Le lundi dernier, le gouvernement du Kenya a annoncé avoir vendu des participations dans 11 entreprises publiques. Le but est de renflouer les caisses de l'Etat, au moment où les recettes fiscales restent inférieures à ses objectifs.

Le président William Ruto a annoncé dans la semaine dernière vouloir privatiser 35 entreprises. Parmi ces dernières figurent 11 entreprises dont la société nationale pétrolière et gazière et un de ses opérateurs, des entreprises agricoles et une maison d'édition. En réalité, l’économie kényane est en proie à une inflation galopante et à une monnaie en chute libre qui a fait monter en flèche le coût du remboursement de la dette. Selon le ministère kényan des Finances, la décision « s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour consolider le budget et stimuler le développement économique ».