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Retrouvez toute l'information économique et financière sur notre application Orishas Direct à Télécharger sur Play StoreLa célébration de la 7e journée africaine de lutte contre la corruption au Togo a été marquée par une conférence-débats, le mardi 11 juillet, précédée la veille par une caravane de sensibilisation contre la corruption à travers les grandes artères de la ville de Lomé. Ces événements ont été organisés par la Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA).
La 7e journée africaine de lutte contre la corruption est placée cette année sous le thème « Convention de 1’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption (CUAPLCC), 20 ans après : réalisations et perspectives ». C’est dans ce cadre que les membres de la HAPLUCIA, les représentants des organes et corps de contrôle et les membres du cadre de concertation ont suivi deux communications : « Présentation des réalisations et perspectives de la CUAPLCC » présentée par le directeur de la prévention de la HAPLUCIA, Talaki Atiyouwè et « Contribution de la société civile à la mise en oeuvre de la CUAPLCC au Togo » par M. Affalah Paul de l’Alternative Leadership Group.
L’une des raisons d’être de la célébration de la Journée africaine de lutte contre la corruption est de faire connaitre davantage cette Convention panafricaine et de faire un plaidoyer auprès des pouvoirs publics afin de les exhorter à la mettre pleinement en œuvre. La Convention panafricaine recommande la prise des mesures préventives qui sont, entre autres, la déclaration de patrimoine, les codes de conduite dans les administrations publiques et privées, la prévention des conflits d’intérêts, la transparence dans les finances publiques, dans la commande publique et dans le financement des partis politiques, des règles comptables et de contrôle, l’indépendance de la justice et l’accès à 1’information. Elle prescrit également aux Etats membres de prendre des mesures relatives à la soumission des sociétés étrangères aux législations nationales, à l’éducation et à la sensibilisation des populations au respect de la chose publique, leur participation et celle du secteur privé, de la société civile et des médias à la lutte contre la corruption
La Convention engage les Etats parties à ériger en infractions pénales assorties de sanctions dissuasives, la corruption active et passive dans le secteur public et privé, le détournement de biens et deniers publics, l’enrichissement illicite, le blanchiment du produit de la corruption, les commissions occultes et toutes formes de corruption dans les transactions commerciales internationales.
En ratifiant la Convention continentale, les Etats, parties se sont engagés à mettre en place, rendre opérationnelles ou à renforcer les agences nationales indépendantes et spécialisées dans la lutte contre la corruption et à les doter d’un personnel formé et motivé pour exercer efficacement ses fonctions. La convention est bâtie sur quatre piliers que tous les Etats essayent de mettre en oeuvre. Il s’agit de la prévention, des incriminations (répression) et la promotion de la coopération, la mise en place des institutions efficaces de lutte contre la corruption et dotées de personnel qualifié.
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