Les producteurs de l’huile de palme pensent observer un mouvement de grève d’ici jeudi 26 octobre 2023 si aucune mesure n’est prise pour faire respecter les prix publiés par l’Etat. Ce mouvement qui se prépare consistera à fermer toutes les voies d’accès aux usines.

Le directeur général du conseil Hévéa Palmier à huile a organisé une séance de travail avec l’association interprofessionnel de la filière palmier à huile (AIPH) le 10 octobre 2023. Cette séance s’inscrivait dans le but d’une tentative de conciliation entre les différents collèges de l’association qui n'arrivaient pas à trouver un consensus sur le prix de l’huile de palme brute et du régime de palme bord champ pour le mois d'octobre 2023.

Les deux collèges des usiniers ont proposé les prix pour l’huile de palme brute 500 000 FCFA la tonne et pour le régime de palme bord champ 61 555 FCFA la tonne qui selon eux leur permettent d’être compétitifs.

Mais les producteurs n'ont pas accepté cette proposition parce qu’ils subiraient un manque une perte de 16,47 % de leurs revenus. Pour ce fait, le directeur général du conseil hévéa et palmier à huile a encore organisé une réunion, mais les discussions n’ont pas abouti à un accord entre les collèges. Le gouvernement de la Côte d’Ivoire a face à ce désaccords entre les acteurs fixé à travers une note les prix de de 555 751 FCFA la tonne pour l’huile de palme et de 67 800 FCFA la tonne pour le régime de palme bord champ. Une proposition acceptée par les producteurs malgré le manque à gagner de 5 890 FCFA la tonne. Par contre, certains usiniers refusent d’appliquer les prix fixés par l’Etat ivoirien.

Ainsi, au cours d’une réunion extraordinaire organisée le mardi 17 octobre dernier, les producteurs ont décider d’observer un mouvement de grève si aucune mesure n’est prise jusqu’au jeudi 26 octobre 2023 pour faire respecter les prix publiés par l’État représenté par le conseil hévéa – palmier à huile. Cette grève consistera, selon ces producteurs, à fermer toutes les voies d’accès aux usines.