Les marchés d'actions européens devraient peu évoluer à l'ouverture. Ainsi, l’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.398,15 points (-0,02%), le CAC 40 à 7.386,70 points (-0,18%), le DAX 40 à 16.081,04 points (-0,41%), le FTSE 100 à 7.527,26 points (-0,06%), le SMI à 11.219,15 points (-0,54%), l’AEX à 776,44 points (+0,32%), le BEL 20 à 3.542,34 points (-0,02%), l’IBEX 35 à 9.644,80 points (+0,54%), le DJIA à 34.418,47 points (+0,03%), le Nasdaq à 13.816,77 points (+0,21%), le S&P 500 à 4.455,59 points (+0,12%) et le Nikkei 225 à 33.446,36 points (-0,91%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD à 1,0906 (-0,07%), l’EUR/JPY à 157,76 (-0,10%) et l’USD/JPY à 144,66 (-0,01%).

Le laboratoire vétérinaire Virbac a abaissé lundi ses objectifs pour l'exercice 2023, dans un contexte de ralentissement du marché et de capacités de production de vaccins destinées aux chiens et aux chats plus limitées que prévu lors du premier semestre.

Aucun indicateur économique ne doit être publié mardi en France.

Les marchés d'actions européens devraient ouvrir de façon hésitante mardi matin, dans des échanges peu nourris en raison de la fermeture des marchés américains pour la fête nationale aux Etats-Unis. A 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 1,1 point, selon les données du courtier IG. Le contrat sur le DAX 40 prenait 24,1 points, soit 0,2%, et celui sur le FTSE 100 perdait 4 points, soit 0,1%.

La Bourse de New York a clôturé en légère hausse lundi, pour sa séance écourtée de veille de fête nationale aux Etats-Unis. Le marché a poursuivi sa progression lundi malgré l'annonce d'une dégradation du climat des affaires pour le huitième mois d'affilée dans le secteur manufacturier américain. L'indice ISM manufacturier a reculé à 46 le mois dernier, un point bas depuis le printemps 2020, contre 46,9 en mai et un consensus des économistes de 47,3.

En Asie, les marchés d'actions affichent une performance contrastée mardi. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo perdait 0,9% en fin de séance. Le Hang Seng prenait 0,5% à Hong Kong et le Shanghai Composite s'adjugeait 0,1%.

Le rendement du bon du Trésor américain à deux ans, sensible à la politique monétaire, a augmenté pour la troisième fois consécutive au cours de la séance écourtée de lundi, malgré la publication de données économiques contrastées aux Etats-Unis. Le taux de l'emprunt du Trésor à dix ans a gagné près de 2 points de base lundi, à 3,858%. Celui du titre à deux ans a pris 3 points de base, à 4,929%.

Les investisseurs seront attentifs mercredi au compte rendu de la réunion des 13 et 14 juin de la Réserve fédérale (Fed) américaine, avant la publication du rapport sur l'emploi non agricole de juin, vendredi. Le rapport sur l'emploi devrait influencer l'opinion des opérateurs sur les prochaines décisions de politique monétaire de la Fed. Les marchés évaluent à 88,7% la probabilité que la Fed relève ses taux d'intérêt de 25 points de base le 26 juillet, pour les porter dans une fourchette de 5,25% à 5,5%, selon l'outil FedWatch de CME.

Les opérateurs estiment également à 30,3% la probabilité d'une deuxième hausse de même ampleur avant la fin de l'année, ce qui porterait les taux d'intérêt dans une fourchette de 5,5% à 5,75%. Il existe selon eux de faibles chances que les taux finissent à un niveau encore plus élevé.

L'euro cède un peu de terrain mardi matin face au dollar et au yen, tandis que le billet vert est stable par rapport à la devise japonaise. La séance devrait être calme sur le marché des changes en ce jour de fête nationale aux Etats-Unis, indique Commonwealth Bank of Australia. En outre, aucun indicateur majeur n'est attendu dans l'Union européenne et au Royaume-Uni, ni aucune intervention de banquier central, ajoute la banque. Le dollar s'est redressé après avoir fléchi lundi, pénalisé par un indice ISM du secteur manufacturier aux Etats-Unis plus faible que prévu.

Les contrats à terme sur le pétrole montent mardi matin, après la décision de l'Arabie saoudite de prolonger sa réduction de production d'un million de barils par jour jusqu'en août et l'annonce par la Russie d'une baisse de ses exportations de 500.000 barils par jour le mois prochain. Les analystes et les opérateurs restent sceptiques quant au respect par la Russie de son engagement de réduire sa production de 500.000 barils par jour jusqu'à la fin 2023, comme elle s'y était engagée au début de l'année. Vers 7h30, le contrat de septembre sur le Brent de mer du Nord gagnait 35 cents, à 75 dollars le baril, et celui d'août sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex montait aussi de 35 cents, à 70,14 dollars le baril.