaine, les marchés d’actions européens pourraient ouvrir en légère hausse vendredi. Selon les données du courtier IG, le FTSE 100 progressait de 12,7 points, ou 0,2%. De son côté, le contrat sur le DAX 40 prenait 9 points, soit 0,1%, et le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 6,9 points, soit 0,1%.

Après avoir repris plus de 20% par rapport à son point bas du mois d'octobre, Wall Street a clôturé dans le vert jeudi grâce à un rebond des valeurs technologiques, permettant à l'indice S&P 500 d'entrer en phase haussière ("bull market"). L'indice élargi S&P 500 a pris 0,6%, l’indice Dow Jones (DJIA) a gagné 0,5%, et le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a progressé de 1%. Ces derniers mois, l’indice S&P 500 a regagné du terrain essentiellement grâce aux performances d'une poignée de multinationales du secteur technologique.

Selon les données officielles publiées vendredi, l’indice des prix à la production de la Chine est tombé en mai à son plus bas niveau depuis plus de sept ans. Les prix à la consommation ont légèrement augmenté, soutenus par la hausse des prix de l'alimentation. Après une baisse de 3,6% en avril, l’indice des prix à la production a reculé de 4,6% sur un an en mai. Selon les données publiées par le Bureau national des statistiques, il s’agit de son niveau le plus faible depuis février 2016. Après avoir crû de 0,1% en avril, les prix à la consommation en Chine ont augmenté de 0,2% sur un an en mai.

Après la publication des inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis, qui ont atteint début juin leur niveau le plus élevé depuis près de deux ans, les rendements des obligations du Trésor américain ont reculé jeudi. Après les hausses inattendues des taux d'intérêt des banques centrales d'Australie et du Canada cette semaine, les investisseurs ont également réévalué la trajectoire de la politique de la Réserve fédérale (Fed). L'outil FedWatch de CME estime que les marchés estiment à 74,8% la probabilité que la Fed laisse ses taux d'intérêt inchangés dans une fourchette de 5% à 5,25% à l'issue de sa réunion du 14 juin.

Il y a quelques mois, les marchés s’attendaient à ce que la Fed commence à réduire ses taux d'ici à l'automne, estimant désormais qu’une telle baisse n’interviendra pas avant l’année prochaine.

Ce matin, l’euro recule face au dollar après avoir nettement progressé la veille. La monnaie unique cédait 0,1%, à 1,0778 dollar vers 7h25. La séance de ce jour s’annonce peu chargée sur le front des indicateurs économiques et l’attention des acteurs du marché est déjà tournée vers la semaine prochaine, où des statistiques majeures, dont l'indice des prix à la consommation pour mai aux Etats-Unis, ainsi que les décisions de politique monétaire de la Réserve fédérale et de la BCE, sont attendues.

Ce matin, les cours du pétrole se replient. Pour ANZ, les investisseurs craignent qu’un possible accord sur le nucléaire uranien entraîne une augmentation de l'offre de brut sur le marché. Ce dernier cite des informations de presse au Moyen-Orient sur les progrès réalisés dans les négociations entre les Etats-Unis et l'Iran. Pour lui, tout retour à l’accord sur le nucléaire de 2015 pourrait entraîner la levée des sanctions américaines qui ont réduit les exportations de pétrole iranien sur le marché mondial. Le contrat de juillet sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 46 cents, à 70,83 dollars le baril vers 7h15, tandis que celui d’août sur le Brent perdait 49 cents, à 75,47 dollars le baril.