C’était le mardi 12 décembre dernier à Abidjan que s’est tenu l’atelier d’échanges avec le secteur financier sur le financement de la commercialisation de l’anacarde. Il s’agit d’un atelier organisé par le Conseil Coton et anacarde.

Le Dg du Conseil Coton et anacarde, Adama Coulibaly a indiqué lors de l’atelier d’échanges que qu’à ce jour, la Côte d’Ivoire produit 25% de la production mondiale de noix de cajou, soit un peu plus de 1 million de tonnes sur une production mondiale de noix de cajou qui tourne autour de 4 millions. A l’en croire, la Côte d'Ivoire produit 1,1 million de tonne, mais ne transforment que moins de 300.000 tonnes et envoie sur le marché mondial, selon les chiffres de cette année, au moins 800.000 tonnes de noix de cajou. Il a expliqué aux acteurs du secteur bancaire et financier que la filière a mis sur pied des mécanismes de traçabilité.

Selon le DG du Conseil, l’ambition de la Côte d'Ivoire est la transformation. Selon son explication, « cette année, 262.000 tonnes ont été transformées contre 57.000 tonnes en 2019, 103.000 tonnes en 2020, 136.000 tonnes en 2021 et 224.000 tonnes en 2022, une dynamique que nous souhaitons irréversible ».