Les Bourses européennes pourraient ouvrir en baisse avant l'IFO. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.383,03 points (-0,19%), le CAC 40 à 7.427,31 points (-0,07%), le DAX 40 à 16.190,95 points (+0,08%), le FTSE 100 à 7.678,59 points (+0,19%), le SMI à 11.177,68 points (-0,27%), l’AEX à 771,55 points (-0,28%), le BEL 20 à 3.787,64 points (-0,27%), l’IBEX 35 à 9.543,50 points (-0,29%), le DJIA à 35.411,24 points (+0,52%), le Nasdaq à 14.058,87 points (+0,19%), le S&P 500 à 4.554,64 points (+0,40%), le Nikkei 225 à 32.604,98 points (-0,29%).

Pour ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,1071(+0,04%), l’EUR/JPY à 156,56 (0,00%), et l’USD/JPY à 141,42 (-0,05%).

Ce mardi, des entreprises sortent les résultats pour le premier semestre. Il s’agit des comptes de LVMH, le numéro un mondial du luxe et première capitalisation boursière de la place de Paris. De l’autre côté, le chiffre d’affaires pour la période d’avril à juin de lstom, Rémy Cointreau, Interparfums et Solutions 30, seront présenté. Aussi, EssilorLuxottica, Edenred, Dassault Systèmes, M6, Verallia, Carmila et Ipsos dévoilent également leur bilan semestriel. Après avoir enregistré une croissance soutenue de ses ventes au premier semestre, le constructeur de bateaux Bénéteau a relevé son objectif de résultat opérationnel courant (ROC) pour 2023, lundi soir.

Le groupe de logistique et de transport ID Logistics, qui a rejoint récemment le SBF 120 a vu sa croissance décélérer au deuxième trimestre, freinée notamment par un recul de la consommation en France. Pour sa part, l’équipementier ferroviaire Alstom a remporté un contrat d’une valeur d’environ 900 millions en Allemagne pour la fourniture de 40 trains de grande capacité Coradia Stream et leur maintenance pendant 30 ans.

Alors que les investisseurs attendent la publication de l'indice IFO du climat des affaires en Allemagne et une nouvelle série de résultats d'entreprises, dont ceux des géants technologiques Microsoft et Alphabet, les marchés d’actions européens pourraient poursuivre leur baisse mardi. Le contrat sur le DAX 40 cédait 22 points, soit 0,1%. Selon les données du courtier IG, le FTSE 100 abandonnait 11 points, soit 0,1%, vers 7h40 et le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 8 points, soit 0,1%.

Les investisseurs seront attentifs au climat des affaires en Allemagne, après la publication d’indices PMI signalant un net ralentissement seront attentifs au climat des affaires en Allemagne lundi. Les économistes indiquent qu’une nouvelle dégradation de ce dernier est attendue en juillet, avec un indice anticipé à 88,1 contre 88,5 en juin. Certains analystes estiment que les résultats et les prévisions que dévoileront les géants technologiques cette semaine et la suivante, à commencer par Microsoft et Alphabet après la clôture de Wall Street, pourraient être encore plus importants que les réunions des banques centrales pour les marchés.

La société de gestion et conseil a annoncé qu’elle considère « la décision de la Fed attendue mercredi comme un événement neutre, dans la mesure où elle va évidemment relever ses taux et où le marché est maintenant d'avis qu'elle marquera une pause en septembre ». Cette semaine, la Fed, la Banque centrale européenne (BCE) et la Banque du Japon (BOJ) se réunissent toutes.

Hier, Wall Street a clôturé en hausse. La résilience de l’économie américaine a permis aux marchés d’actions de poursuivre leur progression à deux jours de la décision de la Fed sur les taux et avant une avalanche de publications d'entreprises. L'indice élargi S&P 500 a progressé de 0,4%, à 4.554,64 points, et se situe à 5% de son record historique du mois de janvier 2022. L'indice Dow Jones (DJIA) a gagné 0,5%, à 35.411,24 points, et évolue à son plus haut niveau depuis février 2022, à l’issue d’une 11^e séance consécutive dans le vert. Le Nasdaq Composite s'est ajugé 0,2%, à 14.058,87 points.
 

Au terme d'une réunion en Chine, le Politburo a prévenu lundi que l'économie du pays était confrontée à de nouveaux problèmes, notamment une faible demande au niveau national, des entreprises en difficulté, des risques dans plusieurs secteurs clés et une conjoncture externe compliquée. En Asie, les principaux marchés évoluent en ordre dispersé mardi. A Tokyo, l'indice Nikkei reculait en revanche de 0,3%.Le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong bondissait de 3,2% et l’indice Shanghai Composite s'adjugeait 1,9% en fin de de séance en Chine.

Ce matin, les rendements des emprunts du Trésor américain évoluent peu, après avoir été soutenus précédemment par des paris sur le fait que la Fed relèvera ses taux d’intérêt pour la dernière fois cette semaine. Espérant que le ralentissement de l’inflation va permettre à la Fed de se montrer accommodante avant que la hausse des coûts d'emprunt ne provoque une récession. Pour Navellier & Associates, il « existe des raisons valables de penser que le taux des fonds fédéraux pourrait être relevé de 50 points de base supplémentaires ».   

Après avoir pâti la veille de données économiques décevantes dans la zone euro, l’euro reprend des couleurs ce matin face au dollar. Les décisions qu'annonceront la Fed et la BCE, mercredi et jeudi respectivement, pourraient déterminer l'évolution de la paire de devises par la suite. ANZ estime qu’une pause dans le cycle de resserrement monétaire de la BCE est justifiée après juillet. Selon la banque, l’économie de la zone euro s'essouffle sous l'effet conjugué d'une inflation élevée, de hausses de taux rapides, d'échanges internationaux faibles, de risques géopolitiques et de la transition énergétique.

A en croire ANZ, la BCE devrait relever ses taux de 25 points de base cette semaine, portant le taux de rémunération des dépôts à 3,75%, mais cette hausse pourrait bien être la dernière du cycle actuel.

Ce matin, les cours du pétrole progressent. Le soutien apporté par Pékin au marché de l’immobilier renforce l’optimisme des investisseurs. ANZ estime que « les mesures de soutien proposées en Chine soutiennent également le moral des opérateurs du marché pétrolier ». Tandis que le contrat de septembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 26 cents, à 79 dollars le baril, celui de de même échéance sur le Brent de mer du Nord gagnait 24 cents, à 82,98 dollars le baril vers 7h35.