Avant des indicateurs majeurs en zone euro, les marchés d'actions européens sont attendus en hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.466,50 points (+0,43%), le CAC 40 à 7.476,47 points (+0,15%), le DAX 40 à 16.469,75 points (+0,39%), le FTSE 100 à 7.694,27 points (+0,02%), le SMI à 11.317,74 points (-0,49%), l’AEX à 794,27 points (+0,28%), le BEL 20 à 3.788,39 points (-0,38%), l’IBEX 35 à 9.685,10 points (-0,10%), le DJIA à 35.459,29 points (+0,50%), le Nasdaq à 14.316,66 points (+1,90%), le S&P 500 à 4.582,23 points (+0,99%), le Nikkei 225 à 33.058,22 points (+0,91%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,1009 (-0,09%), l’EUR/JPY à 156,22 (+0,44%), et l’USD/JPY à 141,91 (+0,53%).

Les résultats semestriels de Legrand seront rendus publics ce jour. De son côté, le spécialiste des paiements électroniques Worldline et le groupe Crédit Agricole ont annoncé vendredi soir avoir signé l'accord prévu sur leur projet de partenariat en vue "de créer un acteur majeur du marché des paiements français" après leur entrée en négociations exclusives en avril. En avril, les deux sociétés avaient informé avoir négocié un partenariat sur le marché des services aux commerçants, qui se traduira par la création d'une coentreprise visant à réunir l'expertise dans les paiements de Worldline et le réseau de distribution de Crédit Agricole. Selon les deux groupes, l’opération demeure soumise à l'approbation des régulateurs et autorités compétentes.

A les en croire, « l’opération se déroule conformément au calendrier annoncé. Il est prévu que les autorisations requises soient obtenues puis que la coentreprise soit opérationnelle avant fin 2023, permettant ainsi d'envisager le lancement des premières offres sous son égide début 2024 ».

Par ailleurs, Bolloré a annoncé vendredi soir un net repli de son bénéfice net au premier semestre, à 114 millions d'euros contre 562 millions d'euros au premier semestre 2022.

Alors que les investisseurs attendent les derniers chiffres de l'inflation et du produit intérieur brut (PIB) dans la zone euro, les marchés d’actions européens pourraient ouvrir en baisse ce jour. Les investisseurs réagiront aussi aux données publiées en Chin, où l’activité manufacturière s’est révélée pour robuste que prévu en juillet. Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 25 points, soit 0,3%, à 7h35. Le contrat sur le FTSE 100 se repliait de 27 points, soit 0,3%, et celui sur le DAX 40 cédait 36 points, soit 0,2%.

Les principaux marchés asiatiques progressent aujourd’hui. Les investisseurs saluent les indices PMI officiels de juillet en Chine et attendant de nouvelles mesures de relance économique dans le pays. En fin de séance, l’indice Shanghai Composite prenait 0,3%. L’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo gagnait 1,1% et le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong s'adjugeait 1,1% également. Les économistes indiquent que l’indice PMI officiel du secteur manufacturier en Chine a progressé à 49,3 en juillet, à comparer à 49 en juin et 49 attendu.

Par ailleurs, ces derniers surveillent les annonces en provenance de Pékin, le gouvernement chinois devant annoncer, probablement dans la journée, de nouvelles mesures de relance de la consommation.

L’attention de marché est tournée vers la première estimation de l’inflation pour juillet et du PIB pour le deuxième trimestre. Tandis que l'économie allemande a stagné sur la période d'avril à juin, les chiffres publiés vendredi en France et en Allemagne ont mis en évidence une situation contrastée dans les deux premières économies de la zone euro, la croissance française, de 0,5%, étant ressortie supérieure aux attentes.

Après la clôture des marchés vendredi, l'Autorité bancaire européenne (EBA) a dévoilé les résultats d'une nouvelle campagne de tests de résistance ("stress tests"). Cet exercice a été mené cette année auprès de 70 banques issues de 16 pays de l'Union européenne et de l'Espace économique européen, soit 20 établissements de plus qu'en 2021.

En fin de la semaine dernière, Wall Street a clôturé en hausse après avoir subi la veille son premier passage à vide en près de trois semaines. Au lendemain de son premier recul après 13 séances consécutives dans le vert, l'indice Dow Jones (DJIA) s'est adjugé 0,5%. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a bondi de 1,9% et l’indice élargi S&P 500 a pris 1%. Le DJIA et le S&P 500 ont signé leur troisième semaine d'affilée dans le vert avec des gains hebdomadaires de 0,7% et 1% respectivement. Le Nasdaq a progressé de 2% la semaine dernière.

Pour sa part, après avoir augmenté de 1,2% au premier trimestre, l’indice du coût de l'emploi, une importante mesure de l'évolution des salaires, a progressé au deuxième trimestre de 1%.

L’euro cède du terrain face au dollar ce lundi. Le dollar est pour sa part soutenu par la publication d’indicateurs économiques meilleurs que prévu aux Etats-Unis. Pour HSBC, une "grosse pause" des grandes banques centrales se rapproche petit à petit, ce qui devrait atténuer la volatilité du marché des changes. Ce dernier estime qu'une volatilité moindre renforce l'appétit pour le risque. De son côté, ANZ a indiqué « si la Fed réussit un atterrissage en douceur (ou s'en rapproche), ce ne sera pas négatif pour le dollar ».

Selon les stratégistes devises de Bank of America, la Fed devrait à nouveau relever ses taux en septembre et se montrent optimistes pour le billet vert. La BofA estime que la conjoncture économique devrait inciter la Fed à rester vigilante, ce qui soutiendra le dollar. D'ici à la fin de l'année, l'euro reculera à 1,05 dollar selon l’estimation de la banque. L’euro perdait 0,1% à 1,1009 dollar, vers 7h30.

Après avoir enregistré de fortes hausses en juillet grâce à une demande mondiale robuste et à la réduction de l’offre saoudienne, les cours du pétrole ont reculé. Goldman Sachs qui a estimé que la croissance économique en Inde et aux Etats-Unis devrait compenser la faiblesse de la reprise en Chine, a relevé ses prévisions pour la demande de pétrole en 2023 d’environ 550.000 barils par jour. Au deuxième trimestre 2024, l’intermédiaire financier s’attend à ce que le baril de Brent de mer du Nord augmente encore, jusqu’à 93 dollars. Le contrat de septembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 30 cents, à 80,28 dollars le baril vers 7h20 et celui de même échéance sur le Brent perdait 34 cents, à 84,07 dollars le baril.