Le taux de pression fiscale reste encore bas dans l'espace Uemoa.  Il est estimé à 13,8% sur un objectif de 20%. Selon le directeur de prévision et des études économiques, Kalidou Thiaw, plusieurs facteurs sont à l'origine. L'Uemoa compte poursuivre les efforts pour son relèvement.

Le rebasage des comptes nationaux qui entraîne automatiquement la baisse du taux de pression fiscale est l’un des facteurs qui qui garde le taux de pression fiscale en dessous. Pour ce fait, l’UEMOA a organisé depuis lundi un atelier de formation sur les enjeux de la conjoncture économique. L’atelier qui réunit une quarantaine de journaliste des huit pays membres de l’Union a abordé les aspects théoriques et pratiques sur la comptabilité, la monnaie et le financement de l'économie, la régulation de l'activité économique, la Zlecaf (Zone de libre-échange continentale africaine), entre autres. L'objectif est selon la représentante résidente Aïssa Kabo de former les professionnels des médias, qui s'intéressent aux questions économiques et financières, d'être plus au fait des enjeux de la conjoncture économique.