Après la dégradation de la note des Etats-Unis par Fitch, les Bourses européennes devraient poursuivre leur baisse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.407,54 points (-1,43%), le CAC 40 à 7.406,08 points (-1,22%), le DAX 40 à 16.240,40 points (-1,26%), le FTSE 100 à 7.666,27 points (-0,43%), le SMI à 11.309,25 points (-0,08%) (clôture du 31 juillet), l’AEX à 786,14 points (-0,74%), le BEL 20 à 3.760,48 points (-0,43%), l’IBEX 35 à 9.502,90 points (-1,44%), le DJIA à 35.630,68 points (+0,20%), le Nasdaq à 14.283,91 points (-0,43%), le S&P 500 à 4.576,73 points (-0,27%), et le Nikkei 225 à 32.650,26 points (-2,47%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0987 (+0,03%), l’EUR/JPY à 157,14 (-0,19%), et l’USD/JPY à 143,03 (-0,22%).

 
Après avoir enregistré une forte progression de cet indicateur de rentabilité au premier semestre, l’exploitation de centres commerciaux Klépierre a relevé mardi soir son objectif de cash-flow net courant pour l'exercice 2023. Lors d'une conférence téléphonique avec des journalistes, Stéphane Tortajada, le directeur financier de Klépierre a indiqué avoir constaté une bonne dynamique dans les centres commerciaux en Europe au premier semestre et ils anticipent qu'elle se prolonge lors du deuxième semestre.

La société anticipe désormais un cash-flow net courant d'au moins 2,40 euros par action en 2023, en hausse de 7% par rapport au chiffre ajusté pour 2022 de 2,24 euros, retraité des reprises de provisions et des variations de périmètre. Klépierre visait un cash-flow net courant de 2,35 euros par action pour 2023, en progression de 5% par rapport à 2022.

Ce matin, les marchés d’actions européens devraient poursuivre leur baisse, pénalisés par la dégradation de la note de la dette souveraine des Etats-Unis par Fitch Ratings. Selon les données du courtier IG, le contrat sur le FTSE 100 reculait de 34 points, soit 0,4% et celui sur le DAX 40 cédait 122 points, soit 0,8%, tandis que le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 46 points, soit 0,6% à 7h35.

Hier soir, Fitch a abaissé la note des Etats-Unis de "AAA" à "AA+", quelques semaines après que le pays a frôlé un défaut de paiement historique. L’agence de notation met en garde contre le fardeau croissant de la dette et les dysfonctionnements politiques à Washington.

Par ailleurs, Wall Street a clôturé de manière contrastée hier. De mauvais indicateurs en Chine et aux Etats-Unis ont incité les investisseurs à la prudence, à l'issue d'un cinquième mois de progression pour l'indice S&P 500. L'indice Dow Jones (DJIA) s'est adjugé 0,2%, l’indice élargi S&P 500 a reculé de 0,2% et le Nasdaq Composite a abandonné 0,4%.

Alors que le marché est devenu plus confiant dans un atterrissage en douceur de l'économie après plus d'un an de resserrement monétaire aux Etats-Unis, l’indice S&P 500 a progressé pour le cinquième mois de suite en juillet et s'inscrit en hausse de plus de 19% depuis le début de l'année.

Les principaux marchés asiatiques chutent ce jour après la dégradation de la note des Etats-Unis. Tandis que le Hang Seng cédait 2,2% à Hong Kong, l’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo abandonnait 2,4% en fin de séance. L'indice Shanghai Composite perdait pour sa part 1%.

Ce matin, les rendements des obligations du Trésor américain évoluent peu, en dépit de la dégradation par Fitch de la note de la dette souveraine des Etats-Unis. Après la décision de Fitch, si la demande pour les emprunts du Trésor augmente, l’histoire se répéterait. Le Wall Street Journal avait rapporté que la demande pour la dette souveraine américaine avait augmenté depuis la perte du "AAA", en 2012 après le déclassement de la note des Etats-Unis à "AA+" par S&P.

Après la dégradation de la note des Etats-Unis par Fitch, l’euro se redresse face au dollar ce matin. En raison des preuves croissantes de bonne santé de l’économie américaine, qui contrebalancent les signes qui indiquent que le cycle de hausse des taux d'intérêt dans le pays approche de son terme, le billet vert pourrait poursuivre sa hausse face aux autres devises dans les mois qui viennent. Pour sa part, le dollar devrait s’apprécier. Les marchés intègrent les processus de désinflation et l’incertitude entourant la conjoncture économique dans d’autres pays.

Par ailleurs, alors que les marchés intègrent des baisses de taux de moins en moins nombreuses aux Etats-Unis et de moins en moins de hausses de taux dans la zone euro, les derniers indices PMI ont montré des divergences entre les économies des Etats-Unis et de la zone euro. La banque du Japon maintient sa position accommodante et l’inflation au Royaume-Uni a été plus faible que prévu en juin selon JPMorgan.

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole enregistre une progression dans un contexte tendu au niveau de l’approvisionnement mais de moindres pressions macroéconomiques. La Fed se rapproche de la fin de son cycle de relèvement des taux d’intérêt. Le groupe britannique BP s’attend à cette occasion à une hausse de la demande de pétrole. Pour ANZ, « son directeur général, Bernard Looney, a déclaré qu'en dépit des inquiétudes au sujet de l'économie mondiale, la demande de pétrole est incroyablement résiliente ».

Le contrat de septembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 71 cents également, à 82,08 dollars le baril, tandis que celui d’octobre sur le Brent de mer du Nord gagnait 71 cents, à 85,62 dollars le baril à 7h25.