Les marchés d'actions européens attendus en hausse après la progression de Wall Street. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.399,09 points (+1,02%), le CAC 40 à 7.400,06 points (+1,19%), le DAX 40 à 16.147,90 points (+1,26%), le FTSE 100 à 7.531,53 points (+0,80%), le SMI à 11.280,29 points (+0,98%), l’AEX à 773,94 points (+0,65%), le BEL 20 à 3.543,18 points (+1,25%), l’IBEX 35 à 9.593,00 points (+0,87%), le DJIA à 34.407,60 points (+0,84%), le Nasdaq à 13.787,92 points (+1,45%), le S&P 500 à 4.450,38 points (+1,23%) et le Nikkei 225 à 33.735,86 points (+1,65%).

Du côté des cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD s’ouvre à 1,0916 (+0,02%), l’EUR/JPY à 157,69 (+0,14%) et l’USD/JPY à 144,48 (+0,10%).

Le délai fixé par Casino pour le dépôt des offres de renflouement du distributeur en difficulté se termine ce lundi. Pour l'instant, Casino a reçu une lettre d'intention préliminaire de Xavier Niel, Matthieu Pigasse et Moez-Alexandre Zouari concernant un renforcement de ses fonds propres à hauteur de 1,1 milliard d'euros. Sur ce montant, 200 millions à 300 millions d'euros seraient investis directement par les trois hommes d'affaires, le solde étant souscrit par des partenaires qui s'associeraient à leur projet. Daniel Kretinsky a quant à lui déposé fin avril une offre indicative de recapitalisation de Casino. Le milliardaire tchèque a proposé d'injecter, avec d'autres actionnaires, jusqu'à 1,1 milliard d'euros dans le groupe de distribution.

Les marchés d'actions européens pourraient ouvrir en hausse lundi, dans le sillage de la progression des marchés asiatiques et de la performance positive de Wall Street la semaine dernière, grâce à l'optimisme des investisseurs quant au ralentissement de l'inflation alors que l'économie américaine reste dynamique. A 7h15, le contrat à terme sur le CAC 40 progressait de 20,9 points, soit 0,3%, selon les données du courtier IG. Le contrat sur le DAX 40 prenait 45 points, soit 0,3%, et celui sur le FTSE 100 gagnait 27,2 points, soit 0,4%.

L'attention des investisseurs se portera lundi sur les indices PMI du secteur manufacturier en zone euro, puis sur l'indice ISM manufacturier des Etats-Unis. La Bourse de New York a clôturé en hausse vendredi après de nouveaux signes de ralentissement de l'inflation aux Etats-Unis, susceptibles de limiter le besoin de nouvelles hausses des taux d'intérêt.

Le DJIA a gagné 4,6% en juin et 3,8% depuis le début de l'année, signant son meilleur premier semestre depuis 2021, selon Dow Jones Market Data, alors que l'économie américaine a déjoué jusqu'à présent les prévisions de récession. Le S&P 500 a pris 2,3% en juin et a bondi de 15,9% au premier semestre, sa meilleure performance depuis 2019. Le Nasdaq Composite a pour sa part gagné 31,7% sur les six premiers mois de l'année, du jamais vu depuis 1983.

L'indice PCE mesurant les prix liés aux dépenses de consommation des ménages américains, l'indicateur préféré de la Réserve fédérale (Fed) pour l'inflation, a augmenté en mai de 3,8% sur un an et de 0,1% sur un mois, après une hausse de 4,3% sur un an et de 0,4% sur un mois en avril, a annoncé le département américain du Commerce.

En Asie, les marchés d'actions sont orientés à la hausse lundi. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo gagnait 1,7% en fin de séance. Le Hang Seng prenait 1,6% à Hong Kong et le Shanghai Composite s'adjugeait 1,1%.

Les rendements des bons du Trésor américain évoluent peu lundi matin, après que l'indicateur préféré de la Réserve fédérale (Fed) pour l'inflation a montré des signes de ralentissement mais aussi une inflation de base obstinément élevée pour mai. Vers 7h20, le taux du titre du Trésor américain à 10 ans cédait 1 point de base, à 3,832%. Celui du titre à 2 ans gagnait 1 point de base, à 4,908%.

L'euro est stable lundi matin face au dollar mais s'apprécie face au yen, à l'instar du billet vert. Les indicateurs économiques américains restent frustrants pour les investisseurs qui se sont positionnés dans la perspective d'une récession, indique Chris Weston, responsable de la recherche à Pepperstone. Celui-ci continue de surveiller une éventuelle intervention du Japon sur le marché des changes, compte tenu de la chute du yen la semaine dernière, en données pondérées des échanges commerciaux.

Les contrats à terme sur le pétrole hésitent lundi matin, continuant d'évoluer sans grande tendance comme la semaine dernière. Alors que la croissance économique aux Etats-Unis reste soutenue, la hausse des cours du pétrole le mois dernier souligne une "atténuation du scénario pessimiste de récession" tandis que la possibilité d'un "atterrissage en douceur" augmente, observe Manish Raj, directeur général de Velandera Energy Partners.

Le marché physique a été "peu dynamique" depuis le début de l'année, mais le mois de juillet devrait, en théorie, être tendu, selon RBC. "Les coupes dans la production saoudienne, le retour saisonnier de [plus de 2 millions de barils par jour] de capacités de raffinage et des indicateurs avancés signalant de fortes importations de brut en Chine laissent présager des tensions sur le marché physique en juillet", estiment les analystes. Vers 7h20, le contrat de septembre sur le Brent de mer du Nord cédait 5 cents, à 75,36 dollars le baril, et celui d'août sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex perdait 4 cents, à 70,60 dollars le baril.